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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 22:28
Généralités

Située au cœur de la banlieue résidentielle de l’ouest Parisien, la ville de Meudon présente de nombreux attraits : un parc immobilier de qualité, de la verdure et des espaces naturels (la forêt domaniale représente environ la moitié de la superficie de la ville) ainsi qu’une bonne desserte en transports en commun (trains de banlieue, RER, tramway). Même le quartier de Meudon-le-Forêt, immense grand  ensemble des années 1960 excentré et isolé du reste de la ville présente des atouts non négligeables, avec sa position proche du grand centre commercial de Vélizy-2, sa desserte autoroutière et bientôt ses stations de tramway.

Quartiers
Le Val

Limites : Nord/ouest : Rue du Docteur Vuilleme, rue du Val, Sentier des Mauduits, Nord/Est : ville d’Issy-les-Moulineaux, Sud : Ruelle Saint-Germain, rue Henri Barbusse, Sentier des Fossés, Avenue des Fossés, Ouest : Av. Jean-Jaurès

Meudon sur Seine

Limites : Nord : la Seine, rue de Vaugirard, Avenue de Verdun, Chemin de Saint-Cloud, Est : Sentier des Mauduits, Sud : voies SNCF, Ouest : Rue Henri Savignac

Bellevue

Limites : Nord/Ouest : Ville de Sèvres, Est : Avenue du Château, Sud : forêt domainiale

Meudon centre

Limites : Nord : Voies SNCF, Ouest : Avenue du Château, Terrasse de l’Observatoire, Sud/Est : Av de Trivaux, rue de la République,  rue Hérault, rue Roudier, voies du RER C

Val-Fleury

Limites : Nord : Ruelle Saint-Germain, rue Henri Barbusse, Sentier des Fossés, Avenue des Fossés, Sud/Est : ville de Clamart, Sud/Ouest : Forêt des Trivaux

Meudon la Forêt 

Limites : Tout le secteur situé au sud de la forêt domaniale de Meudon

 

Tendance  politique 

Centre 

Maire : Hervé MARSEILLE  (Nouveau Centre), depuis 1999.

Résultat des dernières élections municipales (2014) : 

1er tour: 

  • Hervé MARSEILLE (UMP-NC) : 55,84%
  • Marc MOSSE (PS) : 17,87%
  • Romain CHETAILLE (Divers Droite) : 9,85%
  • Loïc LE NAOUR (Europe Ecologie les Verts) : 6,63%
  • Nadia MORDELER-CARRIERE (Modem) : 4,94%

 

Résultat des dernières élections présidentielles (2ème tour) : F. Hollande : 50,31%, N. Sarkozy : 49,69%

 

Démographie 

La ville de Meudon compte environ 45.000 habitants dont presque un tiers dans le quartier de Meudon-le-Forêt, à l’écart du reste de la ville. En moyenne, les habitants sont plutôt aisés, avec un revenu médian par unité de consommation de plus de 27.000€, supérieur de 50% à la moyenne nationale. Ce chiffre cache néanmoins d’importantes disparités entre le riche secteur de Bellevue et le quartier populaire de Meudon-la-Forêt.

 

Toutes les tranches d’âge sont représentées, avec une répartition très proche de la moyenne nationale. Sans surprise, on trouve une assez forte population de cadres (22% de la population active) et dans une moindre mesure de professions intermédiaires (15,6% contre 13,2% de moyenne nationale). 

 

Cadre de vie

Située au cœur de la banlieue résidentielle de l’ouest Parisien, la ville de Meudon montre plusieurs visages. D’un côté, il y a les quartiers chics de Meudon Centre et surtout Bellevue, le must de la ville. Ici, les villas cossues côtoient des résidences de standing et la verdure est omniprésente. A l’est de la ville, dans les quartiers du Val et au Val-Fleury, en limite de Clamart, l’environnement est pavillonnaire, mais plus populaire, avec un grand nombre de maisons ouvrières, souvent agrandies ou rénovées. Témoins de l’environnement plus populaire, plusieurs résidences HLM de taille assez importante se trouvent autour de la gare RER Val-Fleury(Les Fosses, Les Larris). 

 

Tout aussi populaire est le quartier de Meudon-sur-Seine, situe dans le bas de la ville. Ici, c’est un quartier en plein renouveau : l’habitat dégradé sur les quais de la Seine disparait progressivement au profit des résidences neuves de standing et des immeubles de bureaux modernes. C’est déjà chose faite à l’est du quartier, en limite d’Issy les Moulineaux, ou des nombreuses résidences des années 2000 ont complétement changé un paysage auparavant dominé par des ateliers dégradés et quelques résidences HLM (rue de Paris, rue des Montalets). 

 

Enfin, le quartier de Meudon-la-Forêt, éloigné de plusieurs kilomètres du reste de la ville et séparé de celle-ci par la forêt est encore différent : il s’agit d’un grande ensemble des années 1960, composé de vastes barres d’immeubles qui abritent un tiers de la population de la ville. Bien que très vastes (la plus longue barre dépasse 300m de longueur), les résidences de Meudon-la-Forêt ont une certaine classe, due à l’utilisation de matériaux nobles comme la pierre de taille et à une architecture plutôt soignée, à l’image de la résidence du Parc, signée Ferdinand Pouillon ou aux résidences du Lac et Joli Mai.

 

L’offre de logements à Meudon est composée en grande partie de biens de taille moyenne : un tiers des logements ont 3-pièces. Le nombre de grands logements est également assez conséquent : un quart ont 4 pièces et près de 30% 5-pièces ou plus. En revanche, les studios (10%) et les 2-pièces (14%) sont assez rares. Malgré une pression foncière assez forte, le parc de maisons individuelles est resté relativement conséquent (15% du parc, soit plus de 3000 maisons). Sans surprise, la majorité des logements (60%) datent des années 1950 à 1970.

 

Meudon dispose de plusieurs secteurs commerçants, proposant principalement des commerces et supermarché de proximité pour les courses du quotidien. Ces secteurs se trouvent autour de la rue Marcel-Allégot à Bellevue, rue de la République et Bd. Verd Saint-Julien à Meudon-Centre ou encore Place Jean-Jaurès à Val-Fleury. On trouve aussi quelques commerces autour de l’avenue de Verdun dans le Bas-Meudon. A Meudon-la-Forêt, un centre commercial de proximité se trouve dans la résidence Joli-Mai, sans compter le centre commercial régional de Vélizy-2, tout près. La ville dispose de 4 marchés dont 3 couvertes, à Bellevue (rue Pierre-Wacquant, mercredi et samedi matin), Meudon-Centre (rue Lavoisier, mardi, vendredi et dimanche matin), Meudon-la-Forêt  (place Centrale, mardi, vendredi et dimanche matin) et à Val-Fleury (place Jean-Jaurès, jeudi après-midi).

 

Meudon est l’une des villes les plus tranquilles de la région parisienne. Les principaux problèmes d’insécurité sont concentrés dans le secteur de Meudon-la-Forêt ou l’on rencontre des phénomènes habituels dans les grands ensembles, bien que d’une ampleur assez limité par rapport à la taille du quartier : dégradation de véhicules, petits trafics de drogue... Dans le reste de la ville l’insécurité est particulièrement réduite, et limitée à quelques points de Meudon-sur-Seine ou de Val-Fleury.

 

Avec près de la moitié de la superficie de la commune couverte par la forêt domaniale, la ville de Meudon est idéale pour les amoureux de la nature. Les équipements sportifs sont également plutôt de bonne qualité, avec plusieurs stades, des gymnases, une patinoire (située à Meudon-la-Forêt) ainsi qu’une piscine olympique (situé à proximité de la gare RER Val-Fleury). La ville possède aussi des équipements culturels de proximité diversifiés, avec un centre d’art et de culture (Boulevard des Nations Unies, avec une salle de 495 places) et un espace culturel (Robert-Doisneau, à Meudon-la-Forêt doté d’une salle de 260 places) pouvant accueillir des spectacles et des projections de cinéma, un conservatoire (700 élèves), deux musées (musée municipal et musée Rodin), et des médiathèques avec un total de 125.000 documents.

 

Vie pratique

La ville de Meudon est au cœur d’un réseau de transports en commun particulièrement attractif : le Bas-Meudon est relié par le Tramway T2 à La Défense et à Paris (Porte de Versailles), les secteurs de Meudon-Centre et de Bellevue sont reliés à Paris-Montparnasse par le Transilien (ligne N, un train toutes les 15 minutes, avec un temps de trajet de 11 minutes depuis Meudon-Centre et 13 minutes depuis Bellevue), tandis que Val-Fleury est desservi par le RER C (un train toutes les 7 à 8 minutes en heures de pointe, avec un temps de trajet de 15 minutes environ jusqu’au Champ-de-Mars).

 

Cette desserte permet un accès aisé aux grands pôles d’emploi de Paris et de l’ouest Parisien, d’Issy-les-Moulineaux à La Défense. Il n’y a guère que Meudon-la-Forêt ou l’accès aux les transports en commun est plus compliqué. La situation est en passe de s’améliorer avec la finalisation (enfin !) du tramway T6, qui reliera le quartier au métro (station Châtillon – Montrouge) et à la gare RER-SNCF de Viroflay. L’ensemble de la ville est également desservi par un réseau de bus qui relie les différents points de la ville au métro et aux principales gares.

 

Concernant la petite enfance, Meudon propose un total de 600 places en accueil collectif (crèche collective, multi-accueil…), à même de couvrir une bonne partie du besoin, même si, comme souvent, toutes les demandes ne peuvent pas être satisfaites.
La ville de Meudon est très bien équipée en équipements scolaires, avec pas moins de 12 écoles maternelles et 9 écoles élémentaires publiques. De plus, il y a 2 écoles privées catholiques sous contrat (Saint-Joseph de Bellevue et Notre-Dame) et une école alternative laïque (Ecole de la Source), également sous contrat. Dans les écoles publiques, un accueil est proposé le matin dès 7h40 et le soit jusqu’à 18h30. Des accueils de loisirs sont proposés pendant les vacances scolaires entre 8h et 18h30 ainsi que le mercredi après-midi.

 

Meudon possède des établissements scolaires de bon niveau. Toutefois, ce sont les collèges privés (Notre Dame et La Source) qui drainent les meilleurs élèves et affichent ainsi des taux de réussite de 100% à l’examen du brevet, avec un taux très élevé de mentions. Dans le public, c’est le collège Rabelais qui affiche des résultats au-dessus de la moyenne, tandis que le collège Armande Béjart (situé à Meudon-le-Forêt) affiche des résultats plutôt faibles. Au collège Bel-Air, situé dans le très chic quartier de Bellevue les résultats sont contrastés, avec un taux de réussite plutôt faible, mais un taux élevé de mentions.

 

Côté lycée, c’est Notre Dame qui affiche les meilleurs résultats, avec un taux de 100% de réussite au bac, année après année. Dans le public, le lycée Rabelais affiche néanmoins des résultats tout à fait corrects, avec un taux de 96%, avant un autre lycée privé, celui de la Source (93%, avec toutefois des disparités entre la série L – 100%, S - 96% et ES - 86%). Quant au lycée professionnel Les Côtes de Villebon, il affiche un taux de réussite de 80%.

 

Les taxes locales à Meudon sont dans la moyenne du département des hauts de Seine, avec un taux de taxe d’habitation plutôt élevé (21,28%) et un taux de taxe foncière assez modéré (12,14%).

 

Il est à noter que malgré sa position en bords de Seine la ville de Meudon n’est pratiquement pas concernée par des risques d’inondation. La ville est en revanche concernée par le risque lié aux anciennes carrières (d’où l’on a extrait pendant longtemps la craie pour fabriquer le fameux « blanc de Meudon »), situées notamment dans le bas de la ville, ainsi que par un risque moyen à élevé lié au retrait-gonflement d’argiles, notamment dans le haut de la ville (davantage de détails sur le site internet de la préfecture des Hauts de Seine) .
 

Prix de l’immobilier

Cette rubrique a été mise à jour le : 16/10/2014. Les derniers prix médians des transactions (2eme trimestre 2014) pour les appartements, communiqués par la chambre des notaires, étaient de 4970 €/m² pour les appartements et de 942700€ pour les maisons.

 

Prix doux à Meudon la Forêt

Les prix les plus doux à Meudon se trouvent dans le quartier de Meudon la Forêt. Ici, il y a 3 copropriétés qui font la grande majorité du marché :

 

  • Le Parc : c’est la résidence la plus grande (plus de 2600 lots) et la moins chère. Selon l’état de bien et son emplacement, compter de 95 à 115.000€ pour un studio de 26m², 140 à 160.000€ pour un 2-pièces de 45m², 160 à 190.000 pour un 3-pièces de 56m², 190 à 220.000€ pour un 4-pièces de 65 à 70m² et moins de 300.000€ pour un 5-pièces de 87m².
  • Joli Mai : un peu plus haut de gamme que Le Parc, Joli Mai propose des chambres de bonne de 10m² à partir de 55.000€, des studios de 32m² pour 125.000€ environ, des 2-pièces de 49m² aux alentours de 160.000€ et des 3-pièces de 63m² à partir de 200.000€. Compter, 220 à 250.000€ pour un 4-pièces de plus de 70m² et un peu moins de 300.000€ pour un 5-pièces de 85m²
  • Le Lac : la résidence la plus réputée de Meudon la Forêt propose des 3-pièces de 65m² pour environ 230.000€, des 4-pièces de 76m² entre 240 et 270.000€ et des 5-pièces de 93m² 300 à 330.000€

 

Enfin, les prix les plus élevés de Meudon la Forêt sont dans le bâtiment « Le Symphonic », dernier construit de la résidence Joli Mai et d’un standing supérieur. Il propose des 4-pièces de 88m² à environ 300.000€ et des 5-pièces de plus de 100m² qui dépassent les 350.000€.

 

Rares petites superficies

Les petites superficies sont rares à Meudon. Les studios les plus abordables se trouvent à Val-Fleury, ou il faut compter au minimum 100.000€ pour un 20m² ancien sans charme particulier avec travaux et 170 à 200.000€ pour un petit 2-pièces de 35 à 40m². A Meudon centre ou Bellevue, ces biens sont plus rares et un peu plus chères. Les prix des biens de standing sont nettement plus chers : quel que soit le quartier, compter entre 160 et 200.000€ pour un studio semi-récent de 30 à 35m² et 250 à 280.000 pour un 2-pièces de 50m². Le récent, c’est encore plus cher : compter environ 300.000€ pour 48m² environ des années 2000 à Val-Fleury ou en limite d’Issy les Moulineaux.

 

Le Val, Val-Fleury : des biens d’une grande diversité

Le quartier du Val-Fleury offre une gamme de biens très large, à partir des appartements et maisons ouvrières jusqu’aux immeubles de standing et maisons de maître. C’est ici qu’il faut prospecteur lorsqu’on a un budget limité. Dans l’ancien, un appartement à rafraîchir de 3 à 5 pièces se négocie à partir de 4500€ / m², soit par exemple environ 230.000€ pour un 3-pièces de 50m². Pour des biens en bon état, anciens ou des années 1960 à 1970 il faut compter plutôt 5000€ /m² tandis que les biens récents des années 2000 peuvent valoir 20 à 30% plus chers. 

 

A Val-Fleury, comme dans le quartier pavillonnaire du Val on trouve également un large choix de maisons individuelles. Ainsi, on peut trouver des petites maisons de ville avec deux chambres et petit jardin entre 400 et 500.000€, tandis qu’une maison familiale de 120m² sur 200 à 300m² de terrain se négociera aux alentours de 700.000€. Tandis que des maisons luxueuses, de 150m² et avec un beau terrain vaudront facilement entre 850.000€ et 1 million d’euros.

 

Le Bas-Meudon : rénovation en cours !

Les prix au Bas-Meudon sont le reflet de la transformation en cours de ce quartier. Si les biens les plus anciens, souvent sans charme se négocient à des prix comparables avec ceux de Val-Fleury, nombre d’appartements récents arrivent sur le marché. Et à des prix en accord avec leur standing : il faut compter jusqu’à 360.000€ pour un 56m² ou 480.000€ pour 75m² proche d’Issy les Moulineaux, soit largement plus de 6000€ / m².

 

Meudon-Centre, Bellevue : chic et prix élevés

Les quartiers de Meudon Centre et surtout de Bellevue, autour des deux gares SNCF représentent le must de Meudon. Mais les appartements de standing, datant pour beaucoup des années 1960 à 1970 ainsi que les belles villas ont un prix. On ne descend (très peu d’ailleurs) sous la barre de 5000€ / m² que pour certains biens modestes, anciennes ou datant des années 1960. Ainsi, dans des résidences sans charme des années 1960 on peut trouver des 3-pièces d’une soixantaine de m² autour de 300.000€.

 

Dans les immeubles de standing des années 1970, avec baies vitrées et balcons spacieux les prix se situent plutôt entre 5500 et 6000€/M², soit 500 à 600.000€ pour un 4-pièces de 90 à 100m² et jusqu’à 700 à 850.000€ pour un grand appartement de 120 à 140m². Les appartements récents sont d’autant plus chers qu’ils sont rares dans ces secteurs : compter environ 7000€/m². Quant aux pavillons, outre quelques petites maisons modestes de 2 chambres et presque sans terrain, disponibles autour de 400.000€, on trouve essentiellement des maisons bourgeoises, qui débutent à plus de 1M€, sauf les biens atypiques. Il faut généralement entre 1 et 1,4 M€ pour une maison de maitre de 150 à 250m² sur un terrain de 500 à 800m². Mais il existe aussi des maisons hors normes, de 300m² ou plus, affichées entre 1,5 et 3M€. 

 

Du neuf à compte-gouttes et prix élevés

Il n’y a que deux programmes en cours à Meudon en ce moment. Le premier, proposé par Bouygues se trouve dans le Bas-Meudon proche de  la Seine et propose des studios de 31m² à partir de 230.000€, des 2-pièces de 43m² à 292.000€, des 3-pièces de 59m² à partir de 404.000€ des 4-pièces de 83m² à partir de 550.000€ et des 5-pièces de 105m² à partir de 735.000€. A Val-Fleuri, la SNI propose des 2-pièces de 40m² à 253.000€, des 3-pièces 68m² à 407.000€ et des 4-pièces de 87m² à 628.000€ et un 5-pièces de 117m² pour 850.000€. 

 

Il reste en vente quelques appartements d’un petit promoteur, CG Prom à Bellevue, ou les prix sont à la mesure de la réputation du quartier : un 51m² est proposé à 384.000€ et un 64m² à 477.000€.
 

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 06:53

Généralités

Située à la limite Nord-Ouest de Paris, la ville de Saint-Ouen retrouve depuis plusieurs années une attractivité nouvelle, liée à des opérations de rénovation urbaine, une bonne desserte en transports en commun (métro et RER), un certain dynamisme commercial (marché aux puces, commerces de proximité) et culturel ainsi que l’arrivée de sièges sociaux de sociétés importantes. Malgré tout, la réputation d’insécurité reste réelle et la ville demeure un lieu important de trafic de stupéfiants aux portes de Paris.

Quartiers

Vieux Saint-Ouen

Limites : Sud-Ouest : Rue Albert Dhalenne, Sud-Est : RD410, Ville de Saint-Denis, Nord-Ouest : la Seine, Nord/est : Ville de Saint-Denis

Docks de Saint-Ouen

Limites : Nord/Ouest : la Seine, Nord/Est : rue Albert Dhalenne, Sud/Ouest : Rue Pierre, rue de Clichy, Sud/Est : Bd. Victor Hugo

Hugo-Payret-Zola

Limites : Ouest : Rue Pierre Dreyfus, RD410, rue Morel, Sud : Bd. Périphérique, Est : Av du Capitaine Glamer, Nord : Rue de Clichy, RD410

Garibaldi – Ottino – Porte Saint-Ouen

Limites : Ouest : Av du Capitaine Glamer, Nord/Ouest : Bd. Victor Hugo, Nord/Est : rue des Rosiers, Est : Rue Gambetta, rue Charles Schmidt

Rosiers – les Puces

Limites : Ouest : rue Charles Schmidt, Nord/Ouest : Rue Gambetta, rue Dieumegard, Nord/Est : rue du Dr. Bauer, Est : Av. Michelet

Mairie – Godillot – Landy

Limites : Nord/Ouest : Bd. Victor Hugo, Nord : rue du Landy, Est : Av. Michelet, Sud/Est : rue Dieumegard, voies SNCF, Sud/Ouest : rue des Rosiers

Debain -  Michelet – Bauer

Toute le secteur à l’est de l’Avenue Michelet, rue du Dr/ Bauer, voies, SNCF, avenue Michelet

 

Tendance  politique

Gauche ; la victoire-surprise de l’UMP aux élections de 2014 a mis fin à presque 60 ans de domination du Parti Communiste dans la ville

Maire : William Delannoy  (UMP), depuis 2014.

Résultat des dernières élections municipales (2014) :

1er tour:

  • William DELANNOY (UMP) : 34,87%
  • Jacqueline ROUILLON (PCF) : 31,56%
  • Karim BOUAMRANE (PS) : 26,98%
  • Elodie LECOCQ (Extrême Gauche) : 2,49%
  • Albert KALAYDJIAN (Centristes) : 2,48%
  • Alain AUBRY (Extrême Gauche) : 1,59%

2ème tour :

  • William DELANNOY (UMP) : 53,16%
  • Jacqueline ROUILLON (PCF) : 46,83%

Résultat des dernières élections présidentielles (2012) : F. Hollande : 73,5%, N. Sarkozy : 26,5%

Démographie 

La ville de Saint-Ouen compte plus de 47.000 habitants, en forte hausse depuis 1999 lorsqu’elle en comptait moins de 40.000. Les constructions de nouveaux logements, ainsi que l’amélioration progressive de l’image de la ville avec l’installation de nombreuses entreprises ont depuis attiré de nouveaux habitants. Ceux-ci restent, en moyenne, plutôt pauvres, puisque le revenu médian par unité de consommation dans la ville n’est que d’environ 14200€ ; c’est plus que Saint-Denis, mais moins que Montreuil et comparable à d’autres villes réputées pauvres comme Evry.

 

La population est plutôt jeune : avec toutes les classes d’âge jusqu’à 45 ans sont surreprésentées par rapport à aux moyennes nationales. La situation s’inverse au-dessus, et les plus de 60 ans ne représentent plus que 13,8% de la population pour une moyenne nationale de plus de 23%.

 

Fort logiquement pour une ville populaire, on y trouve un nombre important d’ouvriers (14,2% contre 12,8% de moyenne nationale) et d’employés (22,4% contre 16,4%). La population de cadre s n’est que d’environ 9,8% de la population ; si c’est peu pour la région parisienne, c’est toutefois plus que la moyenne nationale. Il est à noter aussi que cette population a presque doublé en 10 ans. Le taux de chômage reste quant à lui important, à près de 20%.

Cadre de vie

Ville typique de la banlieue populaire nord de Paris, Saint-Ouen offre un paysage urbain diversifié, avec un mélange de cités HLM des années 1950 à 1970 (le taux de logements sociaux dépasse les 33%), de quartiers de type « faubourg », composés d’immeubles anciens, de pavillons ouvriers et de vieux entrepôts (plus d’un tiers du parc immobilier de la ville date d’avant 1949), mais aussi de secteurs récents ou en cours de construction. Les maisons sont rares (à peine 5% des logements) et les petits logements prédominent (plus de la moitié sont des studios et des 2-pièces et seulement 17% ont 4-pièces ou plus).

 

Les secteurs les plus recherchés de la ville se trouvent autour du métro Garibaldi, dans les quartiers Hugo – Payret – Zola ou Garibaldi – Ottino – Porte de Saint-Ouen ou certaines rues anciennes ont des airs de quartier populaire parisien, agrémenté en plus de quelques rues pavillonnaires. A noter toutefois la présence d’une cité assez importante (cité Vaillant – Péri). Le secteur de la gare RER C est assez recherché pour ses logements récents. La proximité immédiate de Paris est marquée par des nombreux sièges sociaux d’entreprises.

 

Le quartier des docks est en plein reconstruction et il devrait à terme voir sortir de terre pas moins de 4000 logements « écologiques » (dont 40% sociaux), 300.000m² de bureaux ainsi que des équipements publics. Sur papier il s’agit d’une belle réalisation, mais l’opération n’est pas complétement sans risque : la densité du quartier sera importante, avec des immeubles d’une dizaine d’étages et le taux important de logements sociaux peut rendre assez incertaine l’évolution à long terme du quartier.

 

Les autres quartiers proches de Paris (Rosiers – Les Puces et Debain-Michelet-Bauer) sont également assez recherchés, bien que la proximité immédiate de Paris apporte des nuisances liés principalement au marché aux puces. Le quartier des Rosiers a toutefois l’avantage d’être dépourvu de grande cité HLM

 

Dans les quartiers plus éloignés, celui de la mairie et surtout du Vieux Saint-Ouen ce sont les cités HLM faites de barres et de tours qui prédominent, bien que côté mairie on trouve aussi, un peu cachées, quelques rues plutôt agréables, voire pavillonnaires.

 

La réputation de sécurité de la ville est plutôt mauvaise. Elle est réputée abriter de nombreux trafics de stupéfiants. Ce phénomène touche, de manière permanente ou sporadique, plusieurs endroits de la ville, comme la plupart des cités (dans le vieux Saint-Ouen, la cité Cordon près de la mairie, Charles Schmidt, Michelet, Arago…) mais aussi parfois en pleine rue. Il apporte un lot important de désagrément : violences, bruit, occupation des parties communes des résidences, présence d’armes…). C’est l’importance de ce phénomène qui a fait sans doute que Saint-Ouen soit classée Zone de Sécurité Prioritaire dès la création de ce dispositif ; la ZSP inclut les secteurs suivants : Saint-Ouen : Cité Gordon, cité du 8 mai 1945, Soubise, Dahenne, Schmidt, Paul Vaillant, 32 rue Emile Zola.

 

Ville proche de Paris, Saint-Ouen ne manque pas de commerces. Il y a deux supermarchés Monoprix assez proches l’un de l’autre (rue Charles-Schmidt proche de Paris et Av. Gabriel-Péri) ainsi qu’un réseau de supermarchés de moindre importance et commerces de proximité qui couvrent tous les quartiers. A proximité, on trouve un hypermarché Leclerc, situé dans la ville voisine de Clichy. La principale rue commerçante (hors marché aux puces) est l’avenue Gabriel-Péri ou l’on trouve une gamme assez variée de boutiques et restaurants. La ville est dotée de 2 marchés : Ottino (rue Ottino, le mardi, vendredi et dimanche matin) et Landy (mercredi et samedi matin), sans omettre le marché aux Puces (ouvert le samedi, dimanche et lundis).

 

Proche de Paris et très urbanisée, la ville de Saint-Ouen dispose de peu d’espaces verts ; l’ouverture fin 2013 du Grand Parc, dans le quartier des Docks vient quelque peu améliorer cette situation. En revanche, la ville dispose d’une infrastructure sportive développée, avec pas moins de 5 stades et ensembles sportifs, des gymnases, un centre nautique ainsi qu’une patinoire.  Bien qu’à deux pas de Paris et de ses nombreuses opportunités de sorties, la ville possède aussi quelques lieux culturels de proximité, dont un cinéma d’arts et d’essais avec deux salles (L’Espace 1789), un conservatoire municipal, un réseau de médiathèques,…

Vie pratique

Le grand avantage de Saint-Ouen est lié à son emplacement, à proximité immédiate de Paris et au cœur du réseau de transport urbain. La ville bénéficie de deux stations de la ligne 13 du métro (Garibaldi et Mairie de Saint-Ouen) ainsi qu’une station RER C. Les habitants de l’est de la commune peuvent accéder aussi, moyennant un peu de marche à pieds, à la ligne 4 (Porte de Clignancourt) ou au RER D (Stade de France). Par la route on accède rapidement au Boulevard périphérique de Paris, et aux autoroutes A1 et A86.

 

Cette bonne desserte en transports permet d’accéder facilement aux bassins d’emploi de Paris. Par ailleurs, on trouve de nombreuses opportunités d’emploi sur place, car de nombreuses sociétés se sont installées dans la ville dont Danone, Citroën, ou encore L’Oréal. De nouveaux immeubles de bureaux seront par ailleurs construits dans le quartier des Docks. Les villes voisines de Saint-Denis ou Gennevilliers disposent également de zones d’activités assez importantes.

 

La ville de Saint-Ouen dispose de 8 crèches, dont 3 municipales, 4 départementales et une privée, qui couvrent, selon les estimations environ 15% du nombre d’enfants de moins de 3 ans.

 

On trouve à Saint-Ouen dispose de 10 écoles maternelles et 10 écoles élémentaires publiques. La ville propose des accueils périscolaires le matin à partir de 7h30 et le soir jusqu’à 18h30, ainsi que des accueils de loisirs le mercredi après-midi et les vacances scolaires.

 

Saint-Ouen possède une réputation assez peu flatteuse concernant le niveau de ses établissements scolaires. Ainsi, les 3 collèges de la ville, MicheletJean-Jaurès et Joséphine Baker, sont tous classés en Réseau d’Education Prioritaire et affichent des taux de réussites modestes à l’examen du brevet. C’est le même constat pour les deux lycées, Auguste Blanqui (général et technologique) et Marcel Cachin qui affichent des taux de réussite au bac de 74% respectivement 63%. A noter qu’il n’y a aucun établissement d’enseignement privé à Saint-Ouen.

 

Le niveau des  impôts locaux à Saint-Ouen sont, en valeur, dans la moyenne du département de la Seine-Saint-Denis, moins élevés qu’à Montreuil ou Saint-Denis, mais au-dessus des « bons » élèves tels que Neuilly-sur-Marne ou Drancy. Avec un taux de 19,63% pour la taxe d’habitation et de 25,72% pour la taxe foncière elle affiche pourtant des taux assez faibles par rapport à d’autres communes du département.

 

Il est à noter qu’une partie de la ville est concernée par le risque d’inondation : c’est le cas d’une grande partie du quartier des Docks (les cartographies précises sont disponibles sur le site internet de la préfecture de la Seine-Saint-Denis). La commune est également concernée par le risque lié aux anciennes carrières, mais seulement sur une petite superficie située en limite du Vieux Saint-Ouen (la cartographie est disponible ici), ainsi que par un risque moyen lié au retrait-gonflement d’argiles sur une large moitié sud-est.

 

 

Prix de l’immobilier

Cette rubrique a été mise à jour : 08/09/2014. Les derniers prix moyens des transactions (1er trimestre 2014) pour les appartements, communiqués par la chambre des notaires, étaient de 4070 €/m²

Ville du « neuf-trois », Saint-Ouen est, aidée par sa proximité de Paris, sa desserte en transports, et certaines opérations de rénovation, victime d’un certain phénomène de mode qui a fait monter les prix malgré les efforts de l’ancienne municipalité communiste qui n’hésitait pas à faire usage de son droit de préemption pour essayer de les faire baisser. La commune reste toutefois l’une des villes limitrophes de Paris les moins chères.

 

Premiers prix 

Les logements les moins chers au m² à Saint-Ouen sont les 3-pièces. Pour en trouver autour de 3000€ / m² il faut prospecter dans les immeubles des années 1960 à 1970 des quartiers  moins prisés, tel le Vieux Saint-Ouen ou un 70m² vaut aux alentours de 200.000€. Il faudra toutefois faire attentions au montant de charges et passer à la loupe les finances de la copropriété pour s’assurer qu’elle n’est pas en difficulté. En s’approchant de Paris les prix, même pour ce type de bien monte de 10 à 20%, même pour des biens à rénover. Et il faut compter plutôt 3500€ / m² pour un 3-pièces ancien sans grand charme, d’une cinquantaine de m² comme on en trouve par exemple autour de la mairie.

Petites surfaces rares et chères 

Les studios sont rares à Saint-Ouen et recherchés, car ils se louent bien auprès des jeunes et étudiants. Résultat : il faut environ 4500€ / m² pour acquérir un studio ancien d’une vingtaine de m² autour de la mairie ou des puces et même plus de 5000€ / m² pour un bien plus récent proche du métro Garibaldi. Il n’y a aucun studio neuf actuellement sur le marché. Pour les deux-pièces le marché est moins tendu, mais on ne descend en dessous des 4000€ / m² que pour les biens anciens à rénover totalement. Avis aux amateurs, me m² récent n’est pas forcément plus cher : on trouve à proximité de Paris ou autour de la mairie des appartements de 40 à 45m² en dessous de 180.000€.

Des moyennes superficies pas (très) chères

Les 3 et 4 pièces sont moins chères à Saint-Ouen que les petites, avec un prix inférieur à 4000€ / m² pour la plupart des biens anciens et même récents dans les quartiers comme la mairie ou le secteur des puces. A noter que les grands appartements sont extrêmement rares dans le parc privé de la ville.

Le « must de la ville » : entre Garibaldi et le RER C

Ce secteur est le plus recherché de la ville car un peu à l’écart des cités HLM et récemment rénové. Cette situation permet de maintenir des prix supérieurs à 4000€ / m² pour les 3 et 4 pièces anciens en bon état, sauf dans les tours des années 1970. Ainsi, en limite de Clichy, un 85m² récent peut se négocier entre 400 et 450.000€

Des maisons à prix discount 

Saint Ouen offre une des maisons les moins chères parmi les villes limitrophes à Paris et desservies par le métro. Il faut tout de même compter au moins 330 à 350.000 pour une maison ouvrière de 70m² avec cour ou jardinet. Près de la mairie, il faut compter au minimum 500.000€ pour une maison familiale de 120m² en bon état avec un petit jardin et à Garibaldi le prix peut même augmenter encore de 10 à 20%. Certaines maisons bourgeoises anciennes de 150 à 200m² s’affichent même entre 600 et 700.000€, bien que les jardins de plus de 200m² sont pratiquement inexistants à Saint-Ouen.

Du neuf aux Docks 

L’offre neuve à Saint-Ouen est actuellement très importante et concentrée dans le quartier des Docks. Les prix sont plutôt raisonnables : un 2-pièces d’une cinquantaine de m² s’affiche environ 230.000€, un 3-pièces débute à 245.000€ pour 58m² et un 5-pièces de 93m² est affiché par Bouygues Immobilier sous la barre de 4000€/m², à 360.000€. La contrepartie ? Un investissement qui reste risqué : le quartier affiche un taux de logements sociaux de 40% et la configuration du quartier, avec ses tours de 10 étages, n’est pas sans rappeler certains grands ensembles des années 1970.

 

Prix de l’immobilier
Cette rubrique a été mise à jour : 08/09/2014. Les derniers prix moyens des transactions (1er trimestre 2014) pour les appartements, communiqués par la chambre des notaires, étaient de 4070 €/m²
Ville du « neuf-trois », Saint-Ouen est, du fait de sa proximité de Paris, sa desserte en transports, et de certaines opérations de rénovation, victime d’un certain phénomène de mode qui a fait monter les prix, malgré les efforts de l’ancienne municipalité communiste qui n’hésitait pas à faire usage de son droit de préemption pour essayer de les faire baisser. La commune reste toutefois l’une des villes limitrophes de Paris les moins chères.

 

Premiers prix : Les logements les moins chers au m² à Saint-Ouen sont les 3-pièces. Pour en trouver autour de 3000€ / m² il faut prospecter dans les immeubles des années 1960 à 1970 des quartiers  moins prisés, tel le Vieux Saint-Ouen ou un 70m² vaut aux alentours de 200.000€. Il faudra toutefois faire attention au montant de charges et passer à la loupe les finances de la copropriété pour s’assurer qu’elle n’est pas en difficulté. En s’approchant de Paris les prix, même pour ce type de bien, montent de 10 à 20%, y compris pour des biens à rénover. Et il faut compter plutôt 3500€ / m² pour un 3-pièces ancien, sans grand charme, d’une cinquantaine de m² comme on en trouve par exemple autour de la mairie.

Petites surfaces - rares et chers : Les studios sont rares à Saint-Ouen et recherchés, car ils se louent bien auprès des jeunes et étudiants. Résultat : il faut environ 4500€ / m² pour acquérir un studio ancien d’une vingtaine de m² autour de la mairie ou des puces et même plus de 5000€ / m² pour un bien plus récent proche du métro Garibaldi. Il n’y a aucun studio neuf actuellement sur le marché. Pour les deux-pièces, le marché est moins tendu, mais on ne descend en dessous des 4000€ / m² que pour les biens anciens à rénover totalement. Avis aux amateurs, le m² récent n’est pas forcément plus cher : on trouve à proximité de Paris ou autour de la mairie des appartements de 40 à 45m² en dessous de 180.000€.

Des moyennes superficies pas (très) chères : Les 3 et 4 pièces sont moins chères à Saint-Ouen que les petites, avec un prix inférieur à 4000€ / m² pour la plupart des biens anciens et même récents dans les quartiers comme la mairie ou le secteur des puces. A noter que les grands appartements sont extrêmement rares dans le parc privé de la ville.

Le « must de la ville » : entre Garibaldi et le RER C : Ce secteur est le plus recherché de la ville car un peu à l’écart des cités HLM et récemment rénové. Cette situation permet de maintenir des prix supérieurs à 4000€ / m² pour les 3 et 4 pièces anciens en bon état, sauf dans les tours des années 1970. Ainsi, en limite de Clichy, un 85m² récent peut se négocier entre 400 et 450.000€

Des maisons à prix discount : Saint Ouen offre quelques maisons parmi les moins chères des villes limitrophes à Paris et desservies par le métro. Il faut tout de même compter au moins 330 à 350.000 pour une maison ouvrière de 70m² avec cour ou jardinet. Près de la mairie, il faut disposer d’au minimum 500.000€ pour une maison familiale de 120m² en bon état avec un petit jardin et à Garibaldi ce prix peut même augmenter encore de 10 à 20%. Certaines maisons bourgeoises anciennes de 150 à 200m² s’affichent entre 600 et 700.000€, bien que les jardins de plus de 200m² soient pratiquement inexistants à Saint-Ouen.

Du neuf aux Docks : L’offre neuve à Saint-Ouen est actuellement très importante et concentrée dans le quartier des Docks. Les prix sont plutôt raisonnables : un 2-pièces d’une cinquantaine de m² s’affiche environ 230.000€, un 3-pièces débute à 245.000€ pour 58m² et un 5-pièces de 93m² est affiché par Bouygues Immobilier sous la barre de 4000€/m², à 360.000€. La contrepartie ? Un investissement qui reste risqué : le quartier affiche un taux de logements sociaux de 40% et la configuration du quartier, avec ses tours de 10 étages, n’est pas sans rappeler certains grands ensembles des années 1970.

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30 juillet 2014 3 30 /07 /juillet /2014 07:14
Généralités

Située à une vingtaine de kilomètre de Paris, Lognes est une ville nouvelle qui fait partie de l’agglomération de Marne-la-Vallée ; elle s’est développée dans les années 1980 et 1990, lorsqu’elle est passée de 250 à environ 15000 habitants. Malgré la distance assez importante de Paris, la ville bénéficie d’une bonne desserte par le RER comme par la route. Malgré une architecture d’une esthétique discutable, spécifique aux villes nouvelles de cette période, elle concilie assez bien zones résidentielles, zones d’activités et nombreux espaces verts. A noter que la ville est également connue pour sa forte communauté asiatique (d’origine vietnamienne, laotienne ou encore cambodgienne), estimée selon les observateurs entre un quart et la moitié des habitants.

Plan de la ville de Lognes

Quartiers

Mandinet Nord

Secteur au nord des voies du RER et délimité à l’est par le cours des lacs et la rue Jean Scarron

Tour d’Auvergne

Secteur au nord des voies du RER et délimité à l’ouest par le cours des lacs et la rue Jean Scarron

Mandinet Sud

Limites : nord : voies du RER, est : rue Gabriel, Sud : Bd. du Segrais, Sud/Ouest : bd du Mandinet,

Segrais

Limites : Nord : voies du RER ; Ouest : rue Gabriel, Sud ; Bd ; du Segrais

Bois de la Grange - Village de Lognes

Limites : Nord/Est : Bd. du Mandinet, Sud : Autoroute A4, Bd du Segrais,

ZAE du Mandinet – Paris EST

Limites : Tout le secteur au sud de l’autoroute A4

 

Tendance  politique

Gauche

Maire : Michel RICART (PS), depuis 1989.

Résultat des dernières élections municipales (2014) :

  • Michel RICART (PS) : 59,16%
  • Francis PHOMNUANSY (UMP) : 30,07%
  • Cuong PHAM PHU (Verts) : 10,76%

 

Résultat des dernières élections présidentielles : F. Hollande : 62,46%, N. Sarkozy : 37,54%

 

Démographie 

La ville de Lognes compte 14500 habitants. Avec un revenu médian par unité de consommation de 18250€, Lognes se situe juste au-dessus de la moyenne nationale, mais en dessous de celle de la région parisienne. Les habitants sont en grande partie jeunes, avec notamment une classe d’âge 15-29 ans très supérieure à la moyenne nationale (27% contre 18,6%). Les classes 0 – 14 ans et 30 – 44 ans sont également en surnombre ; en revanche, on ne retrouve que 7,8% de 60 – 74 ans (14,2% de moyenne nationale) et 1,5% de plus de 75 ans (contre 8,9%) : on ne vient pas à Lognes pour y passer ses vieux jours et on a plutôt tendance à la quitter à la retraite.

 

La répartition de population active confirme que Lognes est avant tout une ville populaire : on y trouve surtout des d’employés (26% contre 16% de moyenne nationale) et des professions intermédiaires (18% contre 13,2%). Les ouvriers y sont également bien représentés (14,3%). On ne compte que 10,5% de cadres, certes plus que la moyenne nationale (8,8%) mais assez peu pour la région parisienne.

 

Cadre de vie

Lognes est un exemple typique de ville nouvelle des années 1980 : en effet, 70% du parc immobilier a été construit entre 1975 et 1990. Il se compose principalement d’immeubles de taille assez réduite (généralement entre 3 et 6 étages) et d’une architecture qui recherche (parfois inutilement d’ailleurs) l’originalité. Les logements sont plutôt de grande taille : 55% ont au moins 4 pièces. En revanche, les maisons individuelles, pour la plupart jumelées, ne représentent que 23% des logements, ce qui est très peu pour la grande banlieue : c’est le prix à payer pour la bonne desserte en transports dont bénéficie la ville.

 

Le secteur le plus résidentiel de la ville se trouve dans le secteur du Bois de la Grange – Village ; c’est le plus pavillonnaire de la ville tout en bénéficiant de la proximité du bois et en restant à une distance raisonnable de la gare. Les quartiers du Mandinet (sud et nord), Tour d’Auvergne et Segrais sont les quartiers résidentiels de la ville nouvelle et se ressemblent beaucoup entre eux, avec des grandes avenues bordées d’immeubles, des lotissements de maisons sans jardin ou presque et des espaces verts généreux.  Le taux de logements sociaux de la ville est moyen, à 28% ; les HLM sont répartis sur l’ensemble de la ville.

 

La réputation de sécurité de la ville est moyenne. Il n’y a pas à Lognes de grande cité qui concentre les problèmes, mais des faits divers qui entretiennent un sentiment d’insécurité, notamment du trafic de drogue et des bagarres entre des bandes qui ont été signalées autour de la gare RER ou dans les secteurs à forte concentration d’immeubles, comme le Bd. Camille Saint-Saëns ou encore des cambriolages à répétition.

 

Ville entièrement nouvelle, Lognes donne parfois une impression de froideur et de manque de vie. Les rues commerçantes animées manquent, ainsi que les marchés, mais on y trouve quelques commerces de proximité dans certains quartiers résidentiels (cours des Lacs, Bd. Camille Saint-Saëns, Cours des Petites Ecuries). Le supermarché le plus important de la ville, communauté asiatique oblige, est Tang Frères, situé non loin de la gare RER. Pour des courses plus importantes, il n’y a pas d’autre solution que le centre commercial Bay 2 situé dans la ville voisine de Torcy.

 

Ville nouvelle, Lognes est dotée de nombreux espaces verts, ainsi que de 3 plans d’eau, sans omettre le Bois de Lognes, situé à l’ouest de la ville. Si le nombre d’équipements culturels est relativement limité, la ville dispose toutefois d’une médiathèque dotée de 40.000 documents et d’une ludothèque. D’autres équipements sont partagés avec les autres villes de l’agglomération de Val-Maubuée, comme le conservatoire, situé dans la ville voisine de Noisiel (une annexe est située à Lognes) ou la scène nationale de la Ferme du Buisson, situé également à Noisiel, qui propose une salle de théâtre de 800 places, deux salles de cinéma et un centre d’art. Un multiplexe cinématographique CGR avec 16 salles se trouve également dans la ville voisine de Torcy.

 

Vie pratique

Le grand avantage de Lognes est la desserte en transports, qui ferait presque oublier l’éloignement important par rapport à Paris. Le RER A (un train toutes les 5 minutes environ en heures de pointe) met Lognes à 25’ de la Gare de Lyon et à 37 minutes de La Défense. En voiture, la ville est desservie par l’autoroute A4. La Francilienne, en direction de l’aéroport Charles de Gaulle et la N104 en direction de Pontault-Combault et de l’A5 sont également accessibles rapidement.

 

Si les bassins d’emploi de Paris et La Défense sont accessibles facilement, des opportunités d’emploi à proximité existent également. Sur le territoire de la commune il y a environ 15.000 emplois : la commune est le siège de Conforama ; elle abrite également un site important du fabricant de cigarettes Altadis, une plate-forme de tri de La Poste, des centres informatiques, des plates-formes logistiques…). Les villes voisines de l’agglomération de Val-Maubuée abritent également des entreprises importantes et le cœur de Marne-la-Vallée avec sa locomotive économique qui est le parc Disney n’est pas très loin.

 

La ville de Lognes dispose de services municipaux globalement de bonne qualité. Avec près de 160 places en crèche, l’offre n’est certes pas suffisante mais elle est tout de même conséquente. 5 groupes scolaires (maternelle et élémentaire) desservent l’ensemble des quartiers. Des accueils périscolaires sont proposés à partir de 7h le matin et jusqu’à 19h le soir, le mercredi après-midi après l’école et pendant les vacances scolaires. Lognes compte deux collèges, La Mailliere et le Segrais ; les résultats affichés sont un peu au-dessus de la moyenne nationale pour le premier mais en dessous pour le deuxième. L’unique lycée de la ville, Emiliy Brontë, affiche des résultats très bons au bac général (100% de réussite en série ES et 96% en série S) et assez corrects en bac technologique (entre 84 et 89% selon les sections).

 

Le niveau des  impôts locaux à Lognes est élevé, aussi bien en terme de taux (17,2% pour la taxe d’habitation, plus de 32% pour la taxe foncière) qu’en terme de valeur absolue. Ce niveau s’explique par des logements plutôt grands et récents et un niveau de services publics relativement élevé. Il peut néanmoins surprendre dans la mesure où la commune est siège de nombreuses entreprises qui apportent également des taxes.

 

Prix de l’immobilier

Cette rubrique a été mise à jour : 30/07/2014. Les derniers prix moyens des transactions (1er trimestre 2014) pour les appartements, communiqués par la chambre des notaires, étaient de 2680 €/m²

Les prix immobiliers de la ville de Lognes sont relativement modérés pour la région Parisienne, compte tenu notamment de sa bonne desserte en transports. Elle reste néanmoins plus chère que la moyenne du département de Seine-et-Marne.

 

Premier prix : Une fois n’est pas coutume, les appartements les moins chers se trouvent dans une copropriété des années 2000, située à l’angle de la rue de la Tour d’Auvergne et du cours des lacs, en limite de Torcy. L’explication se trouve dans la taille très réduite des logements : 32m² pour un 2-pièces (compter environ 110 à 120.000€) et 50m² pour un 3-pièces (moins de 150.000€)

 

Bonnes affaires : A superficie égale, les biens des années 1980 et 1990 sont moins chers que ceux des années 2000. De plus, ils offrent souvent les mêmes prestations : terrasses, parking ou box…. Si, après vérification, la copropriété ne présente pas de difficulté particulière (impayés, dégradations) il y a des chances que ce soit plutôt une bonne affaire. Pour un 2-pièces, compter 120.000€ maximum pour 40m² et autour de 150.000€ pour un 50 à 55m². Un 3-pièces de 60 à 70m² pourra se négocier entre 175 et 195.000€, un 4-pièces (souvent en duplex) de 80 à 90m² entre 200 et 230.000€ tandis qu’un 5-pièces de 120m² ne dépassera pas les 250.000€. Des maisons de lotissement de 90 à 100m² peuvent se négocier 270 à 280.000€ s’ils ne disposent que d’un très petit jardin (100 à 150m² de terrain) et 300 à 320.000 avec un terrain de 250m² environ

 

Du récent à prix discount : Plusieurs copropriétés des années 2000 proposent des appartements à des prix assez modérés. Si elles sont bien situées, leur standing n’est pas toujours meilleur que celui des résidences plus anciennes. Pour un studio compter 100 à 110.000€. La résidence « La Tour d’Auvergne », située proche de Torcy propose des 2-pièces de 38m² pour 150 à 160.000€, des 3-pièces de 57m² pour 190 à 200.000€ et des 4-pièces de 75m² pour environ 230.000€. Proche du RER de Lognes, allée du Haras, une résidence des années 2005 propose des 2-pièces de 47m² pour environ 160.000€, des 3-pièces de 58m² pour 200.000€ et des 4-pièces de 78m² pour 240 à 250.000€

 

Un coup de cœur : Il est assez difficile d’avoir un coup de cœur à Lognes, ou l’acquisition d’un logement est avant tout un acte réfléchi. Pour un budget de 370 à 400.000€ on peut néanmoins s’offrir une belle maison de 120 à 140m² sur 400m² de terrain ou plus dans un quartier pavillonnaire pas très loin de la forêt et du RER.

 

Un peu de neuf : Il y a deux programmes neufs en cours de commercialisation à Lognes : Côté Lac (proche Torcy) et « Clos du Parc » (Bd. du Segrais). Le premier est déjà largement commercialisé (reste un 3-pièces proposé 219.000€), tandis que le deuxième propose des 2-pièces de 44m² pour 202.000€, des 3-pièces de 65m² pour 250.000€, des 4-pièces de 83m² pour 299.000

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18 juin 2014 3 18 /06 /juin /2014 06:32
Généralités

La ville de Montrouge est située dans la prolongation du 14ème arrondissement de Paris (dont une partie importante en faisait rattachée jusque dans le 19ème siècle), avec lequel elle partage de nombreuses caractéristiques sociologiques. Sa position, avec une desserte intéressante en transports en commun (deux stations de métro) et l’absence de problèmes sociaux majeurs en font une ville plutôt attractive, malgré un passé populaire dont les traces sont encore bien présentes. Cette attractivité est telle que la densité de population est extrêmement élevée (5ème ville de France, dépassant de loin celle du 14ème arrondissement de Paris). La ville continue d’ailleurs d’attirer de nouveaux habitants, au fil des nouveaux aménagements qui remplacent depuis plus d’une vingtaine d’années des anciennes friches industrielles.

 

Quartiers
  • Les portes de Montrouge (limites : Nord : Bd. Périphérique, Ouest : RD906, Sud : Av de la Paix, rue Sylvine Candas, Est : Av de la République)
  • Village Jean-Jaurès (limites : Nord : Av de la Paix, rue Sylvine Candas, Ouest : RD906, Sud :Av Verdier, Rue Marcel Sembat, rue Périer, Est : Av de la République)
  • Haut Mesnil - Grand Sud (limites : Nord : Av Verdier, Rue Marcel Sembat, rue Périer, Ouest : RD906, Sud : Ville de Bagneux, Est : Av de la République)
  • Le Vieux Montrouge (limites : Nord: Bd. Périphérique, Ouest : Av de la République, Sud : Av Verdier, Av Gambetta, Est : Av Aristide Briand)
  • Boileau - Ferry (limites : Nord : Av Verdier, Av Gambetta, Ouest :  Av de la République, Sud : ville de Bagneux, Est : Av Aristide Briand)
  • Vanne (limites : toute le secteur à l'est de l'av Aristide Briand)

Plan de la ville de Montrouge

Orientation politique

Centre

Jean-Loup METTON (UDI) est maire depuis 1994. Il a été réélu en 2014 avec 61,65% au premier tour.

Lors de la présidentielle 2012, François Hollande a obtenu 58,23% au deuxième tour.

Démographie

Avec une superficie très limitée, d’à peine 200Ha, Montrouge abrite plus de 48000 habitants. Leur profil est assez proche des habitants du 14ème arrondissement de Paris, avec un revenu médian par unité de consommation de 25500€ (26400 pour Paris 14ème), assez confortable par rapport à la moyenne nationale (autour de 18.000€), mais pas exceptionnel pour le département des Hauts de Seine.

 

Montrouge est une ville anciennement populaire, avec un fort passé ouvrier. Néanmoins, elle est actuellement peuplée principalement de cadres (26% de la population active contre 8,8%de moyenne nationale). Les professions intermédiaires sont aussi surreprésentées (18% contre 13% de moyenne nationale), au détriment des ouvriers (5% seulement) et des retraités (18,5% contre une moyenne nationale de 26,4%).

 

La classe d’âge la plus importante est celle entre 30 et 45 ans (26% pour 19% de moyenne nationale), jeunes actifs aisés qui font un choix de raison afin de profiter de la proximité de Paris et des transports… mais ne s’y éternisent pas : les classes d’âge au-dessus de 60 ans sont d’autant sous-représentées.

Cadre de vie

Montrouge offre un parc immobilier très diversifié : 29% du parc date d’avant 1949, un tiers environ a été construit entre 1950 et 1974 et plus d’un quart après 1990. Les maisons individuelles, comme partout en petite couronne de Paris, se font en revanche rares : moins de 4% du parc immobilier.

 

Le standing des logements est assez variable. Les logements anciens et semi-récents sont souvent populaires, et les barres d’immeubles se mélangent souvent avec les résidences de standing. Les logements récents sont le plus souvent de très bon standing.

 

Le niveau de sécurité de la ville est globalement bon ; toutefois des phénomènes liés aux bandes des jeunes et au trafic de stupéfiants, avec occupation des halls d’immeubles sont assez courants ; le quartier du Haut-Mesnil et Jean-Jaurès sont les plus concernés, mais pas forcément les seules.

 

Le cœur de la ville se situe autour de l’avenue de la République qui parcourt la ville du nord au sud. C’est le secteur de la mairie qui est le plus recherché ; outre la proximité de la nouvelle station de métro (ligne 4) on trouve ici l’on trouve la plupart des commerces de proximité de la ville, grandement redynamisés avec l’arrivée du métro.

 

En s’éloignant de l’avenue de la République vers l’ouest, la ville devient de plus en plus populaire. Ainsi, dans les quartiers Haut-Mesnil-Grand-Sud et à l’ouest du quartier Village Jean-Jaurès on trouve des nombreuses cités HLM datant des années 1930 à 1960. Ici le taux de logements sociaux est double par rapport à la moyenne de la ville (qui est de 20%) et les problèmes sociaux réels ; le collège du secteur (collège du Haut-Mesnil) affiche un taux de réussite au brevet très inférieur à la moyenne nationale. Le secteur est « sauvé » un peu par la proximité du métro (station Chatillon-Montrouge sur la ligne 13) et de quelques commerces autour de celui-ci.

 

Entre les avenues de la République et Aristide-Briand, on trouve les quartiers du Vieux-Montrouge et Boileau-Ferry, qui offrent un paysage urbain assez classique et de bonne qualité dans son ensemble. La densité baisse au fur et à mesure qu’on s’éloigne de Paris ; si elle est très forte dans le secteur animé autour de la mairie, dans le sud de la ville on trouve une grande partie des maisons individuelles que compte la commune. Dans ce même secteur on trouve aussi la résidence Buffalo, œuvre de l’architecte Ferdinand-Pouillon, qui déploie ses 466 appartements dans d’interminables barres d’immeubles auxquelles la pierre de taille donne néanmoins une certaine classe. Au sud de la ville, en limite de Bagneux a vu le jour un quartier récent, avec des copropriétés de taille assez importante, organisés autour d’un square (square Messier).

 

Ville très dense, Montrouge ne dispose pratiquement pas d’espaces verts (2 ha seulement). Elle propose en revanche nombre d’équipements sportifs (un centre aquatique, deux stades et plusieurs gymnases) et culturels (un conservatoire intercommunal avec 950 élèves, un espace culturel « Le Beffroi » avec un espace d’expositions et deux salles de plus de 700 et 200 places, un centre socio-culturel « Michel Colucci » proposant des cours de danse, musique et arts plastiques, ainsi qu’un cinéma de 160 places

Vie pratique

Montrouge est très bien desservie par les transports en commun. Les habitants du centre-ville disposent depuis peu d’une station de métro (ligne 4, dont deux nouvelles stations ouvriront d’ici 2019 : une au sud de la ville et une deuxième dans la commune voisine de Bagneux) et se retrouvent ainsi à 10’ de Montparnasse et 20’ de Châtelet. Au sud-ouest de la ville, la station Châtillon-Montrouge n’est qu’à 10’ de Montparnasse et 20’ des Champs-Elysées, tandis que les stations « Gentilly » et « Laplace » sur le RER B sont accessibles aux habitants de l’est de la ville. Tout cela est fort pratique pour aller travailler à Paris intra-muros, à moins de travailler sur place, car la commune abrite plusieurs sièges de sociétés importantes (Crédit Agricole, Bayard, Cadbury, ST Microelectronics, Sanofi-Aventis, Pfizer…)

 

Ville très compacte, Montrouge offre des services globalement de bonne qualité. L’offre de garde pour les tout petits est assez conséquente (plus de 500 places en crèche et près de 200 en jardin d’éveil), bien que pas suffisante compte tenu de l’afflux de population ces dernières années. La ville dispose de 8 écoles maternelles et 7 écoles élémentaires publiques (garderie du matin dès 7h30 et le soir jusqu’à 19h) et des centres de loisirs pour le mercredi après-midi et les vacances scolaires avec les mêmes horaires. Une école des sports est également disponible le mercredi après-midi et pendant les vacances scolaires de 8h30 à 18h. Il y a également une école privée (Jeanne d’Arc, catholique sous contrat), proposant des classes depuis la maternelle jusqu’au lycée. Ce n’est hélas pas pour la réputation de ses établissements scolaires qu’on choisira d’habiter Montrouge. En effet, les deux lycées publics, Maurice-Genevoix (général) et Jean-Monnet (professionnel) affichent des taux modestes de réussite au bac (79% respectivement 63%) ; il n’y a guère que dans le privé que Jeanne d’Arc affiche un taux de 93%, mais c’est au prix d’une sélection sans pitié (le taux d’accès de la seconde au bac n’est que de 52%). A noter la présence d’une importante école juive, Yaguel Yaacov, qui propose des classes de maternelle et primaire.

 

Pour les impôts locaux, la ville se classe parmi les plus raisonnables du département des Hauts de Seine, aussi bien pour la taxe d’habitation que pour la taxe foncière, malgré une augmentation assez forte depuis quelques années.

 

Loin des cours d’eau, la ville de Montrouge n’est pas située en zone inondable ; une grande partie de la commune est concernée par le risque lié à la présence d’anciennes carrières sous-terraines (en savoir plus).

http://autre-blog-immobilier.over-blog.com/2014/06/marche-immobilier-a-montrouge.html

Le marché immobilier

Cette rubrique a été mise à jour : 03/07/2014. Les derniers prix moyens des transactions (1er trimestre 2014) dans la ville pour les appartements, communiqués par la chambre des notaires étaient de 5770 €/m².

 

Premier prix

Les prix les moins chers de Montrouge se trouvent dans les grandes copropriétés des années 1950 et 1960 dont Montrouge regorge. Dans le secteur du Haut-Mesnil, proche du métro Chatillon-Montrouge on peut descendre ainsi vers la barre de 4000€ / m² : soit environ 280.000 pour un 3-pièces de 70m² ou 500.000€ pour un 5-pièces de 120m². Mais pour arriver à ce niveau de prix, il faut accepter de cumuler les points négatifs : grande copropriété sans charme, secteur peu attractif, travaux, éventuellement rez-de-chaussée…

Prix réduits pour biens avec défauts

Pour réduire sa facture à Montrouge, il n’y a rien de tel que viser des biens avec défauts, ce qui permet d’alléger considérablement la facture : moins de 5000€ / m². Tel est le cas dans les très grandes copropriétés. A titre d’exemple, dans la résidence Buffalo il faut compter 230 à 250.000€ pour un 2-pièces de 42m², 300.000€ pour un 3-pièces d’une soixantaine de m² ou encore 360.000€ pour un 4-pièces de 73m². Au village Jaurès, deux grandes barres des années 1940 situées entre l’avenue de la Marne et la rue Paul-Bert, proche d’une zone sensible, offrent des 2-pièces de 35m² pour environ 180.000€ et des 3-pièces de 58m² pour 270.000€.

 

Si l’on préfère les copropriétés à taille plus humaine, c’est possible, à condition d’accepter d’autres nuisances : un 55m² proche du centre-ville mais avec une vue imprenable sur le périphérique de Paris ne dépassera pas les 270.000€. De même, un 70m² des années 1960 sur la bruyante RD906, proche de la Porte de Chatillon pourra se négocier moins de 350.000€

Bonnes affaires à l’est de la RN20

Le quartier de la Vanne, coupé du reste de la ville par la RN20 manque, certes, de charme, mais il n’est pas si éloigné que cela du centre-ville, offre un accès au RER B et ne pose pas des problèmes particuliers de sécurité. Il est pourtant l’un des moins chers de la ville : un 3-pièces de 60m² peut se négocier autour de 300.000€, peut-être moins en cas d’exposition directe sur la RN20. Le neuf, abondant, y est aussi l’un des moins chers de la ville : un programme Constructa proche du centre commercial de la Vache Noire propose des 44m² pour 295.000€, des 62m² pour 495.000€ et des 92m² pour 598.000€

Un compromis de qualité au quartier des Ecrivains

Il y a beaucoup de biens vendus comme se situant au quartier « des Ecrivains ». Cette dénomination désigne un secteur situé au sud de la ville, à cheval sur les quartiers Haut Mesnil – Grand Sud et Boileau – Ferry et désigne en principe le quartier pavillonnaire et calme situé au sud de la ville entre des rues comme Racine, Molière ou La Fontaine. Il faut néanmoins faire attention, car des vendeurs sans scrupules peuvent « placer » aux Ecrivains des biens situés un peu plus à l’ouest au cœur des grands ensembles du quartier du Haut-Mesnil. Les biens situés réellement aux Ecrivains sont en revanche souvent un bon compromis de qualité, avec un environnement généralement calme, un habitat (un peu) moins dense et une distance pas si grande que cela du métro (une dizaine de minutes à pied), en attendant la future station Verdun Sud. Hélas, les prix s’en ressentent : dans l’ancien sans ascenseur compter 200.000€ pour un 2-pièces de 35m² et minimum 300.000€ pour un 3-pièces de 55m². Dans le récent des années 1990 et 2000, les prix s’envolent : un 2-pièces de 40m² peut se négocier 300.000€, un 3-pièces de 70m² entre 400 et 450.000€ et un 4-pièces de 85m² au minimum 550.000€. Les grands logements sont hors de prix : au minimum 850.000€ pour un 5-pièces récent de 120m² avec terrasse proche du square Messier et autour de 1 million d’euros pour une maison de ville de même superficie avec un petit terrain.

Un coup de cœur

On achète rarement à Montrouge sur un coup de cœur, Montrouge n’étant pas une commune particulièrement charmante, c’est plus souvent un choix de raison issu d’un compromis entre le budget et l’emplacement. Ceci étant dit, le secteur le plus recherché reste le Vieux Montrouge, secteur autour de la mairie et de la nouvelle station de métro, qui a aidé à dynamiser davantage le quartier. Ce secteur très côté est néanmoins assez restreint : vers ouest on tombe assez rapidement sur des grands ensembles vers la porte de Chatillon ou le village Jaurès et à l’est on arrive rapidement à la bruyante RN20. Aussi, dans les quelques rues les plus recherchées les prix s’envolent : 340.000 pour un beaux 2-pièces de 50m² dans de l’ancien de caractère ou encore 400.000 € pour un 60m² ancien.

Beaucoup de neuf

Montrouge dispose d’une équipe municipale très bâtisseuse. Il est vrai que pendant longtemps, ça a été le moyen d’intégrer à la ville d’anciennes friches industrielles plutôt disgracieuses. L’offre neuve est encore aujourd’hui conséquente. Les prix sont élevés, mais dépendent du quartier. Aussi, entre le centre-ville et le secteur des Ecrivains les prix s’envolent : 270.000€ pour 36m² avenue Henri Ginoux (programme Franco-Suisse) ou 483.000€ pour 56m² avenue Berthelot proche de la mairie ou encore 592.000€ pour un 4-pièces de 74m² proche de l’avenue de la République. Ailleurs, on trouve des prix un peu plus doux : moins de 300.000€ pour 45 à 50m² dans les programmes en cours au Haut-Mesnil ou dans le quartier de la Vanne, proche du centre commercial de la Vache Noire. Dans les mêmes secteurs, compter 670.000€ pour un 109m² (programme Franco-Suisse rue de la Vanne), 62m² pour 485.000€ ou 592.000 pour un 92m² (programme Constructa proche de la Vache Noire)

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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 07:01

Cliquez ici pour la première partie de l'article sur le marché immobilier de Houilles, Carrières-sur-Seine et Sartrouville.

Impôts locaux

La ville de Sartrouville est connue pour les montants très raisonnables de ses impôts locaux : le taux de taxe foncière est très inférieur à ses voisines et le montant moyen par habitant est l’un des plus faibles de France (à relativiser un peu toutefois, car nombre d’habitants défavorisés sont exonérés, ce qui fait baisser la moyenne). Houilles et Carrières sur Seine sont dans la moyenne des villes comparables ; si les taux affichés sont assez comparables, en valeur absolue on paye à peu près 10% de plus à Carrières sur Seine qu’à Houilles.


Commune

Taux Taxe d'Habitation

Taux Taxe Foncière

Houilles

21,64%

20,68%

Carrières sur Seine

21,25%

22,70%

Sartrouville

20,88%

12,70%

 

Sécurité

Les trois villes ont des points communs concernant le niveau de sécurité : elles possèdent de vastes zones pavillonnaires calmes et des cités ou l’insécurité est plus ou moins présente. A Houilles, le principal secteur réputé connaitre des problèmes d’insécurité, malgré sa proximité de la gare et la présence de nombreux commerces, est le centre-ville, peuplé de grandes résidences des années 1970.


A Carrières-sur-Seine, ville très calme dans son ensemble, c’est le secteur de la cité du petit-Bois, qui concentre une très grande partie des logements sociaux de la ville, qui est concernée principalement par des problèmes d’insécurité.

 

Sartrouville a depuis longtemps une réputation de ville sensible, notamment à cause du secteur du Plateau. Cependant, la ville a énormément évolué depuis les années 1990 et la plupart des quartiers sont plutôt calmes. Les principaux secteurs délicats sont le Plateau, avec notamment le quartier des Indes mais aussi celui de la Marinière et celui des Quatre-Chemins, et le secteur du Vieux-Pays, notamment sa partie nord, riche en résidences de logements sociaux. Dans le reste de la ville, les grandes ensembles HLM sont beaucoup plus rares, tout comme les problèmes d’insécurité. A noter les efforts que la mairie fait sans cesse pour améliorer la sécurité de la ville (rénovations, démolition des immeubles les plus dégradés, vidéo-surveillance), y compris dans les secteurs réputés difficiles. Si ces secteur restent difficiles (le Plateau reste classé Zone Urbaine Sensible et Zone Franche Urbaine), ilsi ont également connu une amélioration assez nette et continue depuis une dizaine d’années.

 

Enfin, à noter que la présence de vastes zones pavillonnaires peu animés, qu’on trouve dans les trois villes, peut être propice à l’action des cambrioleurs.

Risques naturels

La ville de Houilles n’a pas de secteurs inondables. En revanche, à Carrières-sur-Seine et Sartrouville certains secteurs en bord de Seine sont inondables. A Sartrouville il s’agit d’un secteur situé au Nord des avenues Ronce, rue de la Constituante, et rue de l’ancienne mairie. A Carrières-sur-Seine, c’est toute la partie qui est à l’est des voies de chemin de fer qui est inondable. Est également inondable tout le secteur au sud des rues de Bezons et Paul Doumer, classé d’ailleurs en grande partie non-constructible. La cartographie exacte des zones inondable se trouve sur le site internet de la Direction de l’Equipement des Yvelines.

 

Comme l’on pouvait se douter compte tenu de son nom, le sous-sol de la ville de Carrières-sur-Seine est truffé de… carrières. Le risque est donc naturellement omniprésent ; il concerne la grande majorité du territoire municipal. Encore plus qu’ailleurs, il est donc impératif de bien se renseigner sur les servitudes que pourraient peser sur le bien en préalable de toute acquisition. Ce risque est également présent dans certains secteurs de Houilles (le quartier du Réveil-Matin, ainsi qu’une partie du nord-est de la ville). A Sartrouville, c’est un secteur d’une part et d’autre des voies du RER qui est concerné. La cartographie complète est disponible sur le site internet de l’IGC de Versailles.

 

Le risque de retrait-gonflement des argiles est nul ou faible sur l’ensemble des 3 communes, sauf un petit secteur à Carrières sur Seine, le long de la Seine. La carte complète de ce risque est disponible sur le site internet dédié du Ministère de l’Ecologie.

 

Emploi

La position géographique des villes de Houilles, Carrières-sur-Seine et Sartrouville est idéale pour accéder aux grands bassins d’emploi de La Défense ainsi que du centre et de l’ouest de Paris. Si les trois villes sont principalement résidentielles, il n’y a pas moins quelques opportunités d’emploi sur place. La ville de Houilles est principalement résidentielle, les entreprises sont rares et il s’agit plutôt de sociétés artisanales. A Carrières-sur-Seine  il existe plusieurs zones d’activités ; si la plupart des entreprises sont des PME on retrouve aussi des sièges d’entreprises plus importantes (JVC, Konica-Minolta) au parc Gustave-Eiffel, situé à l’ouest de la ville. Même situation à Sartrouville, qui a une tradition industrielle importante ; il n’y a pas de grande entreprise à Sartrouville, mais un tissu de PME industrielles ou logistiques fournit tout de même environ 3500 emplois.

 

Sports – loisirs

Très urbanisées, les villes de Houilles, Carrières-sur-Seine et Sartrouville ne disposent que d’une quantité limitée d’espaces verts. La ville de Houilles, la plus dense, se contente de quelques parcs et squares municipaux de taille assez modeste. A Carrières sur Seine on peut bénéficier également des quais de Seine, avec un vaste parc aménagé Quai Charles de Gaulle. La ville possède aussi l’Ile Fleurie qui abrite un circuit de golf. Les quais de Seine sont assez peu aménagés à Sartrouville, ou l’on retrouve néanmoins des parcs assez vastes, notamment dans le secteur du plateau : le parc Youri Gagarine, avec plus 20Ha de verdure ainsi que les parcs Maurice-Genevoix et Léo-Lagrange, plus petits ; dans les autres secteurs on trouve essentiellement des squares de taille plus modeste.

 

A Houilles, les équipements culturels sont en nombre assez limité. A noter la Graineterie, pôle culturel de la ville avec des espaces d’exposition et une salle de concerts et spectacles, un conservatoire municipal de musique et de danse et une bibliothèque dotée de quelques 45000 ouvrages. Plus petite, la ville de Carrières sur Seine ne possède guère qu’un conservatoire municipal, une école municipale d’art et une bibliothèque.

 

La ville de Sartrouville propose sur place quelques activités culturelles, dont un cinéma avec 5 salles, situé en plein centre-ville. On trouve également une école municipale des arts (musique, danse, arts plastiques), qui accueille 1100 élèves, une bibliothèque et une médiathèque.

 

La ville de Houilles propose des équipements sportifs d’un niveau correct, dont une piscine flambant neuve, 3 stades et 4 gymnases. A noter une tradition sportive inédite à Houille, la Corrida pédestre, qui se tient tous les ans le dernier dimanche de décembre et qui connait une participation internationale importante. A Carrières-sur-Seine, on ne trouve pas de piscine (celle de Houilles est intercommunale), mais deux stades et plusieurs gymnases qui permettent la pratique d’un nombre important de sports.

 

A Sartrouville on trouve une piscine (avec  2 bassins dont un de 50 mètres, ainsi qu’une pataugeoire et un espace bien-être), deux stades et plusieurs gymnases.

Prix de l’immobilier

Cette rubrique a été mise à jour le : 10/06/2014. Les dernier prix moyens des transactions  communiqués par la chambre des notaires (1er trimestre 2014) sont les suivants :

  • Appartements : 3970€/m² à Houilles, 4330 € /m² à Carrières-sur-Seine et 3060€/m² à Sartrouville
  • Maisons : 333.000€ à Houilles, 508.000€ à Carrières-sur-Seine, 343.000€ à Sartrouville

Les prix de l’immobilier à Houilles, Sartrouville et dans une moindre mesure à Carrières-sur-Seine offrent un bon rapport qualité-prix dans le très recherché ouest Parisien, compte tenu de leur très bonne desserte en transports en commun. Les prix les plus bas se trouvent sur le plateau de Sartrouville, riche en logements sociaux et éloigné des transports. Les quartiers du bas de Sartrouville et la ville de Houilles se trouvent au milieu de la gamme, tandis que la ville la plus chère reste Carrières-sur-Seine, à l’exception du secteur de la cité du Petit-Bois.


Studios

Premier prix : 65 – 100.000€ : En bas de la fourchette on peut parfois trouver des chambres de bonnes d’une dizaine de m². Entre 90 et 100.000€ on peut trouver des studios d’une vingtaine de m², notamment dans l’ancien en centre-ville.

 

Budget serré : 100-120.000€ : A ce niveau de prix on a un choix assez important de studios récents de qualité, mais de taille assez modeste (20 à 25m²) dans les quartiers du centre-ville de Sartrouville ou de Houilles. On peut parfois trouver une superficie plus importante, en prospectant dans les immeubles anciens plus modestes.

 

Budget moyen : 120 – 150.000€ : Un budget de 130 à 140.000€ permet d’acquérir un studio de 25 à 30m² dans des résidences de qualité correcte, comme le secteur des coteaux à Carrières sur Seine, le centre-ville de Sartrouville ou le quartier de La Main de Fer à Houilles. Les biens dans les résidences récentes proches de la gare de Houilles se négocient quant à elles aux alentours de 150.000€ pour la même superficie. Dans le neuf, la résidence « Les Rives de Laffitte » à Sartrouville propose un studio de 25m² pour 125.000€.

 

Budget confortable : 150 – 210.000€ : Un budget supérieur à 150.000€ permet d’envisager l’acquisition d’un studio récent d’une superficie de 30 à 40m², avec terrasse, ascenseur et parking, comme on en trouve surtout aux alentours du centre de Sartrouville.

 

 

Deux-pièces

Premier prix : 110 – 150.000€ : A ce niveau de prix, l’offre de 2-pièces est rare. Elle consiste notamment dans des petits (25 à 35m²) appartements dans des pavillons divisés ou d’anciens immeubles de rapport sans charme particulier dans les centres villes de Sartrouville et Carrières-sur-Seine et un peu partout à Houilles. A Sartrouville, au cœur de la zone sensible du Plateau on trouve également des appartements modernes des années 70 à 80 ; une superficie de 55m² environ peut se négocier à peu près130.000€.

 

Budget serré : 150 – 170.000€ : A ce niveau de budget le choix est plus important : de l’ancien avec un certain charme en centre-ville (de 35 à 45m² environ), des appartements semi-récents des années 1960 à 1970 (de 40 à 45m²), sans problèmes particuliers à Houilles ou dans les résidences du quartier des coteaux à Carrières-sur-Seine, ou encore des petits appartements récents (35 à 40m²) notamment dans le centre-ville de Sartrouville ou à Carrières-sur-Seine. Au Plateau à Sartrouville, on ne dépassera en revanche pas les 160.000€, même pour de très grands 2-pièces (65m² environ).

 

Budget moyen : 170 – 190000€ : Pour ce niveau de prix, on peut trouver à Houilles et plus rarement à Carrières-sur-Seine des biens anciens, en parfait état, de 40 à 45m². Toujours à Houilles, c’est le prix d’un 2-pièces de 45 à 50m² dans les grandes copropriétés 1970 du centre-ville ou du quartier des Blanches. Si l’on préfère les appartements récents, des biens des années  1990 à 2000sont disponibles, mais au même prix la superficie est inférieure d’une dizaine de m².Le choix est assez vaste à Sartrouville, ou le prix dépend beaucoup du quartier. La superficie disponible à ce budget ne dépassera pas 40 à 45m² dans les résidences 1990 à 2000 dans les quartiers recherchés à 10’ maximum de la gare, mais en s’approchant des secteurs sensibles du Vieux Pays et du Plateau on gagnera sans problèmes 10 à 15m². Dans le neuf, une résidence Nexity avenue du Général de Gaulle, près du secteur du Plateau propose un 47m² pour 185.000€.

 

Budget confortable : 190 – 220.000 : Ce niveau de budget permet l’acquisition d’un 2-pièces récent des années 1990 à 2000 de 40 à 45 m² à Houilles. C’est un peu moins cher à Sartrouville, même dans les quartiers calmes situés à une dizaine de minutes maximum de la gare. En revanche, pour le même type de produit à Carrières-sur-Seine, il faut compter facilement 10% de plus. Pour une superficie plus importante, d’environ 50m² il faut prospecter dans des résidences calmes des années 1960-1970, notamment à Houilles ou, pour du récent, passer au nord du boulevard Maurice-Berteaux à Sartrouville.

 

Budget illimité : plus de 220.000€ : Un budget de plus de 220.000€, et jusqu’à 250.000€ environ, permet de s’offrir un 2-pièces récent d’une superficie confortable, autour de 50m², près de la gare de Houilles ou dans le centre de Carrières-sur-Seine. A Sartrouville, c’est surtout du neuf bien placé qu’on peut acquérir à ce niveau de prix. A deux pas de la gare, la résidence Uranie de MDH Promotion propose des 52m² à un prix de 260.000€.


3-pièces

Premier prix : 150 – 175.000€ : C’est principalement à Sartrouville, dans le secteur du Plateau, qu’on trouve une offre abondante de 3-pièces dans cette gamme de prix. On y trouve des biens de belle superficie (65 à 70m²) des années 1970 et 1980, notamment dans les quartiers des Champs-Thiboux et de la Marinière. Plus proche de la gare et du centre-ville, on peut trouver, plutôt dans le haut de la fourchette, des appartements de 50 à 55m² avec travaux dans des résidences anciennes ou des années 1960, souvent de taille importante, à l’image de la résidence de la Plaine. A Houilles on peut trouver quelques rares biens de 40 à 50m², dans des résidences anciennes généralement dépourvues de charme.

 

Budget serré : 175  – 210.000€ : A Houilles, ce niveau de budget permet l’acquisition d’un petit 3-pièces de 50 à 60m² dans l’ancien sans charme ou dans des résidences des années 1960-1970, souvent de tailles importantes et de standing moyen, comme les résidences Condorcet, les Fossettes ou Jean-Moulin ou dans les grands ensembles peu recherchés du centre-ville. A Sartrouville, le choix est important ; un budget de 190 à 200.000€ permet l’acquisition d’un 3-pièces de 55 à 60m² dans une résidence 1960, certes souvent grande et de standing limité, mais situé dans les quartiers recherchés proches du centre-ville (l’Union, les Dix Arpents…).  On ne s’aventurera pas vers les secteurs réputés sensibles (Plateau et dans une moindre mesure Vieux-Pays) que pour des superficies plus importantes et des biens en parfait état. Dans le neuf, le programme Nexity « Le Plaza », 131 Avenue Charles de Gaulle propose plusieurs 58m² aux alentours de 200.000€.  Carrières-sur-Seine est la ville la plus chère. Pour 200 à 210.000€ on peut trouver un 60m² dans la résidence Monceau, très loin de la gare, ou un 64m² dans la résidence du Soleil-Levant qui jouxte la cité du Petit-Bois.

 

Budget moyen : 210 – 240.000€ : A Houilles, un budget autour de 220.000€ donne accès à un appartement de 60 à 65m² dans une résidence 1960 de standing moyen mais sans problèmes particuliers, comme la résidence Condorcet ou celle des Fossettes. A Sartrouville, pour le même tarif on peut trouver des biens de standing de 55 à 60m² environ dans des résidences d’une vingtaine d’années bien placées à moins de 10 minutes à pied de la gare. A Carrières-sur-Seine il n’y a guère qu’au Soleil-Levant ou dans la résidence Montceau ou l’on peut trouver des 3-pièces standardisées autour de 65m².

 

Budget confortable : 240 – 290.000€ : A Houilles il y a peu de biens à ce niveau de prix, car les résidences anciennes sans charme et les grands ensembles 1960-1970 sont plutôt moins chers et les immeubles récents autour de la gare plus chers. A Carrières, ce n’est qu’en haut de la fourchette qu’on peut trouver un 3-pièces de 60m² environ dans le quartier récent proche du centre-ville. Le cœur de l’offre à ce prix se trouve à Sartrouville, ou les biens récents ou très récents voire neufs sont disponibles en bon nombre. On trouve, selon l’ancienneté et le standing, des superficies de 55 à 65 m² dans les quartiers comme l’Union, le Fresnay – Vieux-Pays ou encore dans le Centre-ville. Les environs du boulevard Maurice-Berteaux ont fait l’objet de nombreuses constructions depuis une dizaine d’années. Dans le semi-récent, un appartement 1970 à 1980 ne justifie un prix aux alentours de 250.000€ que s’il a une bonne superficie (65 à 70m² minimum), s’il est bien placé et que son standing est impeccable.

 

Budget illimité : plus de 290.000€ : Il faut compter entre 4500 et 5000€ /m² pour un 3-pièces récent à Houilles ; on en trouve essentiellement autour de la gare et en centre-ville. C’est un peu plus cher dans le nouveau centre de Carrières-sur-Seine dans des résidences d’une dizaine ou une quinzaine d’années. A Sartrouville, on n’atteint un budget de 300.000€ que pour des biens récents de standing de 65m² minimum dans les meilleurs quartiers, comme la Vaudoire, ou dans le neuf : compter 346 à 359.000€ pour 68m² dans le programme MDH Promotion 62 avenue Jean-Jaurès et 294.000€ pour 62m² dans le programme Nexity77 avenue de la République, en limite de Montesson. A Houilles, Nexity propose un programme rue Edouard-Branly, ou un 3-pièces de 57 à 62m² vaut de 294 à 329.000€.


4-pièces

Premier prix : 150 – 185.000€ : Les 4-pièces les moins chers se trouvent à Sartrouville, ou l’on peut trouver à ce prix des petits 4-pièces de 65 à 80m² dans des résidences typiques des années 1960 à 1970 dans le secteur du plateau (La Marinière, Les Champs Thiboux, Les Indes…). A partir de 170.000€ environ on peut trouver certains 4-pièces de 70m² environ dans la résidence du Soleil-Levant à Carrières-sur-Seine.

 

Budget serré : 185 – 225.000€ : A ce niveau de budget plusieurs types de biens sont disponibles. A Sartrouville, on a le choix entre des spacieux 4-pièces de 80 à 90m² des années 1970 à 1980, confortables, mais situés dans le secteur du Plateau ou des petits 4-pièces de moins de 70m² dans des grandes copropriétés 1960 mieux situées (La Vaudoire, La Pleine, L’Union). C’est ce même type de résidence qu’on trouve à Houilles, ou il faut compter le même prix pour quelques 65 à 70m² dans des résidences comme Condorcet, Victor-Hugo ou Concorde. A Carrières-sur-Seine, compter autour de 200.000€ pour 75m² en bon état dans une immeuble de 8 étages de la résidence du Soleil-Levant.

 

Budget moyen : 225 – 270.000€ : A Houilles, ce sont surtout les appartements des années 1970 qui sont accessibles à ce niveau de prix ; en bas de la fourchette, viser 70m² environ dans des résidences comme les Fossettes ou Jean-Moulin, dans le quartier des Blanches, tandis que dans les grandes résidences du centre-ville il faut compter au moins 250.000€, car les appartements sont plus spacieux, autour de 85m². A Carrières-sur-Seine, hors de la résidence du Soleil-Levant, il faut compter au minimum 250.000€, que ce soit pour un (rare) petit bien de 60m² dans le vieil centre ou un 4-pièces de 75m² standardisé dans la résidence Montceau en limite de Chatou. A Sartrouville, le choix est assez vaste : pour environ 250.000€ on peut trouver un 80m² dans une résidence typée 1970 au vieux Pays, au moins 90m² au Plateau, mais seulement 60 à 65m² dans une petite résidence des années 1990 en centre-ville. Dans le neuf, l’offre est soutenue : compter 252 à 289.000€ pour 75m² dans le programme «Le Plaza » de Nexity, avenue du Général de Gaulle ou encore 260.000€ (superficie non spécifié) dans le programme « Les Rives de Laffitte » de Arié Promotion.

 

Budget confortable : 270 – 340.000€ : Trouver un 4-pièces de très bonne facture à Houilles, Carrières-sur-Seine ou Sartrouville pour un budget autour de 300.000€ n’est pas forcément une chose évidente. A Houilles, on peut viser une superficie de 80m² dans des résidences 1970 en centre-ville, tout en évitant les grands ensembles les moins réputés, ou l’on peut gagner 10 à 20% de superficie en plus au même prix. A Carrières, le marché est très réduit, mais avec un peu de patience on peut trouver des biens des années 1970 dans les résidences en limite de Chatou, tandis qu’à Sartrouville on peut trouver, à partir de 300.000€, quelques biens d’une vingtaine d’années ou moins, de 70 à 80m², dans un large secteur compris entre la gare RER et le Vieux Pays. Dans le neuf, avenue Charles de Gaulle à Sartrouville, dans le secteur du Plateau, un programme Nexity propose des 86m² au prix de 321.000€.

 

Budget illimité : plus de 340.000€ A ce niveau de budget le marché est composé quasi-exclusivement de biens récents, d’une quinzaine d’années maximum. Les secteurs à viser sont principalement les abords de la gare et du centre-ville de Houilles, le nouveau centre de Carrières, et les quartiers situés à une dizaine de minute maximum de la gare de Sartrouville. Les superficies sont limitées : 75 à 85m² seulement pour un budget de moins de 400.000€. Pour des petits plus, comme une superficie plus importante ou une grande terrasse, l’enveloppe peut monter jusqu’à 450.000€ environ. Dans le neuf, l’offre est assez importante et pas toujours plus chère : compter 362.000€ pour un 77m² dans la résidence Nexity rue Edouard-Branly à Houilles (un 87m² est proposé à 450.000€) et 366.000€ pour 83m² dans la résidence MDH 152 bd Maurice-Berteaux à Sartrouville (un 114m² y est proposé à 494.000€)


5-pièces ou plus

Premier prix : 174.000 – 210.000€ : A ce niveau de prix on peut négocier des petits 5-pièces de 76m² dans la résidence du Soleil-Levant à Carrières-sur-Seine. A Sartrouville, ce budget donne accès à des appartements fonctionnels des années 1970, de 80 à 100m² dans le seul secteur du Plateau.

 

Budget serré : 210 – 270.000€ : A Houilles, quelques 5-pièces sont disponibles dans les grandes résidences 1960 (Concorde, Condorcet) ou 1970 (Fossettes) ; il faut compter au moins 250.000€ pour 85 à 95m². C’est sensiblement le même prix pour 80 à 90 à Sartrouville, dans les résidences 1960, même de taille importante et sans charme, mais situées hors du secteur du Plateau.

 

Budget moyen : 270.000 – 350.000€ : Un budget de moins de 300.000€ peut suffire pour acquérir un grand 5-pièces, entre 95 et 110m², dans la résidence des Fossettes ou celle des Pharaons à Houilles. A ce même niveau de prix, on peut aussi trouver un grand appartement de plus de 100m² dans les grandes résidences 1960 du centre-ville de Sartrouville.

 

Budget confortable : 350 – 500.000€ : Les appartements familiaux de grande qualité sont rares dans ces villes ou les acquéreurs à gros budget sont surtout à la recherche de pavillons. Un 5-pièces de près de 100m² dans des résidences de bon standing en limite de Chatou, comme Le Val d’Eglantine, vaut à peu près 350.000€. Pour du récent bien placé, compter au moins 400.000€ pour 85 à 100m² pour un bien standard, que ce soit à Houilles ou dans le centre-ville de Sartrouville. Il faut compter environ 10% de plus pour le même type de bien dans le nouveau centre de Carrières-sur-Seine. Un budget de plus de 450.000€ ne sera justifié que pour des biens de très grande superficie ou avec des prestations d’exception. Dans le neuf, un 89m² dans le programme Nexity « Le Plaza » avenue Charles de Gaulle à Sartrouville est proposé 366.000€, tandis qu’un autre programme du même promoteur dans le « bon » Sartrouville, 177 avenue de la République propose un 94m² pour 402.000€ 

 

Maisons - Houilles

Premier prix : 230 – 310.000€ : A partir de 250.000€ (voire moins pour des biens à restaurer complétement), on peut trouver à Houilles des petites maisons ouvrières, souvent atypiques voire biscornues, mais agrémentées d’un petit terrain

 

Budget serré : 310 – 360.000€ : Dans cette gamme de prix, on trouve des petites maisons ouvrières en bon état des années 1930, de 60 à 80m² avec terrain de 100 à 300m².

 

Budget moyen : 360 – 450.000€ : Ce budget permet l’acquisition d’une maison sans charme particulier, mais familiale, avec 3 chambres et une superficie de 70 à 100m² sur 200 à 500m² de terrain. A ce niveau de prix le choix est assez vaste et comprend des biens aussi divers que des maisons 1930, maisons semi-récentes des années 1960 à 1970 et plus rarement des maisons de ville récentes.

 

Budget confortable : 450 – 600.000€ : A ces niveaux de prix Houilles offre un choix assez vaste de maisons familiales de 100 à 150m² sur 350 à 600m² de terrain, dans de l’ancien de charme, comme la meulière, mais aussi dans le récent, voire le très récent. Les prix sont proches dans tous les quartiers, sauf dans les zones très résidentielles proches de la gare (notamment le sud du centre-ville et une partie du quartier du Reveil-Matin).

 

Budget illimité : plus de 600.000€ : A Houilles, un prix de plus de 600.000€ doit être justifié par un bien de grande qualité. Dans cette catégorie on trouve quelques très belles meulières ou des maisons récentes de grande superficie, à partir de 150m², sur des parcelles de terrain généreuses. Les biens exceptionnels sont toutefois rares à Houilles et on n’y dépasse que très rarement les 800.000€.


Maisons – Carrières sur Seine

Premier prix : 280 – 350.000€ : Le ticket d’entrée pour une maison à Carrières-sur-Seine est plus élevé qu’à Houilles. A moins de 300.000€, les maisons sont rares et on ne trouve que des petites maisonnettes sans terrain dans le centre historique. Pour avoir un (petit) jardin, un budget en haut de la fourchette est nécessaire, mais un compromis sur la superficie ou les travaux à prévoir (parfois les deux) sera toujours nécessaire.

 

Budget serré : 350 – 450.000€ : Dans cette gamme de prix, les maisons restent rares à Carrières. Toutefois, ce budget suffit en principe pour dénicher une petite maison familiale avec 2 ou 3 chambres et 300 à 400m² de terrain. Au village, on peut trouver au même prix des maisons de charme en pierres, mais sans jardin, parfois avec une cour.

 

Budget moyen : 450 – 600.000€ : C’est le prix à Carrières d’une maison familiale moderne, récente ou rénovée, de 90 à 120m² et 3 à 4 chambres, sur des terrains allant de 200 à 600m².

 

Budget confortable : 600 – 800.000€ : A ce niveau de budget on trouve des maisons confortables, récentes ou anciennes de charme, d’une superficie généreuse, de 120 à 160m². Un grand terrain, de plus de 500m², reste un luxe difficilement accessible en dessous de 700.000€ environ.

 

Budget illimité : plus de 800.000€ : Certains biens hors du commun peuvent être affichés à un prix de plus de 800.000€. Ces biens sont toutefois assez rares à Carrières. A ce prix, le bien, ancien rénové ou récent doit être totalement irréprochable, avec une belle superficie, de plus de 150m², avec un terrain généreux, de 500m² minimum. Mais même les plus belles maisons de caractère ne pourront pas justifier des prix dépassant 1M€.

 

Maisons – Sartrouville

Premier prix : 220 – 280.000€ : Si certaines petites maisons (50m² ou moins) faites de bric et de broc peuvent se négocier en dessous, le ticket d’entrée pour une petite maison à Sartrouville est compris entre 250 et 280.000€. A ce prix, on trouve des vieilles maisons ouvrières, de 50 à 70m² avec des terrains de 100 à 200m², souvent situées dans des quartiers assez recherchés, comme la Plaine, l’Union ou les Dix Arpents. Si l’on accepte de prospecter dans le secteur du Plateau, on peut obtenir des maisons plus standards, mais les offres sont assez rares, car le secteur comporte principalement des immeubles.

 

Budget serré : 280 – 350.000€ Pour ce niveau de prix on trouve à Sartrouville un large choix de maisons. Dans les quartiers recherchés du bas de la ville, on aura essentiellement des maisons anciennes, parfois un peu atypiques, sur 200 à 400m² de terrain et avec 2 chambres voire 3 en haut de la fourchette ou avec travaux. En s’éloignant davantage, vers le secteur du Plateau ou du Val-Notre-Dame, on peut trouver des maisons familiales traditionnelles avec de belles parcelles de terrain.

 

Budget moyen : 350 – 440.000€ Ce budget permet l’acquisition d’une confortable maison de 3 chambres minimum sur 200 à 400 m ² de terrain, souvent ancienne mais confortable, dans les quartiers recherchés du bas de la ville. Dans les secteurs plus éloignés, comme le Val-Notre-Dame, ce ne sont que de grandes maisons familiales en bon état qui peuvent justifier ce niveau de prix.

 

Budget confortable : 440 - 550.000€ : A ce prix, il est possible d’acquérir à Sartrouville une solide maison traditionnelle avec 4 chambres, récente ou ancienne avec un certain charme et bien située dans les quartiers du bas de la ville à moins de 15 à 20 minutes de la gare. Les terrains sont également spacieux, à partir de 400m², sauf dans le hyper-centre. Les rares belles meulières sont proposées à partir de 500.000€ dès lors qu’elles sont rénovées et possèdent au moins 4 vraies chambres.

 

Budget illimité : plus de 550.000€ : A ce niveau de prix ce n’est naturellement que dans les meilleurs quartiers de la ville (la Vaudoire, La Plaine, Les Dix Arpents, l’Union…) qu’il faut prospecter. On peut y trouver des maisons rénovées ou récentes de belle superficie, à partir de 150m² ou avec des terrains généreux. Même si quelques produits d’exception peuvent se négocier au-dessus, un budget de 650 à 700.000€ reste généralement une limite à ne pas dépasser à Sartrouville.


Terrains

Les terrains à bâtir sont rares dans ces communes déjà très urbanisées, mais l’offre est néanmoins présente. A Sartrouville on peut même trouver des terrains pour moins de 200.000€, si la superficie est réduite (200m² ou moins) ou la position excentrée. Pour un terrain de 300 à 400m² situé dans un secteur recherché comme l’Union, compter entre 250 à 300.000€ ; c’est aussi le budget pour un terrain de 300m² dans un quartier moyen à Houilles. Il faut toutefois rajouter jusqu’à 100.000€ de plus pour un terrain très bien situé, par exemple proche d’une gare. A Carrières-sur-Seine, il est très difficile de trouver des terrains à bâtir pour moins de 400.000€. Des terrains plus grands existent, mais restent très rares et chers : selon l’emplacement et le COS compter généralement entre 600 et 1000€ le m².

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 07:01
Généralités

Situées à une dizaine de km de Paris – Porte Maillot, les villes de Houilles, Carrières-sur-Seine et Sartrouville sont situées dans la presque-ile du Pecq. Leur principal intérêt consiste dans leur très bonne desserte en transports en commun vers La Défense et Paris-Saint-Lazare, accessibles en quelques minutes seulement. Le tout dans un environnement assez pavillonnaire et avec des prix nettement plus doux que dans leur très résidentielles voisines du Vésinet ou de Chatou. Il est vrai que ces communes sont aussi plus populaires, mais elles s’embourgeoisent constamment : même le quartier du plateau à Sartrouville, le plus sensible du secteur et théâtre d’importantes émeutes dans les années 1990, est en train de changer progressivement de visage.

Limites

La ville de Houilles est limitée : 

  • Au Nord-Ouest par la ville de Sartrouville
  • Au Sud-Ouest par la ville de Carrières-sur-Seine
  • A l’Est par la ville de Bezons

 

La ville de Carrières-sur-Seine est limitée : 

  • Au Nord par la ville de Houilles
  • A l’Est par la ville de Bezons
  • Au Sud-Est par la Ville d’Eragny
  • Au Sud-Est par la ville de Nanterre (dont elle est séparée par la Seine)
  • Au Sud/Ouest par la ville de Chatou
  • A l’Ouest par la ville de Montesson
  • Au Nord/Ouest par la ville de Sartrouville

 

La ville de Sartrouville est limitée : 

  • Au Nord par la ville de Cormeilles-en-Parisis
  • Au  Nord/Est par la ville d’Argenteuil
  • A l’Est par la ville de Bezons
  • Au Sud/Est par la ville de Houilles
  • Au Sud par les villes de Montesson et Carrières-sur-Seine
  • A l’Ouest par la Seine (qui la sépare de la ville de Maisons-Laffitte)

 

Maire – élections
Houilles

 Maire : Alexandre Joly (Divers Droite, Sans Etiquette, depuis 1995)

Résultat des dernières élections municipales (2014) :

1er Tour : 

  • Alexandre JOLY (SE - DVD) : 43,68%
  • Florian BOHEME (Union de la Gauche) : 18,83%
  • André ROULLEAU DUGAGE (Divers Droite) : 9,93%
  • Mathilde ANDROUET (FN) :9,41%
  • Bruno COMBY (Divers Droite) : 8,04%
  • Claude BOIVIN (Front de gauche) : 6,80%
  • Jean-Pierre BASTIDE (EELV) : 3,27%

 

2ème tour : 

  • Alexandre JOLY (SE - DVD) : 66,38%
  • Florian BOHEME (Union de la Gauche) : 33,61%

 

 

Carrières-sur-Seine

Maire : Arnaud de BOUROUSSE (Divers Droite, depuis 2008)

Résultat des dernières élections municipales (2014) :

1er Tour : 

  • Arnaud de BOUROUSSE (Divers Droite) : 58,97%
  • Bernard SAUNIER (Droite) : 23,15%
  • Bertrand RABANY (Divers Gauche) : 17,86%

 

Sartrouville

Maire : Pierre FOND (UMP, depuis 1995)

Résultat des dernières élections municipales (2014) :

1er Tour : 

  • Pierre FOND (UMP) : 71,96%
  • Michèle VITRAC-POUZOULET (Liste d’unité de la Gauche) : 18,67%
  • Roger AUDROIN (Front de Gauche) : 9,36%

 

Démographie

Avec plus de 50.000 habitants, Sartrouville est la deuxième ville du département des Yvelines, après Versailles. Très urbanisée, malgré sa petite superficie, Houilles a environ 31.500 habitants. Carrières –sur-Seine, dont une partie du territoire est non-urbanisée, a une population de seulement 15.400 habitants. Avec un revenu médian par unité de consommation de 20.800€, (pour une moyenne nationale d’environ 17.500€) Sartrouville est la plus pauvre des 3, bien qu’elle s’est considérablement embourgeoisée depuis une vingtaine d’années : la proportion des cadres y atteint désormais 12,7% (la moyenne nationale est de 8,8%). C’est toutefois peu par rapport à Houilles (20,3% cadres) et surtout Carrières-sur-Seine (plus de 25%). Ces dernières ont également des revenus médians supérieurs : 25.700€ pour Houilles et 28.000€ pour Carrières-sur-Seine.


La répartition de la population par tranches d’âge est à peu près identique dans les trois communes. Le profil-type de la population est la famille avec enfants : les classes d’âge 0 – 14 ans (un peu plus de 20% et même 22% à Carrières pour une moyenne nationale de 18,5%) et 30 – 45 ans (de 21,8% à Sartrouville à 25,8% à Carrières, pour une moyenne nationale de 19,8%) sont surreprésentées. La proportion de jeunes (15-29 ans) est proche des moyennes nationales, tandis que les classes d’âge de plus de 60 ans sont sous-représentées (environ 14% à Carrières et 18% à Houilles et Sartrouville, pour une moyenne nationale de plus de 23%).

Parc de logements

Malgré leur proximité de Paris et de La Défense, Houilles, Carrières-sur-Seine et Sartrouville disposent d’un parc immobilier avec un nombre important de pavillons : plus de 38% des logements à Sartrouville, 43% à Carrières et même 48% à Houilles. C’est dans cette dernière ville que le parc immobilier est le plus ancien : 31% des logements datent d’avant 1949, contre 23% à Carrières et seulement 16% à Sartrouville. Si une grande partie des logements ont été construits entre 1949 et 1974 (plus de 30% et jusqu’à 38% à Sartrouville), on trouve aussi de nombreux logements récents : plus d’un tiers du parc immobilier de Carrières-sur-Seine et près de 20% de celui de Houilles date d’après 1990 !


Fort logiquement pour des villes pavillonnaires, les logements sont plutôt spacieux : environ  trois quarts des logements ont 3 pièces ou plus (les proportions de 3-pièces, 4-pièces et 5-pièces ou plus sont proches)). Il n’y a que très peu de petits logements : moins de 10% de studios dans les 3 villes (et 6% seulement à Sartrouville).

 

Le taux de logements sociaux est assez important à Sartrouville (près de 25% du parc), malgré le rééquilibrage entrepris depuis plusieurs années par l’actuelle équipe municipale. Il est relativement faible à Houille (10,1%) et dans une moindre mesure à Carrières (13,8%)

Les quartiers

Houilles – Réveil Matin

Limites : Le quartier du Réveil Matin est composé de tout le secteur de la ville situé à l’ouest des voies SNCF et RER.


Séparé du reste de la ville par les voies SNCF, le quartier du Réveil Matin est entièrement résidentiel et majoritairement pavillonnaire, avec des maisons de toutes les périodes, des plus modestes à de plus bourgeoises. On trouve           aussi quelques résidences des années 1960 : Victor-Hugo et Concorde (rue Ledru-Rollin, rue de la Paix), modestes mais calmes, ou des années 1970 (rue de Chatou). Autour de la gare, des immeubles ont été construits dans les années 2000 ; l’environnement y est moins verdoyant, mais l’accès à Paris et à la Défense se fait en un temps record.


Houilles – La Main de Fer

Limites : Nord/Ouest : ville de Sartrouville ; Nord/Est : Bd. Henri Barbusse ; Sud/Est : Rue Hoche, Rue de Metz, Rue de Strasbourg, Rue des Martyrs de la Résistance ; Sud/Ouest : Voies SNCF/RER


Situé entre 10 et 20’ de la gare SNCF/RER, la Main de Fer est un quartier tranquille, majoritairement pavillonnaire, notamment à proximité des voies SNCF. On y trouve aussi quelques résidences des années 1960, comme les résidences Condorcet (rue du Général-Koenig, rue Pierre-de-Coubertin), de standing moyen mais sans problèmes particuliers. Au nord-est du quartier, en bordure de la RD308, il y a aussi une petite zone industrielle.


Houilles – Centre-ville

Limites : Nord/Ouest : Rue Hoche, Rue de Metz, Rue de Strasbourg, Rue des Martyrs de la Résistance ; Nord/Est : Bd. Henri Barbusse ; Sud/Est : Rue de la Convention, Rue Voltaire, Bd Jean-Jaurès, Rue du Président-Wilson, Av du Maréchal Maunoury, Rue Gabriel-Péri ; Sud/Ouest : Voies SNCF/RER

 

Le centre-ville de Houilles présente un fort contraste avec les quartiers alentour. Il dispose de nombreux commodités (commerces, services publics, parc…), mais ici ce sont les grands ensembles qui dominent. La réputation de certaines grandes résidences, sociales ou privées, situées pour la plupart le long de la rue Hoche (la résidence des Genêts avec 650 logements, la résidence des Pharaons) ou encore autour de la Place Michelet, est assez mitigée. Le sud du quartier est en revanche beaucoup plus agréable, avec des beaux pavillons le long d’axes verdoyantes comme l’avenue de la République ou l’avenue du Maréchal-Joffre.


Houilles – Tonkin

Limites : Nord : Rue Voltaire, Bd. Jean-Jaurès ; Est : Rue La Fontaine ; Sud/Est : Rue Paul Doumer ; Sud/Ouest : Voies SNCF/RER

 

Situé au sud de la ville, et bénéficiant de la proximité de la gare, le quartier Tonkin est complètement pavillonnaire, avec des maisons de bonne qualité et de toutes les époques.


Houilles – Belles Vues

Limites : Nord : Villes de Sartrouville et Bezons ; Sud/Est : Rue Jean-Allemane, Rue de Champagne, Rue Pierre-Joseph Proudhon ; Sud/Ouest : Bd. Henri Barbusse

 

Le quartier des belles vues est très pavillonnaire ; il n’y a que très peu de résidences à l’image de la (petite) résidence des Belles Vues rue Ambroise-Croisat près de Bezons. On y trouve en revanche des pavillons de toutes les époques, à partir des petits pavillons ouvriers anciens jusqu’à de belles maisons contemporaines.


Houilles – Les Blanches

Limites : Nord/Ouest : Rue Jean-Allemane, Rue de Champagne, Rue Pierre-Joseph Proudhon ; Est : Ville de Bezons ; Sud/Ouest : Bd. Henri Barbusse, Bd. Emile-Zola

 

Le quartier des Blanches est un mélange de pavillons de standings divers et de résidences dont certaines, datant des années 1970 de taille assez importante mêlant des logements privées et sociaux (les Fossettes, Jean-Moulin). On y trouve également quelques ensembles de logements sociaux (rue Desaix, rue Stalingrad)


Houilles – les Pierrats

Limites : Nord : Rue Gabriel-Péri, Bd. Emile-Zola ; Est/Sud: Ville de Bezons ; Ouest : Rue La Fontaine, Bd. Jean-Jaurès, Rue du Président-Wilson, Av du Maréchal Maunoury, Rue Gabriel-Péri

 

Le quartier des Pierrats est un mélange de résidentiel pavillonnaire assez agréable et de commerces et activités, notamment artisanales, qu’on trouve notamment le long des deux grands axes qui parcourent le quartier (RD308, RD311).


Carrières sur Seine : Centre Historique – les Coteaux

Limites : Nord : Rue de Chatou, Bd. Carnot, rue Aristide-Briand ; Est : Autoroute A14 ; Sud : La Seine ; Ouest : Ville de Chatou

 

Situé au sud de la commune, le quartier Centre Historique – les Coteaux comporte plusieurs secteurs. Dans sa partie Sud-Est, vers la Seine et l’autoroute, il est peu urbanisé. Un peu plus à l’Ouest, on retrouve le vieux village, secteur classé, composé de maisons de pays, parfois assez pittoresques, alignées autour de la rue Gabriel-Péri et de la rue de Bezons. Il se prolonge au nord vers le Bd. Carnot par un secteur récent mêlant immeubles et pavillons. Plus à l’ouest, très loin de la gare, on trouve plusieurs résidences des années 1970 à 1990 de taille moyenne à grande et de standing correct (Victor-Hugo, La Pierre, Le ,Val d’Eglantine, le Monceau).


Carrières-sur-Seine : Fermettes – Amandiers

Limites : Nord/Est : Voies SNCF/RER ; Sud : La Seine ; Sud/Ouest : Autoroute A14 ; Nord/Ouest : Bd. Maurice-Berteaux

 

Dans le quartier Fermettes – Amandiers on distingue 3 secteurs distincts. Au Sud-Est, coincée entre les deux voies de chemin de fer et la Seine, on trouve une zone d’activités. Le secteur en bords de Seine, au sud de la rue Paul-Doumer, n’est quant à lui pas urbanisé du tout. Enfin, la partie nord, résidentielle et proche de la gare RER est principalement composée de pavillons anciens et récents souvent de bonne qualité.


Carrières-sur-Seine : Colombier

Limites : Nord/Est : Villes de Houilles et Bezons ; Sud : La Seine ; Ouest : Voies SNCF/RER

 

Ce petit quartier est le seul de Carrières à être situé à l’est des voies du RER. Il est composé de quelques agréables rues pavillonnaires au nord et d’une zone d’activités dans sa partie sud.


Carrières-sur-Seine : Catelaine – Vignes Blanches

Limites : Nord : Route de Saint-Germain, Autoroute A14, Rue des Pierres Blanches, rue Henri-de-Monthlerant ; Ouest : Villes de Chatou et Montesson ; Sud : Rue de Chatou, Bd. Carnot, rue Aristide-Briand ; Est : Rue des Crières, rue du Maréchal-Foch, Bd Maurice-Berteaux

 

Le quartier Catelaine – Vignes Blanches n’est pas complètement urbanisé. Sa partie sud est est pavillonnaire, tandis que sa partie nord n’est pas urbanisée, à l’exception  d’une petite zone d’activitésentre la Route de Saint-Germain et l’avenue Eiffel.


Carrières-sur-Seine : Alouettes-Réveil-Matin

Limites : Nord : Rue des 100 Arpents, Ville de Houilles ; Est : Bd Maurice-Berteaux ; Sud/Ouest : Autoroute A14, Rue des Pierres Blanches, rue Henri-de-Monthlerant 

 

Le quartier Alouettes – Réveil Matin se compose d’une vaste zone pavillonnaire à l’est, à proximité de la gare RER/SNCF, d’un secteur récent mêlant petits immeubles et maisons de ville à proximité de l’autoroute, ainsi que d’un grand ensemble à mauvaise image, la cité des Alouettes, empilement de barres d’immeubles totalisant près de 1000 logements dont une très grande partie sociaux, et qui contraste fortement avec le reste de la ville.


Carrières-sur-Seine : Printemps :

Limites : Tout le secteur au nord de la Routes des 100 Arpents

 

Le quartier Printemps, très peu urbanise, n’est pourtant pas si éloigné que cela de la gare RER. Il contient des terrains militaires, ainsi que quelques rues pavillonnaires (rue du Printemps, rue des Jonquilles) qui sont plutôt une prolongation du quartier du Réveil-Matin de Houilles.


Sartrouville – Les Dix Arpents

Limites : Nord/Ouest : La Seine (quai du Pécq) ; Nord/Est : Voies SNCF/RER,  Est : Rue Rouget de l’Isle, rue du Colonel-Fabien ; Sud/Ouest : Ville de Montesson (Bd. Léon-Blum, rue Montgolfier).

 

Le quartier des Dix Arpents est l’un des plus recherchés de Sartrouville : situé à proximité de la gare RER, il est principalement pavillonnaire, avec des maisons en grande partie anciennes et souvent de caractère. Il est un peu plus urbanisé vers la gare et le long de l’avenue de la République, ou l’on trouve aussi des commerces. Parmi les maisons, on trouve aussi quelques résidences des années 1960 privées et sociales, assez modestes mais sans problèmes particuliers, notamment entre l’avenue de la République et les rues de Strasbourg et Verdun.


Sartrouville – la Plaine

Limites : Nord/Est : Voies SNCF/RER ; Sud/Est : Ville de Carrières-sur-Seine ; Sud/Ouest : Ville de Montesson ; Ouest : Rue Rouget de l’Isle, rue du Colonel-Fabien 

 

Comme le quartier voisin des Dix Arpents, le quartier de la Plaine est principalement pavillonnaire, avec quelques résidences des années 1960, notamment avenue de Tobrouk et rue de la Paix (résidence de la Plaine). Le sud du quartier, moins urbanisé, offre aussi des équipements scolaires (collège, lycée) et sportifs.


Sartrouville – la Vaudoire – Centre-Ville

Limites : Nord/Ouest : La Seine (quai du Pecq) ; Nord/Est : Av. Maurice-Berteaux ; Est : rue Jean-Moulin, rue des Rosiers, rue Paul Déroulède, avenue Carnot, rue Gallieni ; Sud/Ouest : Voies SNCF/RER

 

Avec la proximité de la gare, des commerces de proximité (notamment le long de l’avenue Jean-Jaurès) et des services publics, le quartier de la Vaudoire – Centre-ville est l’un des plus recherchés de Sartrouville. D’autant plus que l’environnement est majoritairement pavillonnaire avec des maisons d’assez bonne facture. Seules exceptions, les abords de l’avenue Maurice-Berteaux, ou se mélangent commerces, activités et immeubles souvent récents, ainsi que la grande résidence des années 1960 Claude Debussy, rue Louise-Michel au sud du quartier.


Sartrouville – la Croix Blanche

Limites : Ouest : rue Jean-Moulin, rue des Rosiers, rue Paul Déroulède, avenue Carnot, rue Gallieni ; Nord/Est : Av. Maurice-Bertoux ; Sud : Vois Express ; Sud/Ouest : Voies SNCF/RER

 

Le petit quartier de la Croix Blanche est un mélange de pavillons et quelques résidences des années 1960, dont une de taille importante, la résidence Galilée (rue Lebon), avec ses barres et ses tours d’une douzaine d’étages


Sartrouville – les Richebourgs

Limites : Nord : Voie Express ; Sud/Est : Ville de Houilles ; Sud/Ouest : Voies SNCF/RER

 

Ce petit quartier, isolé du reste de la ville par des chemins de fer, est composé uniquement de pavillons de qualité, anciens pour quelques-uns et modernes ou récents pour la plus grande partie.


Sartrouville – Le Fresnay – Vieux Pays

Limites : Nord/Ouest : Quai de Seine ; Nord/Est : rue Guy de Maupassant ; Sud/Est : rue Jean-Mermoz ; Sud/Ouest : Av. Maurice-Berteaux

 

Quartier de transition entre les zones pavillonnaires et les grands ensembles, le quartier du Fresnay – Vieux Pays montre plusieurs visages : façon vieux village (rue de Stalingrad, rue du président Roosevelt, bien que le secteur ait été en fait largement reconstruit dans les années 1990 et que les commercent manquent complétement), pavillonnaire autour du « vieux village » , vers les quais de Seine ou la rue Jean-Mermoz avec de belles rues aérées (avenue des Sports, avenue du Château) et enfin des cités avec des nombreux logements sociaux au nord, ayant connu des problèmes de délinquance (rue de l’Eglise, rue de Seine).


Sartrouville – l’Union

Limites : Nord/Ouest : rue Jean-Mermoz ; Nord/Est : Bd. de Bezons ; Sud : Vois Express ; Sud/Est : Bd. Maurice-Berteaux

 

Le quartier de l’Union, est une vaste zone pavillonnaire, avec des maisons de toutes les époques et de tous les types : vieilles maisons ouvrières, belles meulières, maisons familiales récentes... Disséminées dans les rues pavillonnaires on trouve également quelques résidences de petite taille, datant pour la plupart des années 1960.


Sartrouville – Les Trembleaux

Limites : Nord/Ouest : Quai Pierre-Brunel ; Nord : Ville de Cormeilles-en-Parisis ; Est : Route de Cormeilles ; Sud/Ouest : rue Guy-de-Maupassant

 

Situé au nord de la ville, le quartier des Trembleaux n’est pas complètement urbanisé. On trouve quelques pavillons et une cité (résidence des Cormeilliais) au sud, une zone industrielle au nord, et une partie non-urbanisée à l’ouest, notamment en bord de Seine.


Sartrouville – Le Prunay

Limites : Est : Route de Cormeilles ; Nord : Ville de Cormeilles-en-Parisis ; Sud/Est : Av. du Général-de-Gaulle, Av. Robert-Schuman

 

Le quartier du Prunay est composé principalement d’une vaste zone industrielle. Au sud du quartier, on trouve un vaste parc (Parc Youri Gagarine) et, rue de Picardie, une résidence des années 1960 et quelques pavillons.


Sartrouville – Les Quarte Chemins

Limites : Nord : Av du Général-de-Gaulle ; Est : rue de Chatou ; Sud/Ouest : Bd de Bezons

 

Le petit quartier des 4 Chemins est au cœur de la zone urbaine sensible du Plateau. La mairie fait néanmoins de gros efforts de rénovation des grands ensembles qui le composent, et notamment du plus ancien, datant des années 1950-1960 et situé à l’ouest du quartier (résidentialisation, démolition-reconstruction, aménagement…). Plus à l’est, on trouve toujours des grands ensembles, mais un peu plus récents, ainsi qu’un parc assez vaste, agrémenté d’un Poney-club.


Sartrouville – Les Champs Thiboux

Limites : Nord : Av du Général-de-Gaulle, Avenue Georges-Clémenceau, Sud/Est : Voie Express ; Sud/Ouest : Bd de Bezons ; Ouest : rue de Chatou

 

Prolongation du quartier des 4 chemins, le quartier des Champs Thiboux est quant à lui moins urbanisé ; les constructions sont concentrées dans sa partie est. On y trouve des résidences de taille moyenne (rue Saint-Exupéry et villa Daumier) ainsi que quelques pavillons, autour de la rue de Malte.


Sartrouville – Le Val-Notre-Dame

Limites : Nord : Voie Express ; Est/Sud/Ouest : Villes de Houilles et Bezons

 

Séparé du reste de la ville par le chemin de fer, le quartier du Val-Notre-Dame, tourné vers les villes voisines de Houilles et de Bezons est largement pavillonnaire, en contraste avec le secteur du Plateau, pourtant situé juste de l’autre côté du chemin de fer. Si les immeubles collectifs sont assez rares et de taille raisonnable, le quartier est toutefois situé à proximité de la zone urbaine sensible du même nom de la ville voisine de Bezons.


Sartrouville : La Marinière

Limites : Nord/Ouest : Av Robert-Schuman ; Est : Rue Paul-Bert, Rue Dupleix, rue du Clos ; Sud : Av du Général-de-Gaulle, Avenue Georges-Clémenceau

 

Le quartier de la Marinière forme, avec celui des Indes, une importante zone urbaine sensible. Composé principalement d’immeubles des années 1970, en forme de barres et des tours, il est structuré autour d’une promenade piétonnière (promenade Maxime Gorki). Comme tous les secteurs sensibles de la ville, le quartier fait l’objet de travaux importants d’amélioration, mais la tâche est difficile car ce secteur, très excentré, dispose d’assez peu d’atouts. La partie nord-est du quartier est occupée par un vaste centre commercial Carrefour.


Sartrouville : les Indes

Limites : Nord : Av Robert-Schuman ; Est : Route de Pontoise ; Sud : Avenue Georges-Clémenceau, rue Florian ; Ouest : Rue Paul-Bert, Rue Dupleix, rue du Clos 

 

Les Indes c’est le quartier emblématique du secteur sensible de Sartrouville, théâtre d’importantes émeutes urbaines dans les années 1990. La situation s’est quelque peu améliorée depuis, avec la rénovation de ce pouvait l’être et la démolition de plusieurs tours. A noter la présence de deux petites zones pavillonnaires, l’une au sud-est, en limite du quartier voisin de la Marinière et une deuxième au Nord du quartier, limitrophe Argenteuil (rue des Sureau rue Dupleix) et séparée du reste de la ville par une zone industrielle.

 

Commerces

La desserte en commerces des villes de Houilles, Carrières-sur-Seine et Sartrouville est variable selon le quartier, tout en restant assez correcte dans son ensemble.


A Houilles on trouve plusieurs pôles commerciaux qui couvrent à peu près toute la ville : des commerces de proximité ainsi qu’un supermarché Intermarché Express autour de la gare RER, des commerces de centre-ville et deux supermarchés (Casino et Franprix) autour de la place Michelet, un centre commercial (supermarché Leclerc, Casa…) bd Jean-Jaurès au sud de la ville, un Simply Market et plusieurs superettes le long de la RD308. Le quartier du Réveil-Matin, à l’ouest de la ligne de RER et le nord-est de la ville sont en revanche presque complètement dépourvus de commerces.

 

Carrières sur-Seine, la ville la plus petite des trois est aussi la plus pauvre en commerces. On n’y trouve qu’un seul secteur regroupant plusieurs commerces, entre le boulevard Carnot (Franprix, commerces de proximité) et le boulevard du Maréchal Juin (supermarché Casino et magasin de bricolage Weldom). On trouve aussi quelques commerces de proximité au cœur de la cité des Alouettes, mais les zones pavillonnaires sont très pauvres en commerces.

 

A Sartrouville, la situation est contrastée selon les quartiers. Au sud du chemin de fer du RER A les commerces sont rares ; il n’y en a que très peu, autour de la gare RER. En revanche, le secteur bénéficie de la proximité du centre commercial Carrefour de Montesson, tout proche. Au nord des voies du RER, le quartier du centre-ville est le plus animé, avec ses commerces de proximité et ses supermarchés : Franprix près de la gare et Simply Market, plus au nord, sur la RD308. Tout autour, les quartiers de la Croix Blanche, des Richebourg et de l’Union sont en revanche très pauvres en commerces. Au Vieux Pays on trouve quelques modestes commerces de proximité autour de la Place Nationale. Le secteur du Plateau, très peuplé, est relativement riche en commerces : commerces de proximité traditionnels et  « ethniques » rue du Berry et avenue Clémenceau et un centre Commercial Carrefour, à cheval entre les quartiers de la Marinière et des Indes.

 

On trouve 6 marchés, dont 4 à Sartrouville :

 

  • Houilles – centre -ville (rue Gambetta, Avenue Carnot, place Michelet) : mercredi et samedi matin
  • Carrières sur Seine – halle Carnot : mardi, vendredi et dimanche matin
  • Sartrouville - Debussy – Rues Louise-Michel, Brulay et Lamartine (jeudi et dimanche matin).
  • Sartrouville – marché de la gare – Place des Fusillés (vendredi après-midi)
  • Sartrouville – marché de l’Union – rue de Tocqueville (samedi matin)
  • Sartrouville – marché des Indes – rue du Berry/Place du Marché (mercredi et samedi matin)

 

 

Transports

Ce qui fait une grande partie de l’attractivité de ces trois villes est leur excellente desserte ferroviaire. Ainsi, la gare de Houilles – Carrières sur Seine n’est qu’à 8 minutes de La Défense et 18 minutes du centre de Paris (Châtelet-Les Halles) en RER A (un train tous les 5 minutes environ aux heures de pointe et à peine moins souvent en heures creuses. Elle est aussi desservie par les lignes L et J du Transilien, qui permet de joindre Paris Saint-Lazare en 11 minute (ligne J, directe, avec un train tous les 20 minutes en heures de pointe et toutes les 30 minutes en heures creuses) ou en 18 minutes (ligne L, omnibus, un train toutes les 10 minutes, en heures de pointe seulement). Depuis Sartrouville, il faut simplement rajouter 3 minutes aux temps de trajet,  compensés par une  fréquence des trains plus importante en heures de pointe sur le RER A (toutes les 3 minutes en moyenne).


Pour ceux qui habitent plus loin des gares, il y a un réseau de bus(Bus en Seine, opéré par Véolia), qui reste toutefois assez minimaliste, à l’image de la ligne 23 qui relie les deux gares et qui passe une fois par heure (heures de pointe comprises). Les quartiers excentrés, comme le Plateau de Sartrouville ou le Coteau de Carrières-sur-Seine sont néanmoins desservies avec une fréquence correcte ; ils se trouvent ainsi à 10 – 20 minutes de la gare.

 

La desserte routière est en revanche assez faible. Il n’y a pas d’autoroute passant à proximité (l’autoroute A14 passe en dessous, mais il n’y a pas d’échangeur permettant d’y accéder). En outre, les seuls ponts routiers permettant de franchir la Seine se trouvent sur la RD308, créant un effet entonnoir propice aux embouteillages.

 

Petite enfance

Crèches municipales

Houilles

 

  • Les Alizés (51 berceaux), 11 bis-13 bis avenue Carnot, Tél. : 01 61 04 20 30
  • Les Bruyères (42 berceaux), 65 rue Desaix, Tél. : 01 39 68 70 21 ou 01 39 14 25 50
  • Charles-de-Gaulle (46 berceaux), 11 avenue Charles-de-Gaulle, Tél. : 01 39 68 51 48.
  • Molière (20 berceaux), 27 rue Molière, Tél. : 01 30 86 18 90
  • Multi-accueil Les Genêts (8 places fixes et 17 places en halte-garderie) : 54, rue Hoche. Tél. : 01 39 14 05 80
  • Crèche familiale Aquarelle : 21, place Michelet. Tél. : 01 39 68 30 97 (accueil chez des assistantes maternelles employées par la ville – 62 places)

 

Carrières-sur-Seine
  • Le Petit Prince (45 places dont 5 réservés pour unaccueil occasionnel), quartier du petit-bois, Tel 01 39 13 30 05
  • Les Lutins, (60 places), 22 Boulevard Maurice Berteaux, Tél : 01 39 15 33 20
  • Les Diablotins (53 places, dont 15 à temps partiel et 8 en halte-garderie), 23 avenue du Maréchal Juin, Tél : 01 30 86 17 06 / 09 51 33 72 95
  • Crèche familiale Arc-en-Ciel,  Quartier du Petit Bois, Tél : 01 39 13 30 05 (13 assistantes maternelles employées par la ville, avec une capacité de 2 à 3 enfants chacune)
Sartrouville
  • 1.2.3. Soleil (30 berceaux), 2 bis rue Gabriel-Péri, Tél. : 01 39 57 81 51
  • Les Pitchounets (33 berceaux), 14 rue de Soissons, Tél. : 01 39 13 87 85.
  • Pigeon Vole, (45 berceaux), 24 rue du Général-Leclerc, Tél. : 01 39 14 35 25
  • Croque La Vie (80 berceaux), 1 avenue G.-Clemenceau,  - Tél. 01 39 14 57 54 (réouverture en mai 2014)
  • Pomme de Reinette (crèche municipale à gestion privée) (60 berceaux), 39 rue Louise-Michel, Tél. : 01 61 30 91 73.

 

Crèches associatives ou privées

Houilles

 

 

 

Sartrouville
  • Poisson d’Avril (17 places), 6 rue du 8 Mai 1945, Tél. : 01 39 13 30 49.
  • Dessine-moi un mouton (10 places), 39 rue Dupleix, Tél. : 06 51 98 04 25.
  • A 2 pas (4 micro-crèches de 10 places chacune), 11 avenue Jules-Ferry, Tél : 01 39 57 90 38

 

 

Ecoles

La réputation des établissements scolaires de Houilles, Carrières-sur-Seine et Sartrouville est la variable. Les meilleurs établissements publics se trouvent à Carrières, ville qui ne dispose d’aucun établissement privé sur son territoire. La réputation des collèges publics de Houilles et en grande partie de ceux de Sartrouville (dont une partie du territoire est en ZEP) est assez moyenne. Le privé catholique reste la voie d’excellence la plus sûre (collège privé à Houille et lycée privé à Sartrouville), bien que le niveau des deux lycées généraux publics (et en particulier du Lycée des Eaux-Vives de Carrières) est tout à fait correct.

Ecoles maternelles publiques

Houilles
  • Danielle-Casanova, 37 rue des Martyrs-de-la- Résistance, Tél. : 01 39 68 19 42
  • Francis-Julliand, 3 rue du Docteur-Zamenhof, Tél. : 01 39 14 00 70
  • Jean-Piaget, Rue Félix-Toussaint, Tél. : 01 30 86 33 95
  • Léon-Frapié, 29 rue Solferino, Tél. : 01 39 14 05 50
  • Lucien-Waterlot, 6 bis rue Florentin-Lasson, Tél. : 01 39 14 05 64
  • Pauline-Kergomard, 5 rue Ferdinand-Buisson, Tél. : 01 39 14 38 02
  • Salvador-Allende, 44 rue Hoche, Tél. : 01 39 14 04 70
  • Victor-Schœlcher, 10 rue du Réveil-Matin, Tél. : 01 39 14 65 49

Accueil périscolaire le matin à partir de 7h et le soir jusqu’à 18h30. Trois centres de loisirs sont ouverts le mercredi et les vacances scolaires entre 7h et 18h30.

Carrières sur Seine

 

  • Maurice Berteaux, 25 rue de Verdun, Tel 01 39 57 67 99
  • Alouettes, rue des Cent Arpents, Tel 01 39 57 60 31
  • Victor Hugo, 23 rue de Chatou, Tel 01 30 86 00 15
  • Plants de Catalaine, 9 rue Eric Tabarly, Tel : 01 61 04 47 86

Accueil périscolaire le matin à partir de 7h45 et le soir jusqu’à 18h30. Un centre de loisirs est ouvert le mercredi et les vacances scolaires entre 7h30 et 18h30.

Sartrouville
  • Pierre Brossolette, 89 rue Jean-Pierre Bourquard, Tel 01 39 15 39 19
  • Paul Bert, 8 rue Paul Bert, Tel 01 39 13 47 17
  • Georges Brassens, 116 rue Robert Bourquelot, Tel 01 39 13 87 82
  • Danièle Casanova, 23 rue Lamarck, Tel : 01 39 13 18 87
  • Joliot-Curie, 79 rue Robert Villoing, Tel 01 39 13 47 13
  • Robert Desnos, 3 rue Lakanal, Tel 01 39 13 20 10
  • Jean de la Fontaine, 24 rue Guy de Maupassant, Tel 01 39 15 11 58
  • Anne Frank, 15 avenue du Général de Gaulle, Tel 01 39 14 33 86
  • Jean Jaurès, 5 rue du bas de la Plaine, 01 39 13 50 14
  • Leo Lagrange, 1 rue Gustave Flaubert, Tel 01 39 13 71 33
  • Paul Langevin, 17 avenue de la Convention, Tel 01 39 13 21 65
  • Fernand Leger, 11 rue Fernand Leger, Tel 01 39 15 13 13
  • Pablo Neruda, 7-9 rue Fernand Leger, Tel 01 39 14 00 91
  • Marcel Pagnol, 35 avenue Dijou, Tel 01 39 68 02 02
  • Jacques Prévert, 64 rue de Chatou, Tel 01 39 13 33 03
  • Sévigné, 11 rue du Temple, Tel 01 39 14 44 75

Garderie le matin à partir de 7h15 et le soir jusqu’à 19h. Centrés aérés ouverts pendant les mêmes horaires les mercredis et vacances scolaires.

 

Ecoles maternelles privées

Houilles
Sartrouville
  • Saint Martin, 92 rue du Président Roosevelt, Tel 01 39 15 13 35

 

Ecoles élémentaires publiques

Houilles

 

  • Ferdinand-Buisson, 72 rue de Stalingrad, Tél. : 01 39 14 38 20
  • Guillaume-et-Jean-Détraves, 32 rue André-Mauprime, Tél. : 01 39 68 19 98
  • Félix-Toussaint, Allée Félix-Toussaint, Tél. : 01 30 86 33 93
  • Jules-Guesde, Allée Albert-Laporte, Tél. : 01 30 86 33 94
  • Maurice-Velter, 19 rue Émile-Combes, Tél. : 01 39 14 44 84
  • Paul-Bréjeat, 5 rue Ferdinand-Buisson, Tél. : 01 39 14 38 24
  • Réveil-Matin, 5 rue du Président-Kennedy, Tél. : 01 39 14 64 64 ou 01 39 14 64 59

 

Accueil périscolaire dans les écoles le matin à partir de 7h et études surveillés le soir jusqu’à 18h. Un centre de loisirs accueille les enfants de  6 à 10 ans le mercredi et les enfants de 6 à 13 ans pendant les vacances scolaires entre 8h et 18h30.

 

Carrières sur Seine

 

  • Maurice Berteaux, 60 boulevard Maurice Berteaux, Tel : 01 39 57 61 60
  • J. Prévert, 1 rue de Belfort, Tel : 01 39 57 69 48
  • Le Parc, 12-18 rue Victor Hugo, Tel 01 39 57 62 58
  • Plants de Catalaine, 9 rue Eric Tabarly, Tel : 01 61 04 47 84

 

Accueil périscolaire le matin à partir de 7h45. Etudes surveillés le soir jusqu’à 18h et garderie du soir jusqu’à 18h30. Deux centres de loisirs sont ouverts le mercredi et les vacances scolaires entre 7h30 et 18h30.

 

Sartrouville

 

  • Paul Bert, 4 rue Paul Bert, Tel 01 39 13 41 10
  • Georges Brassens, 3-5 rue de Marseille, Tel : 01 39 13 47 16
  • Pierre Brossolette, 89 rue Jean-Pierre Bourquard, Tel : 01 39 15 19 98
  • Joliot Curie 1, 76 boulavard de Bezons, Tel 01 39 13 31 57
  • Joliot Curie 2, 82 boulevard de Bezons, Tel 01 39 13 30 39
  • Jules Ferry, 29 rue du Général Leclerc, 01 39 13 10 12
  • Jean Jaurès, 123 avenue de Tobrouk, Tel : 01 39 14 58 89
  • Léo Lagrange, 7 rue Gustave Flaubert, Tel 01 39 13 70 99
  • Paul Langevin, 64 avenue Carnot, Tel : 01 39 14 30 78
  • Pablo Neruda, 3-5 rue Ferdinand Léger, Tel : 01 39 14 79 94
  • Turgot 1, 29 rue Bordin, Tel : 01 39 14 00 86
  • Turgot 2, 23 rue Bordin, Tel : 01 39 14 00 04

Accueil du matin à partir de 7h15. Etudes surveillés jusqu’à 18h et garderie jusqu’à 19h. Centres de loisirs ouverts les mercredis et vacances scolaires pour les enfants de 6 à 10 ans.

 

Ecoles élémentaires privées

Houilles

 

Sartrouville
  • Cours du château (laïque, hors contrat, internat possible, orientation soutien scolaire), 43 rue de Stalingrad, Tel : 01 30 86 86 66
  • Saint Martin, 92 rue du Président Roosevelt, Tel 01 39 15 13 35

 

Collèges

Les collèges publics de Houilles affichent des taux de réussite moyens, et même faibles pour le collège Lamartine. En revanche, le collège privé Sainte Thérèse affiche 100% de réussite. A Carrières, le collège des Amandiers affiche quant à lui un taux assez bon. A Sartrouville la situation peut être compliquée notamment pour les établissements qui avoisinent les zones sensibles (le collège Romain-Rolland est classé ZEP). Pour les autres, la situation peut être contrastée, avec à la fois un taux de réussite faible et un taux de mentions assez important.

 

Collèges publics

Houilles

 

Carrières sur Seine

 

Sartrouville
  • Collette, 107 avenue de Tobrouk, Tel : 01 61 04 46 70 (séctorisation : enfants des écoles Jean-Jaurès, Jules Ferry et en partie de l’école Joliot-Curie)
  • Romain-Rolland, 4 rue de Marseille, Tel 01 30 86 19 40 (sectorisation : enfants des écoles Léo Lagrange, Paul Bert et Pierre-Brossolette)
  • Darius Millhaud, 3 rue Paul Déroulède, Tel 01 39 13 41 75 (sectorisation : école Paul Langevin et en partie école Joliot Curie)
  • Louis Paulhan, 15 rue Guy de Maupassants, Tel 01 61 04 47 90 (sectorisation : écoles Turgot et Pablo Neruda)
Collèges privés
Houilles

Sartrouville

  • Cours du château (laïque, hors contrat, internat possible, orientation soutien scolaire), 43 rue de Stalingrad, Tel : 01 30 86 86 66

 

Lycées

Lycées publics

Peu concurrencé par des établissements privés, rares aux alentours, le lycée « Les Pierres Vives » de Carrières sur Seine affiche des performances tout à fait remarquables. A Sartrouville, le lycée général Evariste Galois affiche des résultats moyens, mais en nette amélioration par rapport à il y a une dizaine d’années. Lycée professionnel, Jules Verne affiche des résultats plus faibles au bac (pro) et un taux assez faible d’accès de la seconde au bac.


Carrières sur Seine

  • Les Pierres Vives, 1 rue des Alouettes, Tel 01 39 14 07 00 (Taux de réussite au bac : 98%)

 

Sartrouville

 

  • Evariste Galois, 87 avenue de Tobrouk, Tel 01 30 86 72 72 (Taux de réussite au bac : 88%)
  • Jules Verne (professionnel), 2 rue de la Constituante, Tel 01 61 04 13 00 (Taux de réussite au bac : 80%)

 

Lycées privés

Sartrouville

  • Cours du château(laïque, hors contrat, internat possible, orientation soutien scolaire), 43 rue de Stalingrad, Tel : 01 30 86 86 66
  • Jean-Paul II(catholique, sous contrat), 20 quai Pierre Brunel, Tel 01 39 57 10 95 (taux de réussite au bac : 100%)

 

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30 janvier 2014 4 30 /01 /janvier /2014 06:41
Généralités

Situées à 25km au Nord-ouest de Paris, les communes de Cergy, Vauréal et Jouy-le-Moutier font partie de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise. Bâties principalement dans les années 1980, ces villes ont des visages assez différents. Cergy, « capitale » de la ville nouvelle et chef-lieu du département du Val-d’Oise cumule services et équipements publics, commerces, transports et zones d’activités, et montre un paysage architectural original, voire décale. Vauréal et Jouy-le-Moutier sont en revanche des communes principalement résidentielles et pavillonnaires.

Limites

La ville de Cergy est limitée :

  • Au Nord par les villes de Puiseux-Pontoise et Osny
  • Au Nord-Est par la ville de Pontoise
  • Au Sud-Est par la Ville d’Eragny
  • Au Sud-ouest par la ville de Neuville-sur-Oise et Vauréal
  • A l’ouest par les villes de Vauréal et Courdimanche

La ville de Vauréal est limitée :

  • Au Nord-Est par la ville de Cergy
  • A l’Est par la ville de Neuville-sur-Oise
  • Au Sud par la ville de Jouy-le-Moutier
  • A l’Ouest par les villes de Boisemont et Courdimanche

La ville de Jouy-le-Moutier est limitée :

  • Au Nord par la ville de Vauréal
  • A l’Est par la ville de Neuville-sur-Oise
  • Au sud par les villes de Maurecourt et Triel-sur-Seine
  • A l’ouest par la ville de Boisemont
Maire – élections
Cergy

Maire : Jean-Paul Jeandon (PS, depuis 2013, lors de l’élection au parlement de l’ancien maire Dominique Lefebvre, élu depuis 1996)

 

Résultat des dernières élections municipales (2008) :

1er Tour :

  • Dominique LEFEBVRE (PS) : 40,22%
  • Thierry SIBIEUDE (UMP) : 34,05%
  • Jean BONNEFOY (Verts) : 8,65%
  • Régis LITZELLMANN (MODEM) :8,03%
  • Bruno JACQUIN (Extrême gauche) : 4,87%
  • Marie QUENTON (Extrême gauche) : 2,22%
  • Eric CASSAN (Extrême gauche) : 1,53%

2ème tour

  • Dominique LEFEBVRE (PS) : 51,71%
  • Thierry SIBIEUDE (UMP) : 48,29%

 

Jouy-le-Moutier

Maire : Gilbert MARSAC (PS, depuis 2008)

 

Résultat des dernières élections municipales (2008) :

1er Tour :

  • Gilbert MARSAC (Divers Gauche) : 51,60%
  • Gabriel LAINE (Divers Droite) : 48,40%

 

Vauréal

Maire : Sylvie COUCHOT (EELV, depuis 2013, suite à la démission de l’ancien maire Bernard Morin, élu depuis 2001)

 

Résultat des dernières élections municipales (2008) :

1er Tour :

  • Bernard MORIN (EELV, liste d’union de la gauche) : 58,86%
  • Pierre LIGUORI (UMP) : 29,12%
  • Daniel VIZIERES (Divers Droite) : 12,02%

 

Démographie

Avec plus de 55.000 habitants, Cergy est une ville de taille importante pour la grande couronne parisienne. Les habitants sont en moyenne assez peu fortunés, avec un revenu médian par unité de consommation (17100 €) inférieur à la moyenne nationale, mais néanmoins supérieur à des nombreuses banlieues défavorisées comme Evry ou Saint-Denis. A contrario, à Vauréal et Jouy-le-Moutier, villes de taille plus modeste (16000 habitants environ chacune), les revenus sont sensiblement supérieurs et avoisinent les 21000€.

 

Les trois villes sont plutôt jeunes, avec une proportion importante d’enfants (entre 21,6% à Cergy et 23,9% à Jouy-le-Moutier pour une moyenne nationale de 18,5%). Cergy est surtout prisé par les jeunes (31% des Cergyssois ont entre 15 et 29 ans). C’est également le cas à Vauréal et Jouy-le-Moutier, mais dans une moindre mesure (23 à 25% de 15-29 ans contre une moyenne nationale de 18,6%). La situation s’inverse pour les 45 à 59 ans (17% à Cergy contre plus de 24% à Vauréal et Jouy-le-Moutier, communes plus familiales). La situation est en revanche la même pour les séniors : il n’y en a pratiquement pas, avec moins de 8% de plus de 60 ans, là où la moyenne nationale est de 23%. Deux explications sont possibles : d’une part, les trois villes sont trop récentes et les jeunes qui se sont installés à leurs débuts ne sont pas encore vieux, d’autre part nombre de retraités qui en ont les moyens préfèrent aller s’installer ailleurs, en province ou plus proche du cœur de l’agglomération.

Parc de logements

Le parc de logements de Cergy, Vauréal et Jouy-le-Moutier est récent : plus de la moitié des logements de Cergy, et jusqu’à 70% pour Jouy-le-Moutier ont été construits entre 1975 et 1989, et la majorité du reste entre 1990 et 2005. A Cergy, les appartements sont majoritaires (environ 79% du parc de logements), tandis que Vauréal et Jouy-le-Moutier sont majoritairement pavillonnaires (75% des logements sont des maisons individuelles).

 

On retrouve la même différence pour la taille des logements : à Cergy on trouve toutes les catégories de logements en proportions assez égales, tandis que Vauréal et Jouy-le-Moutier proposent surtout des logements familiaux : la moitié ont plus de 5-pièces et environ 30% 4-pièces ; il y a en revanche très peu de studios et 2-pièces (moins de 10% du parc de logements).

 

Le taux de logements sociaux est important à Cergy (environ 35%). Il est de 29% à Jouy-le-Moutier (29%) et de 22% à Vauréal. Le taux de propriétaires occupants est faible à Cergy (35%), mais conséquent à Vauréal et Jouy-le-Moutier (69% et 57%).

Les quartiers

Cergy – Axe Majeure – Horloge

Nord : Ville d’Osny ; Ouest : Est : Bd du Moulin à vent, Bd. de l’Oise, Av des Clos Billes, rue de Puiseux ; Sud : Ville de Vauréal, limites de la forêt, allée du Belvédère ;  Est : prolongation de l’avenue du Nord, jusqu’à la A15

 

Auparavant connu sous le nom de Cergy-Saint-Christophe, le quartier Axe Majeure – Horloge, construit dans les années 1980, est le deuxième de la ville nouvelle de Cergy après le Grand Centre. Conçu pour devenir le nouveau cœur de la ville, son  architecture qui se veut monumentale est, hélas, surtout kitsch (avec des réalisations comme la grande horloge ou la place des Colonnes…), ce qui peut expliquer le succès assez mitigé qu’il a eu. C’est aujourd’hui la seule Zone Urbaine Sensible de Cergy, malgré un habitat composé de petits immeubles, censé rompre avec les grands ensembles des années 1970. Pourtant, les immeubles, concentrés au sud de la gare sont assez fonctionnels et il y a même des lotissements pavillonnaires, comme la résidence du Chat Perché (rue de la Gerboise). Mais c’est sans doute du côté de la trop grande « originalité » architecturale et de la trop forte proportion de logements sociaux (2/3 du parc dans la ZUS) qu’il faut chercher l’origine des problèmes. Le quartier ne manque par ailleurs pas de dynamisme, avec une vaste zone industrielle et tertiaire  au nord de la Gare qui, autre touche d’originalité, abrite entre autres l’hôtel de ville.


Cergy – Grand Centre

Limites : Nord/Est : Autoroute A15 ; Sud/Est : Bd. de l’Hautil ; Sud/Ouest : Av des Grouettes, Bd du Port, Av du Nord ; Ouest : Av du Nord, Bd de la Viosne

 

Le quartier Grand Centre (anciennement Cergy-Préfecture) est le premier urbanisé de la commune et date des années 1970. Il est d’ailleurs assez spécifique de cette période : construit sur une immense dalle (18 héctares), il est doté d’un grand centre commercial et il mêle, d’une manière assez hétéroclite, sinon chaotique, des équipements publics (préfecture, centre administratif, écoles supérieures, bâtiments de bureaux…) et des ilots d’habitation. Il n’y a toutefois pas de grand ensemble, et les résidences, datant des années 1970 à 2000 sont plutôt de taille moyenne. Même s’il a plutôt mal vieilli, notamment du côté de la dalle et du centre commercial (un programme de rénovation est à l’étude), Cergy-Préfecture est bien moins sensible que Saint-Christophe ; le secteur le plus difficile, la Croix-Petit a d’ailleurs déjà fait l’objet d’une veste opération de démolition-reconstruction.


Cergy – Hauts de Cergy

Limites : Nord : Ville de Puiseux-Pontoise, Est : Bd du Moulin à vent, Bd. de l’Oise, Av des Clos Billes, rue de Puiseux, Sud/Ouest : villes de Vauréal et Courdimanche

 

Dernier quartier urbanisé de la ville, le quartier de Cergy-le-Haut est encore en pleine construction. C’est également un des plus recherché, car il offre de nombreuses opportunités dans le neuf. Il est structuré autour de la gare RER du même nom et de la place des 3 Gares (il n’y en a toutefois qu’une…), ou on trouve aussi un multiplexe UGC. Le secteur en construction se prolonge vers le nord-ouest avec le boulevard des Merveilles, bordé d’immeubles récents mais hauts (jusqu’à 6 étages) et denses, qui s’arrête brusquement au bord des champs, au niveau de la place de l’Albatros. En s’éloignant un peu de la gare RER, vers l’avenue du Bontemps ou l’avenue de l’Orangerie, on trouve également des lotissements pavillonnaires assez agréables.


Cergy – Coteaux

Limites : Nord/Est : Autoroute A15, Sud/Est : Sud : Avenue du Nord, rue du Tertre, allée de Bellevue, Chemin d’Osny, Avenue du Nord ; Ouest : prolongation de l’avenue du Nord, jusqu’à la A15

 

Situé entre les quartiers de la Préfecture et de Saint-Christophe, un peu loin des gares RER, le quartier des Coteaux est essentiellement une collection de résidences type grand-ensemble des années 1970, privées ou sociales, comme  les Justices ou les Linandes (chacune déclinée en plusieurs couleurs). Au sud, le long de la rue de Pontoise, on trouve également quelques lotissements de maisons. Au nord, on trouve une petite zone d’activités (Francis Combe) et un vaste espace non-urbanisé de 80 hectares promis à des futures constructions (1200 logements, commerces et équipements publics).


Cergy – Orée du Bois

Limites : Ouest/Nord : Bd de l’Hautil ; Nord : Ville de Pontoise ; Est : Bd des Maraîchers ; Sud : rue des Voies, Chemin des voies

 

L’Orée du Bois est, avec le quartier du Grand Centre, le premier urbanisé de Cergy. Situé entre le quartier de la préfecture et le bois de la Ballastière et datant des années 1970 il est principalement résidentiel. Il est constitué de résidences à taille humaine et de lotissements typiques des années 1970, sans grand charme mais entourés d’espaces vertes et qui n’ont finalement pas trop mal vieilli.


Cergy – Bords d’Oise

Le quartier des Bords d’Oise occupe tout le reste de la ville formant un long « S » autour de l’Oise.

 

Ce quartier, qui correspond au vieux village de Cergy contraste fortement avec le reste de la ville. Ici, point d’urbanisation effrénée, mais des grands terrains agricoles et des vieilles maisons en pierres, alignées le long des rues de Vauréal, Nationale et du Bruloir. Seule exception, le secteur de Port-Cergy, en bordure de l’Oise, qui a réussi son pari de donner à l’endroit des airs de station balnéaire, avec ses résidences coquettes, son port de plaisance et ses nombreux restaurants. A l’inverse du reste de la ville, promis à une urbanisation galopante, les Bords de l’Oise semblent durablement préservées.


Vauréal – Sablons

Limites : Nord : Villes de Courdimanche et Cergy ; Est : Bois des Lieux; Sud : Av Louis Lecoin, Av Martin Luther King ; Ouest : Ville de Courdimanche

 

Le quartier des Sablons comprend deux secteurs assez distincts. D’une part, il y a les abords de la place du Rendez-Vous et de la place de la Bussie. Ce secteur partagé avec le quartier voisin des Moissons concentre les commerces et les équipements publics, notamment scolaires, ainsi que des immeubles, assez récents mais de facture souvent modeste. Au-delà, le long des avenues Martin Luther King, Boris-Vian et au bord du golf on trouve de beaux lotissements de maisons nichés dans la verdure.


Vauréal – Moissons

Limites : Nord : Av Louis Lecoin, Est : Bd de l’Oise ; Sud : Av Gandhi ; Est : Ville de Courdimanche

 

Le quartier des Moissons ressemble bien à celui des Sablons : immeubles, commerces et écoles dans le secteur de la Bussie, le long des rues de la Gerbe d’Or et des Jours Heureux et des lotissements « à l’américaine » denses mais assez agréables, en s’éloignant de cet axe.


Vauréal : Boulingrin

Limites : Nord : Av Gandhi ; Est : Bd de l’Oise ; Sud : Avenue Jacques Brel, Av Simone  Signoret, Mail de l’Etincelle ; Ouest : Ville de Boisemont

 

Le quartier du Boulingrin est constitué presque intégralement de lotissements de maisons calmes mais standardisées. Seule exception, les abords du Boulevard de l’Oise, à l’est de la Rue Vagabonde, ou des immeubles de 2 à 4 étages ont été construits récemment.


Vauréal : Siaule

Limites : Nord : Avenue Jacques Brel, Av Simone  Signoret, Mail de l’Etincelle ; Est : Bd de l’Oise ; Sud, Ouest : Ville de Boisemont

 

Le quartier de la Siaule est peut-être le seul de la ville à n’être composé que de pavillons, réparti dans plusieurs lotissements standardisés des années 1980 et 1990.


Vauréal : Allée couverte

Limites : Nord : Av Martin Luther King ; Est : Bois des Lieux ; Sud : Av. Camille Claudel, Av. Gavroche ; Ouest : Bd. de l’Oise

 

Le quartier de l’Allée Couverte occupe un secteur situé à l’est du rond-point de la Croix Lieu. Il suit le même schéma que les autres quartiers : les immeubles et les équipements publics vers le boulevard de l’Oise (on en construit encore Bd de la Paix et Avenue Gavroche) et des lotissements standardisés plus loin (avenue Camille Claudel, rue des Aulnes…).


Vauréal : Groues

Limites : Nord : Av. Camille Claudel, Av. Gavroche ; Est : Bois des Lieux ; Sud : Mail Mendes-France, Av de la Liberté, Av Gavroche ; Ouest : Ouest : Bd. de l’Oise

 

Le quartier des Groues est composé principalement de maisons individuelles mitoyennes en lotissements, qui se succèdent le long d’axes comme l’avenue Freud ou l’avenue Gavroche. Seule exception, les immeubles un peu défraichis situés entre le sud de l’avenue Gavroche et le mail Mendès-France, en continuité avec la cité des Toupets.


Vauréal : Longues Terres

Limites : Nord : Mail Mendes-France ; Est : Mail Georges Brassens ; Sud : Ville de Jouy-le-Moutier ; Ouest : Bd. de l’Oise

 

Inclus avec le quartier des Toupets dans une zone couverte par un Contrat Urbain de Cohésion Sociale, le quartier des Longues Terres est pourtant principalement pavillonnaire. Les quelques immeubles du quartier se situent le long du mail Mendès-France, tandis que le reste du quartier est occupé par des lotissements, composés le plus souvent de maisons en enfilade. A noter la fermeture en 2012 de l’école du quartier, (déjà) vétuste et au nombre d’élèves devenu insuffisant, au profit d’un projet immobilier.


Vauréal : Toupets

Limites : Nord : Av Gavroche ; Est : Bois des Lieux ; Sud : Ville de Jouy le Moutier ; Ouest : Mail Georges Brassens, Av de la Liberté, Av Gavroche

 

Le premier quartier construit à Vauréal dans les années 1980, le quartier des Toupets a aussi été le premier à (mal) vieillir au point d’avoir mauvaise réputation parmi les Vauréaliens. Pourtant, malgré un fort pourcentage de logements sociaux, il reste en grande partie pavillonnaire. Il n’y a qu’autour du mail Mendès-France et du passage de la Femme qu’on trouve des immeubles, dont la qualité laisse, il est vrai, à désirer malgré plusieurs opérations de rénovation depuis 2000.


Vauréal : Le Village

Limites : Tout le secteur entre le Bois des Lieux et l’Oise

 

Comme à Cergy, le secteur du vieux village n’a pas subi les opérations d’urbanisation de la ville nouvelle. Isolé du reste de la ville par le bois, il est assez pittoresque, avec sa vieille église et ses maisons en pierres. En revanche, il est dépourvu de commerces et services publics, à la seule exception d’une école.


Jouy - Hayette / Bruzacques

Limites : Nord : Bd. d’Ecancourt, Est : Av des Bouzacques ; Sud : Av. du Vast ; Ouest : Bd. de l’Oise

 

Le quartier Hayette – Bruzarcques est entièrement composé de résidences pavillonnaires, de véritables « copropriétés horizontales » sociales et privées, plutôt populaires. Le Nord-Est du quartier est occupé par le collège Guillaumet et par des vastes terrains sportifs.


Jouy - Bourseaux / Noyer

Limites : Nord : Av. du Temps Perdu ; Est : Av des Bouzacques ; Sud : Bd. d’Ecancourt ; Bd. de l’Oise

 

Comme le quartier Hayette – Bruzacques, le quartier Bourseaux – Noyer est un dédale de petites rues et allées desservant des résidences pavillonnaires sans jardin ou presque. A la limite sud-est du quartier, entre le Bd. d’Ecancourt et l’avenue des Bruzacques on trouve un petit centre commercial.


Jouy - Éguérets / Temps-Perdu / Clairière-des-Malmaisons / Croix-Saint-Marc / Rougeux / Vaux-Moreaux

Limites : Nord, Ouest : Rue de la Vallée ; Est : Chemin de la Ligne, chemin des Miettes ; Sud : Av du Temps perdu, Av des Bazacques, Bd. d’Ecancourt 

 

Ce quartier, proche de la verdure car bordé sur deux côtés par un bois est une succession de lotissements de maisons de ville, pour la plupart en enfilade, et de quelques immeubles. C’est notamment aux Eguerêts (allée du Parc, allée des Eguerets), ou les petites résidences pourtant pas très anciennes ont, hélas, déjà mal vieilli.


Jouy - Jouannes / Vast / Vaux-Labours

Limites : Nord/Ouest : Av. du Vast (et son prolongement virtuel vers l’ouest, Av des Bouzacques, Bd. d’Ecancourt ; Est : Chemin des Vaux Labours ; Sud : Rue du Val de Glatigny

 

Comme la plupart des autres quartiers de Jouy, Jouannes – Vast - Vaux-Labours est une succession de lotissements de maisons mitoyennes des années 1980 à 1990, pour la plupart sans charme particulier. Une petite mention pour l’avenue du Vast et la rue des Vignes Blanches, assez aérées et agréablement bordées d’arbres.


Jouy - Val-de-Glatigny / Vincourt

Limites : Nord/Ouest : Av du Vast, Chemin des Vignes de Glatigny , Chemin des Vaux Labours , Bd d’Ecancourt, Rond-Point de la Croix Saint-Jacques ; Est : L’Oise ; Sud : Département de Yvelines

 

Ce quartier est composé de deux secteurs distincts. A l’Est, Vincourt est un quartier ancien, ou prédominent les vieilles maisons en pierre, comme le long des rues de Vincourt ou de Maurecourt. La partie sud de ce secteur est occupée par une petite zone d’activités. A l’extrémité sud de la commune, des maisons récentes se succèdent sur plus de 500m le long de la rue du Val de Glatigny qui marque la limite de la zone urbanisée de la ville.


Jouy - Merisiers / Écancourt

Limites : Nord : Chemin de la Croix Villecocq ; Est : Bd. de l’Oise ; Sud : Prolongement virtuel vers l’ouest de l’Avenue du Vast ; Ouest : ville de Triel sur Seine.

 

Si le quartier Merisiers – Ecancourt est vaste, seulement une petite partie autour du boulevard de l’Oise est urbanisée. On y trouve 3 secteurs assez différents : au nord de la rue d’Ecancourt – des immeubles et des commerces, au sud de cette même rue, un lotissement autour de la rue de Fourbeuf, et encore plus au sud une zone d’activité autour de la rue Denis Papin. Isolé du reste de la ville, une petit hameau se trouve au bout de la rue d’Ecancourt et abrite, outre quelques maisons, un campus Véolia.


Jouy - Côte-des-Carrières / Tremblays

Limites : Nord/Ouest : Villes de Triel sur Seine, Boisemont et Vauréal ; Est : rue de la Gare, Chemin de la Ligne ; Sud : rue de la Vallée, Bd de l’Oise, Chemin de la Croix Villecocq

 

Le quartier Côte de Carrières – Tremblays, qui n’est que partiellement urbanisé, est composé de trois secteurs distincts. Au Nord, en limite de Vauréal, le secteur de Côte de Carrières est composé en majorité de logements sociaux, répartis dans de petits immeubles le long du mail Lamartine et de la rue des Valanchards, avec  tout autour des lotissements de maisons mitoyennes. A l’est, les rues des vallées et des Pendants, bordées de maisons individuelles, prolongent le quartier du village. Enfin, au sud, le secteur de Tremblays est un vaste lotissement déployé le long de l’avenue du même nom.


Jouy-le-Fontaine / Jouy-village

Limites : Nord : Ville de Vauréal ; Est : l’Oise ; Sud : Bd d’Ecancourt, Rond-Point de la Croix Saint-Jacques ; Ouest : rue de la Gare, Chemin de la Ligne, chemin des Miettes 

 

Comme à Vauréal et à Cergy, le village historique de Jouy le Moutier a été largement préservé de l’urbanisation massive et a gardé son caractère. Déployé le long de la Grande Rue, il est totalement pavillonnaire, avec des maisons plutôt de bonne facture et de toutes les époques.


Commerces

La desserte en commerces dans l’agglomération de Cergy est variable selon le quartier. Le cœur commerçant de Cergy reste le centre commercial des 3 Fontaines (hypermarché Auchan et environ 150 boutiques) près de la Préfecture, malgré son vieillissement et ses quelques problèmes d’insécurité. L’autre pôle commerçant de Cergy est le secteur Saint-Christophe, avec un supermarché Leader Price et des nombreux commerces de proximité diversifiés et de qualité assez variable. Le quartier de Cergy le Haut offre également de plus en plus de commerces (dont un supermarché Franprix) à proximité de la gare RER et le long du boulevard des Merveilles. Dans les autres quartiers, on trouve surtout quelques rares commerces de proximité. A signaler toutefois

  • le petit centre commercial des Linandes dans le quartier des Coteaux (Leader Price, Pharmacie, Boulangerie…)
  • un Franprix et quelques commerces de proximité Place du Haut de Gency, à mi-chemin entre les Linandes et Saint-Christophe
  • quelques (très) rares commerces au village
  • un supermarché de type Drive (Chronodirve) Bd de la Paix, entre Saint-Christophe et Cergy le Haut

A Vauréal, on ne trouve des commerces qu’à deux endroits :

  • a la Bussie, autour de la place du Rendez-Vous (Intermarché), place de la Bussie et depuis peu Place du Cœur Battant
  • aux Toupets, avec un supermarché Lidl et quelques commerces de proximité que la ville s’efforce de redynamiser.

A Jouy le Moutier, on retrouve à peu près la même situation qu’à Vauréal, avec des commerces regroupés en deux secteurs :

  • Mérisiers - Ecancourt, avec un Carrefour Market et quelques commerces de proximité
  • Eguerets (allée du Parc) avec un marché Franprix, un bureau de poste et une boulangerie-pâtisserie

On ne trouve que 3 marchés (une par ville) :

  • Cergy – Marché Saint Christophe, rue de l’Abondance (mercredi et samedi matin).
  • Vauréal – Place des Marchands (jeudi 15h – 18h)
  • Jouy le Moutier – Centre des Eguérets (mercredi 15h30 – 19h30 et samedi 8h – 13h)

 

Transports

Situés à une trentaine de km de Paris, les villes de Cergy, Vauréal et Jouy-le-Moutier ne brillent, hélas, pas par leur desserte en transports. Seule Cergy sort du lot, avec ses 3 gares sur la ligne A du RER (Cergy-Préfecture, Cergy-Saint-Christophe et Cergy le Haut). Elles mettent Cergy à une trentaine de minutes de La Défense (27 minutes depuis Cergy-Préfecture et 34 depuis Cergy le Haut) et à 40 minutes environ du centre de Paris, avec un train toutes les 10 minutes. Il est à noter que la grande majorité des Cergyssois se trouvent à moins d’un kilomètre d’une gare RER, ce qui reste assez remarquable pour une ville de grande banlieue. Ce n’est en revanche pas le cas pour Vauréal ou Jouy-le Moutier, bien éloignées des gares, à l’exception, de la pointe nord de Vauréal située tout de même à une quinzaine de minutes à pieds de Cergy-le-Haut.


L’agglomération est desservie par un réseau de bus (STIVO) dont la principale vocation est la desserte des gares RER et des établissements scolaires. Il est plus dense à Cergy, ou le maillage des quartiers est assez fin. A Vauréal et Jouy, les lignes de bus se réduisent à leur plus simple expression et ont pour seule vocation de desservir les gares RER, comme la ligne 34 qui met le centre de Vauréal à moins de 10 minutes de Cergy-le-Haut et celui de Jouy le Moutier à une dizaine de minutes de la gare de Neuville-Université, ou la ligne 48 qui met une vingtaine de minutes depuis Jouy-Ecancourt jusqu’à Cergy-Préfecture.

 

La ville de Cergy est desservie par l’autoroute A15, qui passe au nord de la ville. Elle ne permet pas de rejoindre directement Paris (elle s’arrête au niveau de l’A86 à hauteur de Gennevilliers) et est réputée comme étant particulièrement embouteillée aux heures de pointe. Vauréal et Jouy le Moutiers ne sont desservies par aucun grand axe. L’A15 et la Francilienne (N184) sont toutefois relativement proches, à seulement quelques kilomètres.

 

Petite enfance

Villes jeunes, Cergy, Vauréal et Jouy le Moutier ont de gros besoins d’accueil pour les tout-petits. La ville de Cergy fait des efforts assez importants en ce sens, avec un grand nombre de crèches municipales, dont la capacité est d’environ 400 places, hors crèches familiales et privées. Toutefois, le besoin n’est pas complètement satisfait, car la ville compte quelques 3000 enfants de moins de 3 ans. La capacité d’accueil est en revanche nettement inférieure à Vauréal et Jouy le Moutier ou le nombre de structure s est bien plus réduit.


Crèches municipales

Cergy 
  • Crèche collective des Merveilles (60 places), 8 bis place du Nautilus, Tél : 07 77 32 34 79
  • Crèche collective de la Lune Enchantée (35 places), 42 bd de l'Évasion, Tél : 01 34 46 58 51
  • Crèche collective du Bontemps (20 places), 10 passage de l'Aurore, Tél : 01 30 31 20 20
  • Crèche collective du Hazay (20 places), 75 avenue de l'Orangerie, Tél : 01 34 32 07 30
  • Crèche collective des Petits Mouflets (20 places), 4 rue de la Parabole, Tél : 01 34 43 14 31
  • Crèche collective des Roulants (20 places), 1 Petit passage, Tél : 01 34 33 43 60
  • Crèche collective du Chat Perché (20 places), 6 passage de la Marelle, Tél : 01 30 32 40 49
  • Crèche collective des Linandes (20 places) Place des Linandes, Tél : 01 30 32 03 24
  • Crèche collective de la Croix Petit (60 places), 9 rue de la pierre Miclare, Tél : 01 30 38 60 88
  • Crèche collective de la Courte Echelle / Haut de Gency (40 places, accueils mixtes des enfants valides et des enfants en situation de handicap), 9 place du Haut de Gency, Tél : 01 30 38 79 27
  • Crèche collective des 3 Fontaines (60 places), Terrasse du centre commercial des 3 Fontaines, Tél : 01 30 30 26 76
  • Crèche collective des Touleuses (20 places), 20 place des Touleuses, Tél : 01 30 31 29 76

En plus des crèches collectives, la ville de Cergy propose des places en crèche familiale (accueil au domicile d’assistantes maternelles agrées et employées par la ville.


Vauréal
  • Crèche collective des Moissons (25 places), 19 rue de la Gerbe d’Or, Tél : 01 34 21 74 09
  • Multi-accueil familial (10 places en accueil collectif et 57 places auprès de 22 assistantes maternelles), 34 mail Mendès-France, Tél : 0134247177 / 0134247138
  • Multi-accueil des Sablons (30 places), 14 rue Jules Vallès, Tél 0134241167

 

Jouy le Moutier
  • Multi-accueil de la Côte-des-Carrières, 15 rue des Valanchards, Tél 01 34 32 71 61
  • Multi-accueil des Éguérets, 2 rue des Grés, Tél 01 34 43 94 48
  • Multi-accueil du Noyer, 9-11, rue de la Sablonnière, Tél 01 34 43 79 70

 

Une maison de la petite enfance avec une capacité d’accueil de 60 places est en construction 120 Bd d’Ecancourt. La ville de Jouy le Moutier propose également un multi-accueil familial auprès d’assistantes maternelles agrées.

 

Crèches privées

 

Ecoles

Villes jeunes, Cergy, Vauréal et Jouy le Moutier disposent de très nombreuses écoles, quel que soit le quartier. Le nombre de collèges est également assez important et on trouve des lycées dans chacune des villes. Le niveau des écoles est moyen. Il n’y a pas d’école en ZEP, même à Cergy, mais plusieurs écoles sont toutefois classées « réseau d’éducation prioritaire ». A l’exception d’une école élémentaire située à Vauréal et orientée vers des enfants à haut potentiel intellectuel, il n’y a aucune école privée ; les parents qui souhaitent faire ce choix doivent s’orienter vers une ville voisine, comme Pontoise.


Ecoles maternelles publiques

Cergy
  • Belle Epine, 22 chemin des Quatre Saisons, Tél : 01 30 38 81 91 (école en réseau d’éducation prioritaire)
  • Les Linandes, avenue du Nord, Tél : 01 30 32 51 63
  • Le Bontemps, 51-53 avenue du Bontemps, Tél : 01 30 73 92 31
  • Le Nautilus, 10 place du Nautilus, Tél : 01 34 32 24 90
  • La Chanterelle, 2 rue de la Chanterelle, Tél : 01 30 32 12 45
  • Le Parc, 2 allée des Nations, Tél : 01 30 38 09 94 (école en réseau d’éducation prioritaire)
  • Le Chat Perché, 2 allée de la Fantaisie, Tél : 01 30 32 33 47 (école en réseau d’éducation prioritaire)
  • Les Plants, rue des Plants Bruns, Tél : 01 30 30 15 53
  • Les Châteaux, rue des Châteaux Brûloirs, Tél 01 30 30 36 72
  • Le Point du Jour, avenue des Trois Epis, Tél 01 34 32 07 21
  • Le Chemin Dupuis, avenue des Trois Fontaines, Tél 01 30 32 56 26
  • Le Ponceau, place des Trois Cèdres, Tél : 01 30 32 27 52 (école en réseau d’éducation prioritaire)
  • Les Chênes, Les Chênes Verts, Tél : 01 30 30 20 24
  • La Sébille, 2 allée de la Sébille, Tél 01 30 32 52 90 (école en réseau d’éducation prioritaire)
  • L’Escapade, 35-37 avenue des Genottes, Tél : 01 30 38 87 26 (école en réseau d’éducation prioritaire)
  • Les Essarts, 5 avenue des Essarts, Tél : 01 34 32 06 08
  • Les Terrasses, 6 rue des Roulants, Tél : 01 30 32 08 36
  • Le Terroir, 10 avenue du Terroir, Tél : 01 30 30 36 31
  • Les Genottes, 12 place des Genottes, Tél 01 30 38 31 48 (école en réseau d’éducation prioritaire)
  • Les Tilleuls, 1 avenue du Jour, Tél : 01 30 32 64 55 (école en réseau d’éducation prioritaire)
  • Le Gros Caillou, 27-29 avenue du Haut Pavé, Tél : 01 30 32 27 90
  • Les Touleuses, Les Touleuses Vertes, Tél : 01 30 30 12 35
  • Le Hazay, 60 avenue de l'Orangerie, Tél : 01 34 32 02 03
Vauréal
  • L'Allée couverte, 59-61 avenue Gavroche
  • Boulingrin, 55 avenue Simone Signoret
  • Les Groues, 2-4 square de l’école buissonnière
  • Les Hauts-Toupets, 4 chemin des Hauts Toupets
  • Les Moissons, 27-29 rue de la Gerbe d’Or
  • Les Sablons, 10-12 avenue Jules Vallès
  • La Siaule, 17 et 25 mail de l’Etincelle
  • Le Village, Rue Amédée de Caix de St-Aymour 
Jouy le Moutier
  • Les Éguérets, Allée des Éguérets, Tél. 01 34 43 76 09
  • Les Jouannes, Rue du Colombier, Tél. 01 34 43 65 13
  • Le Noyer, Rue de l’Angélus, Tél. 01 34 43 18 62
  • Les Tremblays, Allée des Sources, Tél. 01 34 21 11 34
  • Le Vast, Place du Four à Chaux, Tél. 01 30 38 81 50

 

Ecoles maternelles privées

Il n’y a pas d’école maternelle privée à Cergy, Vauréal et Jouy le Moutier. Des écoles privées, notamment catholiques sont disponibles dans certaines villes voisines comme Pontoise ou Courdimanche.

 

Ecoles élémentaires publiques

Cergy
  • Belle Epine, 22 chemin des Quatre Saisons, Tél : 01 30 38 82 02 (école en réseau d’éducation prioritaire)
  • Les Linandes, avenue du Nord, Tél : 01 30 32 51 63
  • Le Bontemps, 51-53 avenue du Bontemps, Tél : 01 30 73 92 28
  • Le Nautilus, 10 place du Nautilus, Tél : 01 34 32 24 90
  • La Chanterelle, 2 rue de la Chanterelle, Tél : 01 30 32 18 91
  • Le Chat Perché, 2 allée de la Fantaisie, Tél : 01 30 32 31 70 (école en réseau d’éducation prioritaire)
  • Les Plants, rue des Plants Bruns, Tél : 01 30 30 25 63
  • Les Châteaux, rue des Châteaux Brûloirs, Tél : 01 30 30 04 70
  • Le Point du Jour, avenue des Trois Epis, Tél : 01 34 32 07 20
  • Le Chemin Dupuis, avenue des Trois Fontaines, Tél : 01 30 32 53 50
  • Le Ponceau, place des Trois Cèdres, Tél : 01 30 32 27 01 (école en réseau d’éducation prioritaire)
  • Les chênes, Les Chênes Verts, Tél : 01 30 30 39 54
  • La Sébille, 2 allée de la Sébille, Tél : 01 30 32 52 21 (école en réseau d’éducation prioritaire)
  • L’Escapade, 35-37 avenue des Genottes, Tél : 01 30 30 06 79 (école en réseau d’éducation prioritaire)
  • Les Essarts, 5 avenue des Essarts, Tél : 01 34 32 06 07
  • Les Terrasses, 6 rue des Roulants, Tél : 01 30 32 09 43
  • Le Terroir, 10 avenue du Terroir, Tél : 01 30 31 04 15
  • Les Genottes, 3 allée des Marmousets, Tél : 01 30 38 31 39 (école en réseau d’éducation prioritaire)
  • Les Tilleuls, 1 avenue du Jour, Tél : 01 34 24 13 56 (école en réseau d’éducation prioritaire)
  • Le Gros Caillou, 27-29 avenue du Haut Pavé, Tél : 01 30 32 25 33
  • Les Touleuses, Les Touleuses Mauves, Tél : 01 30 30 12 36
  • Le Hazay, 60 avenue de l'Orangerie, Tél : 01 34 32 02 02 
  • La Justice, rue de la Justice Pourpre, Tél : 01 30 32 79 23 (école en réseau d’éducation prioritaire)
Vauréal
  • L'Allée couverte, 59-61 avenue Gavroche
  • Boulingrin, 55 avenue Simone Signoret
  • Les Groues, 2-4 square de l’école buissonnière
  • Les Hauts-Toupets, 4 chemin des Hauts Toupets
  • Les Moissons, 27-29 rue de la Gerbe d’Or
  • Les Sablons, 10-12 avenue Jules Vallès
  • La Siaule, 17 et 25 mail de l’Etincelle
  • Le Village, Rue Amédée de Caix de St-Aymour
Jouy le Moutier
  • La Côte-des-Carrières, Mail A. Lamartine, Tél. 01 34 21 12 34
  • Les Éguérets, Allée des Éguérets, Tél. 01 34 43 75 98
  • Les Jouannes, Rue du Colombier, Tél. 01 34 43 65 35
  • Le Noyer, Rue de l’Angélus, Tél. 01 34 43 18 61
  • Les Retentis, Square des Retentis, Tél. 01 34 43 76 30
  • Les Tremblays, Allée des Sources, Tél. 01 34 21 10 78
  • Le Vast, Place du Four à Chaux, Tél. 01 30 38 81 20
  • Les Vaux-Labours, Rue de l’École, Tél. 01 34 43 59 05
  • Le Village, Chemin des miettes, Tél. 01 34 43 64 33

 

Ecoles élémentaires privées

Vauréal 
  • Talentiel (laïque, hors contrat, pour enfants intellectuellement précoces), 25 avenue Jacques Brel, Tél 09 52 26 3212

D’autres écoles privées existent dans des villes voisines comme Pontoise ou Courdimanche


Collèges

Les collèges de Cergy affichent des taux de réussite assez faibles et on y déplore souvent des problèmes de discipline. Ce ne sont d’ailleurs pas les collèges en réseau d’éducation prioritaire qui affichent les moins bons résultats. Le meilleur niveau est affiché par le collège des Touleuses. A Vauréal, le collège de la Bussie affiche des résultats nettement meilleurs que celui des Toupets. A Jouy, les deux collèges affichent des résultats assez modestes, tout juste en dessous des moyennes nationales.

 

La sectorisation des collèges dans le Val d’Oise est disponible sur le site internet du département.


Collèges publics

Cergy

  • Les Touleuses, 1 avenue du Bois, Tél : 01 30 30 12 23
  • Gérard-Philippe, 5 allée des Vanneaux, Tél : 01 30 38 06 66
  • La Justice, Allée des Nations, Tél : 01 30 31 08 62 (école en réseau d’éducation prioritaire)
  • Le Moulin à Vent, 24 avenue du Terroir, Tél : 01 34 32 21 21 (collège en réseau d’éducation prioritaire)
  • Les Explorateurs, 6 boulevard des Explorateurs, Tél : 01 34 35 05 75

 

Vauréal

  • La Bussie, 3 rue de la Sérénade, Tél : 01 34 21 00 99
  • Les Toupets, 46 avenue Louise Michel, Tél : 01 30 73 20 22

 

Jouy le Moutier

Il n’y a pas de collège privé à Cergy, Vauréal ou Jouy le Moutier. Des établissements privées existent toutefois dans des villes voisines (Pontoise, Osny,…).

 

Lycées

Lycées publics

Les lycées de Cergy, Vauréal et Jouy le Moutier sont de qualité variable. Les meilleurs résultats sont affichés par les lycées de Cergy, dont Galilée, l’un des meilleurs lycées publics du Val d’Oise, pourtant situé à la limite du quartier sensible de Saint-Christophe. Le lycée Jules Verne, situé à Cergy le Haut, affiche également des résultats très corrects. Les lycées de Vauréal et Jouy affichent des résultats moyens, tandis que le lycée Kastler affiche des résultats bien en dessous de la moyenne nationale.

Cergy

  • Lycée A. Kastler, 26 avenue de la Palette, Tél. : 01 30 32 47 47 (taux de réussite au bac : 80% pour les sections générales, 70% pour les sections technologiques). Sectorisation : collèges Justice et Touleuses (Cergy), collèges d'Eragny
  • Lycée Jules Verne, 1 rue Michel Strogoff, Tél : 01 34 32 20 00 (taux de réussite au bac : 91% dans les  sections générales, 83% dans les sections technologiques et 72% dans les sections professionnelles). Sectorisation : collèges du Moulin à Vent et des Explorateurs
  • Lycée Galilée, 11 avenue du Jour, Tél. : 01 34 41 74 20 (taux de réussite au bac : 93% pour les sections générales, 88% pour les sections technologiques). Sectorisation : collège Gérard Philipe, collèges de Magny-en-Vexin, et par dérogation collège Moulin à Vent et collèges de Menucourt, Jouy-le-Moutier, Osny et Vauréal.

 

Vauréal

  • Lycée Camille Claudel, avenue Federico Garcia-Lorca, Tél : 01 34 21 18 93 (taux de réussite au bac : 83% dans les sections générales, 89% dans les sections technologiques et 83% dans les sections professionnelles).

 

Jouy le Moutier

  • Lycée de l’Hautil, 1 rue Gabriel Fauré, Tél. 01 34 32 71 71 (taux de réussite au bac : 81% pour les sections générales, 86% pour les sections technologiques, 79% pour les sections professionnelles)

Lycées privés

 

Il n’y a pas de lycée privé général à Cergy, Vauréal ou Jouy le Moutier. Des établissements privés existent toutefois dans des villes voisines (Pontoise, …).

 

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13 décembre 2013 5 13 /12 /décembre /2013 07:11

Voir la première partie de l'article

Impôts locaux

Les impôts locaux étaient historiquement peu élevés à Paris, par rapport à la banlieue ou la province. Même si l'actuelle équipe municipale les a augmentés de manière importante, Paris reste globalement peu chère en termes d'impôts locaux. Les taux d'imposition sont les suivants (à noter que le taux départemental a été créé par l'actuelle équipe municipale : Paris étant à la fois commune et département il n'existait pas auparavant) :

Impôt

Taux municipal Paris

Taux municipal - moyenne nationale

Taux départemental  Paris

Taux départemental - moyenne nationale

Taux régional

Taxe d'habitation

10,36%

14,97%

2,58%

7,39%

N/A

Taxe foncière

8,37%

19,32%

3,24%

10,84%

1,27%

 

Sécurité

Le 14ème est un arrondissement globalement plutôt calme. Toutefois, dans certains secteurs, notamment aux abords des cités, des formes de délinquance sont présente, et l’insécurité parfois réelle. Parmi ces secteurs on distingue notamment le Bd. Brune, aux abords de la Porte de Vanves, mais aussi certaines zones du quartier Pernety, tels la rue de Gergovie ou rue de l’Eure, ou on déplore périodiquement des phénomènes de trafic de drogue ou de violences entre bandes.


Si la gare Montparnasse est plutôt bien fréquentée, ses abords, comme c’est le cas pour toutes les grandes gares, peuvent subir des nuisances, en rapport avec les boites de nuit des alentours, la présence de SDF, ou encore de bandes.

Risques naturels 

Le 14ème arrondissement est l’un des rares de la capitale à ne pas être concerné par le risque d’inondation. La totalité du 14ème arrondissement est en revanche situé en zone d’anciennes carrières. Il n’y a pas de présence connue de gypse antéludien. La mairie de Paris met à disposition une carte de la ville avec un volet thématique sur les différents risques ainsi qu’un service permettant, pour une adresse donnée, d’obtenir  des renseignements sur l'éventuelle présence de carrières.

 Emploi

Le 14ème arrondissement offre des opportunités d’emploi non-négligeables sur son territoire ou dans les environs. L’un des principaux pôles d’emploi est le quartier de la gare Montparnasse, dont la tour du même nom, ou travaillent environ 5000 personnes. Si au cœur de l’arrondissement les bureaux sont plus rares, ce sont les nombreux hôpitaux qui constituent un vivier important d’emplois. Par ailleurs, à la limite de l’arrondissement, en bordure du périphérique côté banlieue, de nombreux sociétés ont élu domicile, dont Cadbury, Sanofi-Aventis, ou encore Pfizer ou Orange.


Par ailleurs, la bonne desserte de l’arrondissement facilite l’accès en métro à plusieurs zones d’activité importantes de Paris. Le RER B assure un accès direct vers la zone d’emploi de Saint-Denis, mais nécessite une correspondance pour l’accès à la Défense. Certaines zones d’emploi de la banlieue ouest, notamment vers Saint-Quentin-en-Yvelines, sont également accessibles en train de banlieue depuis la gare Montparnasse.

Sports - loisirs

Le 14ème arrondissement dispose de plusieurs espaces verts, situés principalement à l’est de l’arrondissement : le jardin de l’Observatoire au nord et le Parc Montsouris au sud. Dans le reste de l’arrondissement, on trouve des jardins de moindre importance, mais parfois assez agréables comme le Jardin Atlantique, près de la gare Montparnasse ou encore les Squares Ferdinand-Brunot et Aspirant-Dunand, près de la mairie de l’arrondissement.  

 

Le 14ème dispose de plusieurs équipements sportifs, dont le nombre est toutefois réduit par rapport à sa population : 3 piscines (Aspirant-Dunand – 20 rue Saillard, Bassin du stade Elisabeth, 11 av Paul Appell et Didot, 22 av Georges Lafenestre), 1 court de tennis avec 9 terrains dont 4 couverts et 3 stades, tous situés entre les boulevards des Maréchaux et le périphérique, et plusieurs gymnases.

 

Pour les sorties, cela va nettement mieux : on trouve de nombreux cinémas, dont les multiplexes Gaumont Alésia (73 av Général Leclerc) et Montparnasse (rue de l’Odessa), plusieurs cinémas Art et Essai, des nombreux Théâtres, situés notamment entre Montparnasse et Gaité, dont les très connus Bobino et Gaité-Montparnasse, ainsi que nombre des boites de nuit, placées également dans le secteur de Montparnasse. On trouve également 3 bibliothèques, un conservatoire municipal (26 rue Mouton-Duvernet), ainsi que plusieurs centres d’animation permettant de prendre des cours d’arts plastiques, danse, musique ou encore théâtre.

Prix de l’immobilier

Cette rubrique a été mise à jour : 09/12/2013. Le dernier prix moyen des transactions dans l’arrondissement, communiqué par la chambre des notaires est de 8500€/m² (3eme trimestre 2013). Il y a toutefois des grands écarts entre les secteurs recherchés, au nord de l'arrondissement en limite du 6ème ou les prix peuvent être 10 à 20% plus élevés et le sud, notamment vers la porte de Vanves, ou certains biens valent parfois moins de 7000€ / m².

Studios

Premier prix : moins de 120.000€ : comme à peu près partout à Paris, pour moins de 100.000€ on ne peut guère espérer avoir plus qu’une chambre de bonne ; il en existe quelques-unes dans les immeubles anciens de standing. Il faut compter 80 à 100.000€ environ pour des biens de 9 à 10m² satisfaisant les critères pour pouvoir être loués, mais dont les toilettes sont généralement sur le palier. Pour des biens tout confort, d’au moins 10m² et avec salle d’eau, compter plutôt 100 à 120.000€. Les prix chutent pour des biens qui ne sont pas louables : on peut trouver des chambres de 7 à 8m² pour maximum 50.000€.

 

Budget serré : 120-180.000€ : Pour moins de 150.000€ on peut trouver des studettes de 12 à 17m² environ dans des immeubles anciens populaires, notamment vers Pernety ou Mouton-Duvernet, souvent avec défauts (étage élevé sans ascenseur par exemple). Pour un budget de plus de 150.000€ on peut accéder à des vrais petits studios à partir de 16m². Compter au minimum 10.000€ / m² vers Montparnasse et Raspail, et au moins 10% de moins dans les secteurs populaires de Pernety. Les bonnes affaires sont toujours possibles : des biens d’une superficie de plus de 20m² sont disponibles pour moins de 180.000€ dans des quartiers recherchés tel celui de la mairie en acceptant des défauts tel que le rez-de-chaussée.

 

Budget moyen : 180 – 230.000€ : Un prix aux alentours de 200.000€ permet l’acquisition d’une vingtaine de m² en bon état au cœur de l’arrondissement. En acceptant quelques défauts (travaux importants, rez-de chaussée ou 1er étage sombre…) on peut même bénéficier d’une belle superficie, jusqu’au 27m². La proximité des maréchaux permet de faire baisser encore plus le prix au m² : sur le Bd. Brune on peut trouver, en haut de la fourchette, des superficies dépassant les 30m² alors que pour le même prix on ne dépassera pas les 26m² près de la mairie et encore moins vers Montparnasse.

 

Budget confortable : 230 – 290.000€ : Pour un budget autour de 250.000€ on peut s’offrir un studio de 25m² dans le quartier de Montparnasse ou vers le boulevard Raspail. Le pouvoir d’achat augmente considérablement au sud de l’arrondissement : le même budget permettra l’achat d’une superficie jusqu’à une quarantaine de m² Porte de Vanves dans une grande copropriété 1960, mais seulement 30m² environ vers la mairie ou le parc Montsouris. Le haut de la fourchette donnera accès à une superficie de 33m² environ dans le cœur de l’arrondissement ou autour du Parc Montsouris ; compter 10 à 20% plus cher dans le nord, près du 6ème, et 10% moins cher dans le sud. Dans le neuf, le programme BNP Paribas Immobilier « Esprit 14 » , 106 rue Didot, propose un studio de 26m² pour 288.000€.

 

Budget illimité : plus de 290.000€ : Pour un budget de 300.000€ on pourra envisager l’acquisition d’un studio dans une copropriété de très bon standing, mais dont la superficie dépassera difficilement, selon le quartier, 30 à 35m². Au-dessus, ce sont surtout des deux-pièces décloisonnés ou des appartements neufs qui pourront justifier un tel niveau de prix. Dans le neuf, il faut compter jusqu’à 372.000€ pour 33m² dans le programme Esprit 14 de BNP Paribas Immobilier.

2-pièces

Premier prix : 200 – 250.000€ : Il est très difficile de trouver un 2-pièces dans le 14ème avec un budget de 200.000€ : il n’y a guère que vers le Bd. Brune qu’on pourra approcher ce niveau de prix, pour une trentaine de m² à rénover. C’est plutôt entre 230 et 250.000€ qu’il faut débourser pour la même superficie, généralement avec des défauts ou travaux, dans un immeuble ancien vers Pernety ou Mouton-Duvernet.


Budget serré : 250 – 320.000€ : Pour ce niveau de prix, on peut acquérir un petit 2-pièces, le plus souvent ancien. Compter entre 35 et 45m² vers la Porte de Vanves, selon l’état du bien et le standing de l’immeuble et 10 à 20% de moins proche de la mairie ou du Parc Montsouris.

 

Budget moyen : 320 - 370.000€ : Pour ce niveau de prix, on peut s’offrir un 2-pièces ancien d’une quarantaine de m² dans le cœur de l’arrondissement (mairie, Place d’Alésia, Pernety). Les quartiers les plus prisées (Denfert-Rochereau, Montparnasse, proximité immédiate du Parc Montsouris) ainsi que les biens de standing en parfait état sont toutefois 10 à 20% plus chers. Pour des superficies plus importantes, de 45 à 50m² il faut prospecter surtout les abords du Boulevard Brune, ou l’on peut trouver des appartements des années 1960 et 1970 de 45 à 50m², sans grand charme mais pratiques et fonctionnels.

 

Budget confortable : 370 –450.000€ : Il faut à peu près 400.000€ pour dénicher un 2-pièces de 45 à 50m² de qualité des années 1970, avec baies vitrées et balcons dans le cœur de l’arrondissement. Ces immeubles disposent de parkings, mais ceux-ci sont généralement vendus séparément. L’ancien est à peu près au même prix, dès lors qu’il n’y a pas de défaut majeur. Si on dispose d’un budget un peu plus important, en haut de la fourchette on peut s’offrir des petits plus : un bon emplacement proche du 6ème arrondissement ou de belles prestations telles une terrasse. Dans le neuf, le programme « Esprit 14 » de BNPParibas Immobilier propose un 39m² pour 393.000€

 

Budget illimité : plus de 450.000€ : Il faut compter un budget entre 450 et 500.000€ pour acquérir un 2-pièces classique d’une cinquantaine de m² dans les meilleures adresses du 14ème arrondissement, comme dans les immeubles récents qui bordent la gare Montparnasse, les secteurs limitrophes au 6ème arrondissement ou encore sur les bords du parc Montsouris.  Ailleurs, ce n’est que des biens exceptionnels qui peuvent justifier un prix de 10.000€ / m² environ. Dans le neuf, l’offre est assez conséquente, mais les tarifs extrêmement élevés. Ainsi, BNP Paribas Immobilier propose des 45m² entre 459 et 503.000€ dans le programme Esprit14 (106 rue Didot). Et de son côté, Nexity commercialise le programme « Galerie 14 », le long de la Petite Ceinture, dans lequel plusieurs 2-pièces sont disponibles : compter 490000 € pour 44m², 543000€ pour 51m² et 612000€ pour 61m², ce dernier en Rez-de-Chaussée.

3-pièces

Premier prix : 270 – 380.000€ : Il y a très peu de 3-pièces dans le 14ème à moins de 300.000€ ; ces biens vont naturellement cumuler plusieurs types de défauts : petite superficie (autour de 40m²), rez-de-chaussée ou étage élevé sans ascenseur… Compter au moins 350.000€ pour un bien plus classique de 45 à 50 m², dans l’ancien ou le récent sans charme vers la Porte de Vanves. Et ce n’est qu’en haut de la fourchette qu’il sera possible de viser un bien en bon état de 40 à 45m² proche de la mairie ou vers Pernety. Au même prix on peut néanmoins, si l’on est prêt à faire des compromis sur l’emplacement, trouver un 60m² bruyant sur le Boulevard Brune.

 

Budget serré : 380 – 450.000€ : Pour un budget de 400.000 à 450000 € il est possible d’acquérir un 3-pièces ancien de 50 à 55m² environ en étage et en état correct dans le cœur de l’arrondissement, vers le métro Plaisance ou le long de la rue d’Alésia. Les immeubles qui donnent sur le Boulevard Brune voient leur côte chuter, malgré la présence du tram : vers la porte de Vanves, il est possible de dénicher un 65m² pour sensiblement le même prix.

 

Budget moyen : 450 – 550.000€ : Pour un budget de moins de 500.000€ on visera essentiellement le sud de l’arrondissement, au-delà de la rue d’Alésia. A 8000€/m² environ on pourra viser des biens des années 1930 ou 1970 vers la Porte d’Orléans, avec pour ces derniers en prime parfois une place de parking. Plus au nord, les prix grimpent vite : difficile de trouver plus de 50m², même avec beaucoup de travaux, vers Port-Royal. Un budget de plus de 500.000€ ouvre des meilleures perspectives : on trouve de nombreux 3-pièces semi-récents autour de 70m² vers les portes de Vanves et d’Orléans, mais guère plus de 55 à 60m² entre Montparnasse et Denfert-Rochereau, ou encore dans les belles résidences anciennes sans défaut de Mouton-Duvernet.

 

Budget confortable : 550 – 650.000€ : Pour ce niveau de budget, c’est le grand écart entre le sud et le nord de l’arrondissement. Au sud, vers les portes d’Orléans, de Vanves ou de Gentilly, pour un prix à peine supérieur à 550.000€ on peut trouver de beaux 3-pièces de 75 à 80m², dans de l’ancien ou récent de bon standing. Dans le centre, vers Mouton-Duvernet et Alésia ou à Pernety, il faudra environ 600.000€ pour s’offrir des 3-pièces de bonne qualité d’une superficie autour de 65 m². Et c’est encore plus cher en limite du 6ème, ou le mètre carré peut dépasser 10000€, sauf en limite immédiate de la gare Montparnasse ou sur la bruyante avenue du Maine, ou on retrouvera des prix similaires à ceux de la mairie. Dans le neuf, le programme Esprit 14 de BNP Paribas Immobilier propose des 57m² à 597.000€ et des 65m² entre 624 et 650.000€.

 

Budget illimité : plus de 650.000€ : Un budget de plus de 650.000€ permet de viser les quartiers les plus recherchés de l’arrondissement, notamment au nord de la rue d’Alésia ou en bordure du Parc Montsouris. Pour moins de 700.000€ on peut trouver des 3-pièces de 70m² dans un grand immeuble récent proche de Montparnasse (rue du Commandant Mouchotte) ou encore vers Alésia ou Denfert-Rochereau, ou le m² approche les 10.000€ dès lors que le bien est sans défauts. Au-delà de 700.000€, le prix doit être justifié par des prestations hors du commun, comme une superficie importante (80m² ou plus), une grande terrasse ou un cachet particulier. Dans le neuf, un 3-pièces de 68m² dans le programme Esprit 14 de BNP Paribas immobilier vaut entre 687.000 et 728.000€, tandis que le programme Sogeprom Atelier 109 (109 rue de la Tombe-Issoire) propose un 3-pièces de 62m² pour 691.000€ et un 73m² pour 829.000€

4-pièces

Premier prix : 450 – 550.000€ : Même en étant prêt à de compromis importants sur la localisation et la qualité du bien, trouver un 4-pièces à moins de 450.000€ est mission impossible. A ce prix, il vaut mieux prospecter les abords de la Porte de Vanves et accepter de réaliser des travaux. Même pour un budget un peu plus conséquent, on ne dépassera guère 65m² à Pernety ou Didot-Porte de Vanves, à moins de prospecter vers le Bd Brune, ou il sera possible de trouver 70 à 75m² dans des immeubles semi-récents sans charme.

 

Budget serré : 550 – 650.000€ : Ce budget permet en règle générale  l’acquisition d’un petit 4-pièces de 70 à 80m², semi-récent ou ancien, le plus souvent dans des secteurs populaires, tels que Pernety ou la Porte de Vanves. Des superficies plus importantes sont disponibles, à condition toutefois de prospecter les grandes copropriétés 1960 à 1970 sans charme qu’on trouve par exemple au sud de la rue Raymond-Losserand.

 

Budget moyen : 650 – 800.000€ : Ce niveau de budget très conséquent permet l’acquisition d’un 4-pièces relativement confortable dans de nombreux secteurs du 14ème. Entre 650 et 700.000€ c’est surtout à Pernety et vers la Porte de Vanves qu’il convient de prospecter. On y trouvera des biens des années 1960-1970 de 80m² environ, souvent dans des grandes copropriétés, ou des biens anciens de qualité moyenne. Dans ces types d’immeubles, il est même possible de se loger près de la gare Montparnasse, par exemple au pied de la station de métro Gaité. Vers Alésia, Mouton-Duvernet ou le parc Montsouris, c’est au moins 5 à 10% plus cher mais on y trouve souvent des biens de meilleur standing et un environnement plus agréable. Au-dessus de 750.000€ on peut trouver des 4-pièces spacieux, de 85 à 90m² dans des secteurs recherchés (Alésia, mairie du 14ème). C’est aussi le prix d’un 4-pièces de 83m² rue du Commandant-Mouchotte ou encore d’un tout petit appartement (65m²) au métro Vavin, en limite du 6ème. Et dans le neuf, le programme Esprit 14 propose un 82m² pour 795000€.

 

Budget confortable : 800 – 950.000€ : A budget confortable, appartement confortable, bien que les superficies disponibles pour ce niveau de prix soit parfois limitées (80 à 90m²), surtout en bas de la fourchette, dans les beaux immeubles anciens autour de la place d’Alésia ou de la mairie de l’arrondissement. Dans ces mêmes secteurs, on peut toutefois gagner jusqu’à 10m² en prospectant certains immeubles sans charme des années 1960 à 1970. Si l’on dispose d’un budget de plus de 900.000€ on peut viser une centaine de m² dans une résidence semi-récente de standing, comme « Le Meridien de Paris », rue Emile-Dubois. Pour le même prix on ne peut toutefois pas espérer plus de 80m² à la limite du 6ème, à moins d’accepter des défauts tels qu’un rez-de chaussée ou un environnement bruyant. Dans le neuf, un 82m² dans la résidence Esprit 14 (BNP Paribas Immobilier) est proposé à 844.000€ et un 94m² à 947.000€, tandis que dans le programme Sogeprom Atelier 109 des 83m² sont disponibles entre 885 et 915.000€.

 

Budget illimité : plus de 950.000€ : Si certains très beaux appartements Haussmanniens ou récents d’une centaine de m² autour d’Alésia ou de la mairie peuvent être proposés autour de 1millions d’euros, il n’y a pratiquement que les secteurs en limite du 6ème arrondissement qui justifient le dépassement de ce seuil. Ainsi, un 4-pièces classique de standing d’une centaine de m² proche de Port-Royal et des jardins de l’Observatoire peut valoir autour de 1,2 millions d’euros. Les appartements d’exception sont assez rares dans le 14ème, et peu de biens peuvent justifier un prix supérieur. Même dans le neuf : un 97m² dans le programme Esprit 14 de BNP Paribas Immobilier vaut « seulement » 1.090.000€

5-pièces ou plus

Budget serré : 600.000 – 800.000€ : L’offre de grands appartements dans le 14ème arrondissement est assez limitée et les tarifs s’en ressentent beaucoup : les premiers prix commencent à 600.000€ minimum pour 90m² dans les grandes copropriétés 1960 à 1970 autour de la Porte de Vanves. En haut de la fourchette, il est possible d’acquérir une centaine de m² dans des immeubles semi-récents notamment au sud de la rue d’Alésia.

 

Budget moyen : 800 – 900.000€ Dans cette gamme de prix, on trouvera surtout des appartements dans des résidences semi-récentes et plus rarement anciens, de 100 à 110m², dans des secteurs tels que la Place d’Alésia, ou encore les abords du Parc Montsouris. Dans le neuf, un petit 5-pièces de 89m² dans le programme Esprit 14 de BNP Paribas Immobilier est proposé à 890000€.

 

Budget confortable : 900.000 – 1.200.000€ : Un prix proche de 1 millions d’euros est nécessaire pour acquérir un 5-pièces de standing, de 110 à 120m² au cœur du 14ème arrondissement, vers Alésia ou la mairie. Ce sont surtout des résidences des années 1970 qui proposent ce type de bien. Dans les résidences plus récentes, les superficies sont plus réduites de 10 à 20m². Le bel Haussmannien, rare dans le secteur, se paye tout aussi cher. Le haut de la fourchette permet de prospecter des adresses plus recherchées, comme le secteur de Denfert-Rochereau ou les immeubles avec vue sur le parc Montsouris, ou de s’offrir une plus belle superficie, 130 à 140m² vers Alésia ou Pernety. Dans le neuf, Nexity commercialise dans le programme Galerie 14 (115 av Général-Leclerc) des 112m² pour 1,15M€.

 

Budget illimité : plus de 1,2 millions d’euros : un budget de 1,2 à 1,3 millions d’euros permet l’acquisition d’un bien certes confortable, mais pas forcément hors du commun, comme des 5-pièces anciens de standing ou récents de 130 à 150 m² vers la place d’Alésia. Et en limite du 6ème, vers le métro Vavin, les prix battent des records : jusqu’à 15.000€ le m² dans les biens hors du commun, comme des lofts ou des derniers étages avec grande terrasse. Autour de Denfert-Rochereau, un grand appartement Haussmannien de 150m² minimum peut être obtenu pour un budget autour de 1,5 millions d’euros. Le haut du marché, sauf pour des biens très atypiques, se situe en-dessous de la barre de 2 millions d’euros. Dans le neuf, le programme Galerie 14 commercialisé par Nexity, propose un 127m² pour 1.471.000€.

Maisons

Il y a dans le 14ème un petit marché de maisons individuelles. On en trouve surtout dans certains petites impasses miraculeusement préservées autour du Parc Montsouris (square de Montsouris, rue du Parc de Montsouris), de la rue Didot (villa Duthy, villa Deshayes…), ou éventuellement à l’arrière de certains immeubles. Les jardins sont rares ; c’est peut-être la raison pour laquelle les prix ne sont pas forcément plus élevés que ceux des appartements de même superficie.

 

Budget serré : 750.000 - 1.000.000€ : A ce prix, équivalent à celui d'un petit appartement familial, on peut aussi s'offrir une petite maison individuelle comme on en trouve notamment dans les impasses autour de la rue Didot, proche de la porte de Vanves. Certes, à ce prix les maisons ont rarement un vrai jardin (généralement on se limite à une petite cour), la superficie sera réduite, entre 70 et 100m², et il y aura souvent du vis-à-vis et rarement de la clarté, car on est souvent proche d'un immeuble plus ou moins haut.

 

Budget moyen : 1 - 2 millions euros : Il faut un budget supérieur à 1 million d'euros pour s'offrir un atelier d'artiste, d'une superficiepourtant limitée (une centaine de m² maximum) et sans vrai jardin près de Montparnasse. Plus au sud, vers Alésia et surtout autour du parc Montsouris on peut trouver des ateliers d'artistes et des maisons de charme, autour de 150m², mais en dessous de 1,5 millions d'euros il est inutile d'espérer un vrai jardin. Pour cela, il faut disposer de 1,7 à 2 millions d'euros et prospecter de préférence dans les charmantes impasses pavillonnaires autour du parc Montsouris.

 

Budget élevé : plus de 2millions d'euros : dans le 14ème arrondissement rares sont les biens qui justifient un prix de plus de 2 million d'euros. Pour un budget de 3 millions d'euros maximum, on peut s'offrir une maison ancienne de maitre ou une maison récente d'architecte. Mais à ce prix, il faut que la superficie soit bien vaste (200m² minimum) et les prestations de qualité.

Projets urbains

Si le 14ème arrondissement est, comme toute la ville de Paris, complètement urbanisé, un projet urbain de taille assez importante est en cours sur le site de l’ancien hôpital Broussais près de la Porte de Vanves. Cet ancien hôpital, désaffecté au profit du nouvel hôpital Georges Pompidou dans le 15ème arrondissement, laisse 5 hectares de terrain disponible, qui sont actuellement en cours d’aménagement. Cet aménagement fera place à des logements (dont 140 logements privés, 90 sociaux et 95 étudiants), entre la rue des Mariniers et la rue Didot, ainsi que des locaux pour l’AP-HP, le siège social de la Croix-Rouge et un EHPAD le long de la promenade plantée. Le tout sera complété par des équipements publics (crèche, centre social,…). Les travaux, commencés en 2011 se poursuivront jusqu’en 2016.

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7 novembre 2013 4 07 /11 /novembre /2013 06:42
Généralités

Situé au sud de la capitale, le 14ème arrondissement a une vocation principalement résidentielle. Dépourvu de grands monuments, il est d’une grande diversité : des constructions anciennes modestes et des immeubles haussmanniens, des immeubles populaires et de standing des années 1960 – 1970 se côtoient parfois de très près. Avec une offre de transports publics considérable, et de nombreux commerces de proximité, il offre une qualité de vie assez recherchée notamment par les nombreux cadres qui y ont élu domicile.

Limites de l’arrondissement

Le 14ème arrondissement est limité :

  • A l’ouest par la rue du Départ, la gare Montparnasse et les voies de chemin de fer qui y mènent
  • Au nord par le Bd. du Montparnasse et le Bd. du Port-Royal
  • A l’est par la rue de la Santé, la rue de l’Amiral Mouchez et l’avenue Pierre de Coubertin
  • Au sud par le bd Périphérique

 

Maire – élections

Maire : Carine PETIT (depuis 2014)

Résultat des dernières élections municipales (201) :

1er tour

  • Carine PETIT (PS) : 37,89%
  • Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET (UMP) : 33,1%
  • Célia BLAUEL (Verts) :8,77%
  • Tiphaine LEOST (FN) : 5,74%
  • Marie-Claire CARRERE-GEE (Divers Droite) : 5,74%

2ème tour

  • Carine PETIT (PS) : 53,08%
  • Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET (UMP) : 46,91%
Démographie

Avec plus de 136.000 habitants, le 14ème arrondissement est parmi les plus peuplés de la capitale. Le revenu moyen par unité de consommation (26107 €) est dans la moyenne de la ville de Paris, mais supérieur de 50% à la moyenne nationale.

 

Si le nombre d’enfants y est assez réduit (12,5% de moins de 14 ans, contre une moyenne nationale de 18,5%), témoignage des difficultés des familles à se loger à des prix raisonnables, le 14ème est un arrondissement plutôt jeune : les 15 – 29 ans représentent 26,7% de la population (contre 18,6% de moyenne nationale). Rien d’étonnant pour l’arrondissement qui abrite la grande cité universitaire de Paris.

 

D’un point de vue des catégories socio-professionnelles, on trouve, comme souvent à Paris, une forte proportion de cadres (plus de 28% de la population, soit plus de 3 fois la moyenne nationale). Dans les autres catégories, seul le pourcentage de professions intermédiaires (14,5%) dépasse les moyennes nationales, au détriment notamment des ouvriers, très peu nombreux et des retraités (18,9% pour une moyenne nationale de 26,4%).

Parc de logements

Le parc de logements du 14ème arrondissement est assez ancien : les logements d’avant 1949 sont majoritaires, avec près de 55% du parc. Les périodes plus récentes sont de moins en moins représentées : quelques 23% de logements construits entre 1949 et 1974, 13,7% entre 1974 et 1990 et à peine 8% après 1990.

 

Comme ailleurs à Paris, les logements sont petits (plus de 52% de studios et de 2-pièces) contre à peine 21% avec 4-pièces ou plus.

 

Le taux de logements sociaux est dans la moyenne parisienne avec environ 19% du parc (chiffres 2008) et le taux de propriétaires-occupants de leur logement très faible (30% environ). Si la plupart des logements sont en appartement (plus de 98,5% du parc), on y trouve un nombre somme toute assez conséquent de maisons individuelles (plus de 1000).

Les quartiers

Le 14ème arrondissement se décompose en 6 quartiers :

Montparnasse - Raspail

Limites : Nord : Bd. du Montparnasse, Bd. du Port-Royal, Est : Rue de la Santé, Sud : Rue Froidevaux, Bd. Saint-Jacques, Ouest : Rue du Départ

 

Limitrophe des très chics 5ème et 6ème arrondissements, le quartier Montparnasse-Raspail est sans doute le plus côté du 14ème. Il se caractérise par la présence de nombreux équipements publics, qui occupent une partie importante de son territoire : la tour Montparnasse et le centre commercial, l’Observatoire de Paris avec son jardin, les hôpitaux Cochin et Saint-Vincent-de-Paul (ce dernier est désaffecté et sera remplacé par un éco-quartier), mais aussi le cimetière du Montparnasse ou la prison de la Santé. Les secteurs résidentiels sont concentrés essentiellement dans le très animé secteur de la gare Montparnasse, avec des logements modernes des années 1960 et 1970, telle la barre Mouchotte (plus de 700 logements), des logements anciens populaires (rue de la Gaité) ou Haussmanniens (Bd. du Montparnasse, Bd. Raspail). A l’est, proche de la place Denfert-Rochereau, on trouve un petit secteur résidentiel de qualité, avec des beaux immeubles Haussmanniens ou récents.

 

Pernety

Limites : Nord : rue Jean-Zay, Nord-Est : Av. du Maine, Sud : Rue d’Alésia, Ouest : chemin de fer Paris-Montparnasse

 

Situé à l’ouest de l’arrondissement, Pernety est un quartier populaire. Mélange de constructions anciennes et récentes, il abrite aussi des grandes ensembles des années 1960 et 1970. Certaines, notamment  vers le chemin de fer menant à Paris-Montparnasse (rue de Gergovie, rue Vercingétorix) ou encore rue de l’Eure, ressemblent même des cités de banlieue. Le Nord du quartier, autour d’une Place de Catalogne à l’architecture assez discutable, tout aussi mixte socialement, date plutôt des années 1980. Les abords des Avenues du Maine et de la rue d’Alésia, à l’est et au sud du quartier ont quant à elles un charme plus typiquement Parisien, avec leur mélange d’ancien populaire et haussmannien et de constructions plus récentes.

 

Mouton-Duvernet

Limites : Nord : rue Froidevaux, Est : Av. René-Coty, rue de la Tombe-Issoire, Sud : rue d’Alésia, Ouest : Av. du Maine

 

Situé autour de la mairie du 14ème, le quartier Mouton-Duvernet est le cœur de l’arrondissement. Entièrement résidentiel (à l’exception du site de l’hôpital La Rochefoucauld), il est caractérisé par un mélange, pas désagréable, de petits immeubles anciens populaires et Haussmanniens avec des immeubles semi-récents de standing plus ou moins élevé. C’est également un quartier assez animé, avec de nombreux commerces rue Mouton-Duvernet, rue Daguerre ou encore Av. du Général Leclerc.

 

Didot – Porte de Vanves

Limites : Nord : rue d’Alésia, Est : rue des Plantes, Sud : Bd. Périphérique, Ouest : chemin de fer Paris-Montparnasse

 

Comme le quartier voisin de Pernety, le quartier Didot – Porte de Vanves est un mélange de Paris traditionnel et de grands ensembles. Le cœur du quartier est animé par la rue Didot, riche en commerces. A l’ouest du quartier, au-delà de la rue Raymond-Losserand, on trouve principalement des grands ensembles des années 1960 à 1970. Le sud du quartier, au-delà du Boulevard Brune, est occupé par des logements sociaux en brique rouge, typiques de la période d’entre les deux guères. Le reste du quartier est plus classique, avec un mélange assez typique d’ancien populaire, haussmannien, et des immeubles plus récents de standings différents. A noter que le site de l’ancien hôpital Broussais a été récemment réaménagé, avec des logements et des équipements publics.

 

Jean-Moulin – Porte d’Orléans

Limites : Nord : rue d’Alésia, Est : rue de la Tombe-Issoire, Sud : Bd. Périphérique, Ouest : rue des Plantes

 

Le quartier Jean Moulin – Porte d’Orléans est coupé en deux par la très bruyante avenue du Général Leclerc. Le Nord du quartier est occupé principalement par des immeubles de standing, dont du bel Haussmannien (rue de Lunain, rue Marguerin…) ou récent (rue de Chatillon, rue Friant). Vers le sud, cela laisse petit à petit la place aux grands ensembles (tels la rue Auguste Cain). Au-delà des boulevards Brune et Jourdain, le quartier est composé exclusivement d’ immeubles HBM en brique datant d’entre les deux guerres.

 

Montsouris - Dareau

Limites : Nord : Bd. Saint-Jacques, Est : rue de la Santé, la rue de l’Amiral Mouchez et l’avenue Pierre de Coubertin, Sud : Bd. Périphérique, Ouest : Est : Av. René-Coty, rue de la Tombe-Issoire

 

D’une superficie assez vaste, le quartier Montsouris – Dareau est occupé en grande partie par des équipements publics : l’hôpital Sainte-Anne au Nord, le réservoir d’eau de la Vanne à l’ouest, et le parc Montsouris au Sud. La partie sud est par ailleurs occupée par la remarquable Cité Universitaire de Paris. Les secteurs résidentiels, assez fragmentés, sont néanmoins assez agréables, que ce soit autour de la place Denfert-Rochereau, du Parc Montsouris ou de l’arborée avenue René-Coty.

Commerces

Comme tous les arrondissements de Paris, le 14ème arrondissement est assez bien équipé en commerces. La locomotive de l’arrondissement est bien entendu le centre commercial qui jouxte la gare Montparnasse. Ce grand pôle commercial est complété par un commerce de proximité dynamique. Ainsi, située au cœur de l’arrondissement, la rue Daguerre est l’une des plus commerçantes de Paris et rayonne sur tout le secteur de la mairie du XIVème. La rue Didot, à l’ouest, très animée, propose également de nombreux commerces diversifiés. Les grands axes, comme l’avenue du Général Leclerc ou la rue d’Alésia abritent également des nombreux commerces.

 

L’arrondissement dispose de 6 marchés.

  • Place Brancusi (bio, samedi 9h-13h)
  • Bd Jourdan entre les rues Barboux et Faguet (mercredi et samedi de 9h à 13h)
  • Brune, Porte de Vanves  (jeudi 7h-14h30 et dimanche 7h-15h)
  • Edgar Quinet (mercredi et samedi 7h-14h30)
  • Mouton-Duvernet / Place Jacques Demy (mardi et vendredi 7h-14h30)
  • Villemain (av. Villemain / rue d'Alésia, mercredi 7h-14h30 et dimanche 7h-15h)

Un marché aux puces se tient par ailleurs Porte de Vanves les samedis et dimanche, et il existe un « marché de la création » réservé aux artistes et artisans d’art qui se tient bd. Edgar Quinet, le dimanche à partir de 10h30.

 

Transports

Comme à peu près partout à Paris, le 14ème arrondissement est bien équipé en transports en commun, avec ses 4 lignes de métro (4, 6, 13 et dans une moindre mesure 12) et une de RER (la ligne B). Il vaut toutefois mieux habiter au nord-est de l’arrondissement, proche de Montparnasse, ou se croisent les 4 lignes de métro ainsi que des nombreux trains de banlieue à destination du sud-ouest de la région (Sèvres, Versailles, Saint-Quentin-en-Yvelines, Plaisir…). Le secteur nord-est est également bien desservi, avec le croisement à Denfert-Rochereau de deux lignes de métro et du le RER B. La desserte est moins importante au sud, vers le boulevard Brune ou le parc Montsouris : il faudra parfois marcher jusqu’à une dizaine de minutes pour rejoindre la station de métro ou de RER la plus proche. En complément, on trouve un réseau de bus, ainsi que le tramway des maréchaux, qui assurent principalement des dessertes de proximité.

 

Situé en périphérie de Paris le 14ème bénéficie d’une desserte routière relativement conséquente, avec un accès rapide au boulevard périphérique (le secteur de la Porte d’Orléans est toutefois particulièrement embouteillé) et à l’autoroute A6. La circulation routière à l’intérieur de l’arrondissement est compliquée et le stationnement l’est encore plus. Le réseau de petites rues étroites du quartier de la mairie a d’ailleurs amené la mairie de Paris à choisir ce secteur pour créer son premier « quartier vert » (Alésia-Tombe-Issoire), aménagé pour limiter l’accès des voitures en dehors des grands axes (ici, l’Avenue du Général-Leclerc).

 

Petite enfance

Le 14ème arrondissement dispose d’un nombre assez important de structures d’accueil pour les petits, avec 14 crèches collectives, des structures associatives et parentales, ainsi que des jardins d’enfants pour les plus grands. Malgré ces efforts, le nombre de place n’est pas suffisant pour satisfaire toutes les demandes, et obtenir une place en crèche peut être difficile lorsqu’on ne fait pas partie des catégories prioritaires.

Crèches municipales

  • 14 Auguste Cäin (72 places ), Tél. : 01 45 42 02 07 
  • 15 rue Bardinet 72 places, Tél. : 01 45 42 26 23 
  • 22 rue Broussais (20 places), Tél. : 01 43 22 45 85 
  • 2 rue Cabanis (86 places), Tél. : 01 45 65 59 65 
  • 10 rue Delbet (55 places), Tél. : 01 40 52 52 50 
  • 1 place de la Garenne (88 places), Tél. : 01 56 53 70 45 
  • 9 rue Jean Dolent (78 places), Tél. : 01 43 36 65 34 
  • 14 rue Jules Guesde (38 places), Tél. : 01 56 80 02 40  - Fermée pour travaux jusqu'à fin 2013 
  • 28 rue H. Maindron (50 places), Tél. : 01 56 53 80 10 
  • 1 rue des Mariniers (72 places), Tél. : 01 45 39 30 66
  • 130 rue de l'Ouest (88 places), Tél. : 01 55 76 88 90 
  • 82 rue Pernety (88 places), Tél. : 01 56 80 02 45 
  • 156 rue R. Losserand (39 places), Tél. : 01 45 43 79 35 
  • 22 rue Broussais (25 places), Tél. : 01 43 22 45 85 

 

Crèches collectives associatives

  • Gribouille (60 places), 11 quater rue d'Alésia, Tél. : 01 43 13 15 13 
  • Le Petit Moulin (26 places), 14 bis rue du moulin Vert , Tél. : 01 45 41 04 68 
  • Croix Rouge Française (76 places), 18 rue Charles Divry, Tél. : 01 43 22 27 40 
  • Saint Jacques (44 places),  26 bis rue du Faubourg St Jacques, Tél. : 01 43 25 04 20 
  • Bout'Chou14 (18 places), 40 rue Boulard, Tél. : 01 45 43 63 63 
  • La Maison Enchantée (130 places, crèche à horaires décalés), 39 bis av. René Coty Tél. : 01 40 64 16 00 
  • Le 14e Ours (62 places), 21-23 rue Jonquoy, Tél. : 01 45 42 03 00 
  • La Planète des Enfants (20 places), 6 impasse Ville Moderne, Tél. : 01 45 40 06 46 
  • Les petites souris du mont (16 places, à temps partiel), 26 rue du Saint-Gothard, Tél : 01 43 22 39 68

 

Crèches familiales municipales

  • 3 place de la Garenne (45 places), Tél. : 01 56 53 70 20
  • 8 rue A. Caïn (72 places), Tél. : 01 45 42 00 38 
  • 22 rue de Broussais (25 places), Tél. : 01 45 42 00 38 

 

Crèches parentales

 

Jardins d'enfants gérés par la Ville

  • 12 avenue de la Porte de Châtillon(40 places), Tél. : 01 45 39 48 17 
  • 6-10 rue du Général Humbert (60 places), Tél. : 01 45 39 79 13 

 

Crèches privées

 

Ecoles

Ecoles maternelles

Ecoles maternelles publiques

 

Ecoles maternelles privées

 

Ecoles élémentaires 

Ecoles élémentaires publiques

 

Ecoles élémentaires privées

 

Collèges

Les collèges du 12ème sont de qualité variable. Si le collège privé catholique La Bruyère affiche un taux de réussite de 100% au brevet, la performance de certains collèges publics est également raisonnable. C’est Jean Moulin qui se détache, avec des taux de réussite au-dessus de la moyenne, mais aussi des nombreuses mentions, suivi de près par Saint-Exupéry. Alphonse Daudet se place également au-dessus de la moyenne, tandis que Giacometti, et Villon se trouvent un peu en dessous. Paul Bert, situé dans le très recherché quartier de Montparnasse accueille une population très hétérogène : il affiche à la fois un taux de réussite plutôt faible et un taux de mentions élevé.

Pour connaitre exactement les écoles ou le collège dont dépend une adresse donnée, la mairie de Paris a mis en place un service internet : http://perimsco.paris.fr/ 

Collèges publics

 

Collèges privés

 

Lycées

L’offre pédagogique au niveau lycée est assez riche dans le 14ème arrondissement, avec un choix important de formations générales, professionnelles et technologiques. Les résultats au bac des établissements publics sont en revanche en général modestes, le plus souvent en-dessous des moyennes nationales, à l’exception près d’une petite section particulière du lycée Raspail. Pour ceux qui visent un parcours d’excellence dans le privé, il faudra probablement changer d’arrondissement : dans le 14ème, il y a deux établissements hors contrat qui visent essentiellement les élèves en échec scolaire et le lycée Catherine Labouré qui affiche des résultats assez modestes.

Lycées publics
  • Paul Bert (général), 7 rue Huygens, Tel 01 43 20 32 64 (taux de réussite au bac : 77%)
  • Emile Dubois (général et technologique), 14 rue Emile Dubois, Tél : 01 44 16 85 90 (Taux de réussite au bac : 80%)
  • François Villon (général et technologique), 10 avenue Marc Sangnier, Tél : 01 53 90 25 00 (Taux de réussite au bac : 71% - bac général, 68% bac technologique)
  • Erik Satie (professionnel), 2 rue Durouchoux, Tél 01 56 53 52 32 (Taux de réussite au bac : 75%)
  • Guillaume Tirel (professionnel et technologique), 237 bd. Raspail, Tél : 01 44 84 19 00 (Taux de réussite au bac : 77%, section professionnelle, 100% section technologique)
  • Raspail (lycée des métiers de l’environnement), 5bis avenue Maurice d’Ocagne, Tél 01 40 52 73 00, (Taux de réussite au bac 2012 : 100% section générale, 83% section professionnelle, 88% section technologique, Taux de réussite au bac 2011 : 87% section générale, 88% section professionnelle, 61% section technologique )

 

Lycées privés
  • Saint John Perse (laïque, hors contrat, à effectifs réduits par classe), 3 rue de l’Eure, Tél 01 45 43 05 15 (Taux de réussite au Bac : 72 en section L, 84% en section ES et 73% en section STMG)
  • Pigier Création (professionnel, coiffure-esthétique, hors contrat), 42 rue de l’Ouest, Tél : 01 43 20 93 77
  • Cours Fides – Alfred de Musset (laïque, hors contrat), 5 rue Emile Dubois, 01 47 05 00 28 (Taux de réussite au Bac : 100% en section L, 95% en section ES et 97% en section S)
  • Catherine Laboure (catholique, sous contrat), 29 rue Gassendi, Tél : 01 43 22 02 62 (Taux de réussite au Bac : 85%)

 

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16 septembre 2013 1 16 /09 /septembre /2013 06:43
Impôts locaux

Villes résidentielles, Vincennes et Saint-Mandé bénéficient d’assez peu de rentrées fiscales de la part des entreprises. Leurs taux d’impôts locaux pour les habitants sont très similaires. Si ces taux sont plutôt faibles pour la région, les montants en valeur absolue des impôts sont relativement élevés, car les valeurs locatives sont importantes : Vincennes et Saint-Mandé font partie des communes du département ou le montant total des impôts locaux par foyer est parmi les plus élevés. Le montant moyen est plus élevé à Saint-Mandé, ou les logements sont plus grands.


Les taux des principaux impôts locaux sont les suivants :


Commune

Taux Taxe d'Habitation

Taux Taxe Foncière

Vincennes

21,46%

17,79%

Brunoy

21,51%

17,64%

Le taux départemental de taxe foncière en 2012 a été de 12,28%

 

Sécurité – nuisances

Villes résidentielles avec une population aisée, Vincennes et Saint-Mandé sont réputées sures, avec l’absence de quartiers sensibles. Pour autant, ces secteurs très denses, situées à proximité de la Seine-Saint-Denis et très faciles d’accès connaissent une certaine délinquance, parfois venue d’ailleurs.

 

Aussi, on a pu connaitre des cas de racket autour de certains établissements scolaires, ou encore des cambriolages ou des vols de voitures ou deux-roues. La Cité Industrielle de Vincennes constitue parfois un abri idéal pour les délinquants : un important trafic de stupéfiants y a été démantelé il y a pas très longtemps. Par ailleurs des trafics de moindre importance peuvent s’installer par moment dans des lieux qui s’y « prêtent », comme les abords des grandes ensembles.

 

La situation est similaire à Saint-Mandé, ou en juin 2013 des bagarres à répétition en centre-ville entre des jeunes de la ville et des bandes de Charenton et Saint-Maurice ont choqué les habitants qui n’en avaient guère l’habitude.

Risques naturels

Assez éloignées des principaux cours d’eau, Vincennes et Saint-Mandé ne présentent aucun risque d’inondation.

 

Sur le territoire de la commune de Saint-Mandé il existe des anciennes carrières. La mairie de Paris a mis en ligne un servicepermettant de se renseigner sur la présence de carrières à une adresse donnée.

 

A Vincennes comme à Saint-Mandé le risque lié au retrait-gonflement d’argiles est faible.

Emploi

Villes résidentielles, Saint-Mandé et Vincennes offres peu d’opportunités d’emploi sur place. Si les deux villes ne disposent d’aucune zone d’activité significative, elles sont idéalement placées pour faciliter l’accès à des nombreuses zones d’emplois. Ainsi, La Défense n’est qu’à une trentaine de minutes de métro et quinze de RER. Des nombreuses zones de bureaux de Paris (autour de la Gare de Lyon, le centre historique de Paris, le quartier Haussmann – Saint-Lazare…) sont également accessibles en 10 à 20 minutes de métro ou de RER sans aucune correspondance.

 

A noter également que Vincennes et Saint-Mandé sont limitrophes du Bas-Montreuil, ou des nombreux sièges sociaux d’entreprises se sont installés depuis une dizaine d’années.

 

Par ailleurs, le RER A rend accessible en 15 à 30 minutes les pôles d’activités de Marne-la-Vallée (Noisy-le-Grand, Disneyland Paris…).

Loisirs – sport

Villes résidentielles et familiales, Vincennes et Saint-Mandé disposent d’une offre culturelle de proximité assez complète, en complément de l’offre de loisirs de la capitale, toute proche.

 

La ville de Vincennes dispose d’un cinéma, Le Vincennes (30 avenue de Paris), avec 4 salles (il n’y a pas de salle de cinéma à Saint-Mandé).  Toujours à Vincennes, on trouve deux salles de spectacles, au Centre Culturel Georges Pompidou (142 rue de Fontenay – 523 places) et à l’auditorium Jean-Pierre-Miquel (98 rue de Fontenay – 300 places) et un espace culturel (Espace Daniel-Sorano (16 rue Charles-Pathé – 210 places). Ce dernier propose des concerts, expositions et théâtres, tout en organisant des nombreux cours (musique, théâtre, arts, danse, etc.). A Saint-Mandé, dont la superficie est particulièrement réduite, on ne trouve pas de grand équipement culturel. On y organise toutefois quelques concerts et autres manifestations dans la salle de fêtes de la mairie ou à l’église.

 

Vincennes offre d’une bibliothèque riche de 240.000 documents (98 rue de Fontenay), avec en plus 3 antennes dans les différents quartiers. Saint-Mandé dispose d’une médiathèque (30.000 documents). Les deux villes possèdent un conservatoire (Vincennes : 98 rue de Fontenay, Saint-Mandé : rue de Bérulle) proposant des cursus de musique, danse et art dramatique, ainsi que des nombreuses associations musicales.

 

La ville de Vincennes est dotéede plusieurs équipements sportifs, dont un vaste parc municipal des sports, situé au Bois de Vincennes (Route de la Pyramide) et doté de 3 stades, un plateau sportifs avec un terrain doté d’une piste d’athlétisme (Square du 11 Novembre), un centre hippique (également dans le Bois de Vincennes, Av. du Polygone), deux centres sportifs (Georges Pompidou, 142 rue de Fontenay et Hector-Berlioz, qui a ouvert à la rentrée 2013, après 2 années de travaux de réhabilitation) ainsi que plusieurs gymnases. Vincennes dispose également d’un centre aquatique (Le Dôme, Avenue des Murs du Parc).

 

Ville plus petite, Saint-Mandé possède également quelques équipements sportifs, comme le centre sportif Roger Vergne (31 rue du Commandant Mouchotte), avec une piscine, un gymnase, une salle polyvalente et un terrain de tennis (sur le toit du bâtiment), un gymnase, un stade (64 avenue des Minimes) et une salle omnisport (10 rue Montgenot) dédiée principalement aux arts martiaux).

Prix de l’immobilier

Cette rubrique a été mise à jour le  31/08/2013. Les derniers prix moyens des transactions (1er trimestre 2013) pour les appartements, communiqués par la chambre des notaires étaient de 6790 €/m² à Vincennes et de 7110 €/m² à Saint-Mandé.

 

Les nombreux atouts que possèdent Vincennes et Saint-Mandé ont poussé les prix de l’immobilier vers des niveaux très élevés et ce aussi bien pour les petits logements que pour les biens familiaux. Les emplacements les moins chers se trouvent du côté des grands ensembles de l’est de Vincennes, en limite de Fontenay-sous-Bois, qui valent un peu plus de 5000€ le m². En haut du marché, le « Carré Magique » de Vincennes et surtout le sud de Saint-Mandé, au bord du Bois de Vincennes, avec des prix avoisinant les 10.000€ le m² pour les très beaux produits.

Studios

Premier prix : moins de 100.000 €. Il n’est guère possible d’acquérir plus qu’une chambre de bonne à Vincennes ou Saint-Mandé pour moins de 100.000€. Il en existe un certain nombre, car ces villes disposent de beaux immeubles bourgeois anciens. On peut en trouver une dont la superficie permet de la louer au regard de la loi SRU à partir de 60.000€ ; toutefois, mais vers 100.000€ on dépassera difficilement les 10m² et les WC seront parfois toujours sur le palier.

 

Budget serré : 100 – 150.000€ : Un budget supérieur à 100.000€ permet d’acquérir un studio certes petit (à partir de 12 – 13m² en bas de la fourchette), mais tout confort, WC et salle d’eau compris. Vers le haut de la fourchette, les superficies sont plus importantes, 15m² minimum, voire 20m² environ pour les biens avec défauts (rez-de-chaussée, etc.).

 

Budget moyen : 150 – 190.000€ : A ce niveau de prix, il est possible d’acquérir une vingtaine de m² en bas de la fourchette et même 25m² en haut de celle-ci. Pour une superficie supérieure, il est possible de viser des biens avec défauts (travaux importants, bruit, notamment sur l’avenue de Paris, ou encore des appartements en rez-de-chaussée).

 

Budget confortable : 190.000 – 250.000€ : Un budget à partir de 200.000€ permet l’acquisition d’un studio d’une trentaine de m², avec un choix est assez vaste : ancien dans les cœurs de ville, semi-récent un peu partout ou récent plus rarement, comme dans le quartier du Domaine du Bois à Vincennes, loin des transports. Compter un budget en haut de la fourchette pour des studios de 30 à 35m² bien placés près du bois de Vincennes et de bon standing.

 

Budget illimité : plus de 250.000€ : Un budget de 250 à 300.000€ permet l’acquisition d’un studio d’exception, avec des prestations haut de gamme (grande superficie, grande terrasse, limitrophe bois…). Mais ce sont surtout des biens neufs qu’on trouve à ce prix. A Vincennes, 111 rue de Jarry, le programme Sogeprom Villa Harmonia propose un 35m² à 288.000€. Le programme Cogedim « Passage des Orangers », 55 rue du commandant Mouchotte à Saint-Mandé est plus cher encore : à 10.000€/m² environ, il faut compter pas moins de 305.000€ pour un 30m² et jusqu’à 389.000 pour un grand studio de 38m²

2-pièces

Premier prix : 175 – 220.000€ : Les seuls 2-pièces qu’on trouve à Vincennes et parfois à Saint-Mandé à moins de 200.000€ sont des biens anciens d’une superficie de 25 à 30m², souvent avec des travaux et parfois déjà loués. Au-dessus, c’est à peine mieux : dans l’ancien on dépasse difficilement les 32m², même pour des biens déjà loués. Pour plus de superficie, il n’y a guère que dans les grands ensembles de Vincennes-Est ou on peut trouver vers 220.000 des biens de plus de 40m² complètement à rénover.

 

Budget serré : 220 – 270.000€. Pour ce niveau de budget on peut acquérir des petits 2-pièces dans l’ancien, d’une superficie moyenne entre 33 et 38m². A qualité égale, compter un prix supérieur de 5 à 10% à Saint-Mandé. Dans les quartiers est de Vincennes, vers Fontenay et à proximité des grands ensembles c’est en revanche moins cher. Les grandes copropriétés 1960 vers le carrefour des Rigollots, dont la résidence Quinson, proposent au même tarif des appartements beaucoup plus spacieux, de 45 à 50m² généralement avec cave et parking.

 

Budget moyen : 270 – 330.000€. Un budget autour de 300.000€ donne accès à une palette assez large de biens. Compter environ 45m² dans de l’ancien de standing normal dans des quartiers comme Saint-Louis, centre-ville ou Sorano à Vincennes ou dans le nord de Saint-Mandé, mais pas plus de 40m² pour les meilleurs emplacements proches du Bois de Vincennes. En haut de la fourchette on peut trouver des biens dans des résidences de qualité des années 1960 et 1970, pour des superficies de 45m² dans les meilleurs emplacements et jusqu’à 50m² dans l’est de Vincennes.

 

Budget confortable : 330 – 400.000€ Le budget nécessaire pour un 2-pièces confortable à Vincennes ou Saint-Mandé est particulièrement important. Un budget dans le bas de la fourchette, autour de 350.000€ permet l’acquisition  d’un appartement de qualité, semi-récent ou ancien de standing, de 45 à 50m². Pour une superficie plus importante, jusqu’à 55 ou 60m², on peut viser un appartement dans une grande copropriété, comme le Val de France à l’est de Vincennes, en bordure des voies du RER, ou encore des biens avec un défaut comme une vue sur le boulevard périphérique ou sur l’avenue de Paris. En haut de la fourchette, compter 50 à 55m² dans de belles copropriétés de qualité anciennes ou semi-récentes bien placées ou encore récentes, qu’on trouve notamment au Domaine du Bois à Vincennes. Dans le neuf, la Villa Harmonia, 111rue de la Jarry à l’est de Vincennes, propose des 2-pièces de 43m² à partir de 341.000€. C’est plus cher à Saint-Mandé dans le programme Cogedim « Passage des Orangers » : autour de 375.000€ pour une superficie de 40 à 45m².

 

Budget illimité : plus de 400.000€ Un budget de plus de 400.000€ doit se justifier par un bien exceptionnel. Entre 400 et 500.000€ on peut viser des grands 2-piècesd’une soixantaine de m², dans l’ancien ou semi-récent de standing (un peu moins dans le récent) et dont l’emplacement est impeccable, notamment à proximité du bois. On y trouve aussi des superficies plus importantes, entre 65 et 70m² mais il s’agit le plus souvent des 3-pièces modifiés. Les biens à plus de 500.000€ sont rares et ne concernent que des biens atypiques. Dans le neuf, le programme « Passage des Orangers » à Saint-Mandé propose des 2-pièces d’une cinquantaine de m² entre 434 et  550.000€.

3-pièces

Premier prix : 250 – 350.000€. Il y a très peu de 3-pièces à moins de 300.000€ à Vincennes ou Saint-Mandé. A ce prix, on trouve seulement des tout petits appartements anciens, de 45 à 50m² et le plus souvent avec défauts : rez-de-chaussée, étage élevé sans ascenseur, rue bruyante, nombreux  travaux… Il n’y a que vers le haut de la fourchette qu’il est possible d’acquérir un 3-pièces ancien de 50 à 55m² sans défaut majeur. Et à Vincennes, les résidences des années 1960 du Domaine du Bois dont les résidences Quinson offrent des appartements bien conçus de 55 et 60m² avec cave et parking à partir de 320.000€ environ.

 

Budget serré : 350 – 430.000€. Ce niveau de prix permet l’acquisition d’un petit 3-pièces, entre 50 et 60m² environ, ancien ou des années 1960, sans défaut majeur. Dans le neuf, le programme Villa Harmonia à Vincennes propose des 3-pièces de 55m² pour 430.000€.

 

Budget moyen : 430 – 500.000€ : Ce budget permet l’acquisition d’un 3-pièces de taille moyenne, entre 60 et 70m² (moins si l’on vise les quartiers les plus recherchés à Saint-Mandé sud ou au Carré Magique de Vincennes). Les biens les plus nombreux sont anciens, mais on trouve également des appartements semi-récents. Par exemple, un 3-pièces dans la résidence du Val de France à l’est de Vincennes peut se négocier environ 470.000€. Mais on ne pourra pas dépasser 60m² dans un immeuble de standing en pierre de taille au centre-ville de Vincennes, et ce même pour un budget de 500.000€.

 

Budget confortable : 500 – 600.000€ : En règle générale, ce niveau de budget donne accès à un beau 3-pièces de 65 à 75m², bien placé (centre-ville ou Carré Magique à Vincennes, centre ou sud de Saint-Mandé), dans de l’ancien ou le semi-récent de standing. Dans le récent, les appartements du milieu des années 2000, au Domaine du Bois à Vincennes s’affiches un peu plus de 500.000€ pour une superficie d’environ 65m². Dans le neuf, c’est très cher. Le moins cher des 3-pièces du programme Cogedim « Passage des Orangers », rue du Commandant Mouchotte à Saint-Mandé s’affiche à 595.000€ pour environ 59m².

 

Budget illimité : plus de 600.000€ : Un budget de plus de 600.000€ permet l’acquisition d’un bel 3-piècesde plus de 70m² (et même plus de 75m², sauf prestations exceptionnelles) bien placé. Au-dessus de 650.000€, les superficies dépassent même souvent les 85m² même pour des biens très corrects. Dans le très haut de gamme, entre 700 et 900.000€ environ, on peut trouver quelques rares biens atypiques, au standing particulièrement élevé et le plus souvent transformables en 4 ou 5-pièces. Dans le programme neuf Cogedim « Passage des Orangers », rue du Commandant Mouchotte à Saint-Mandé, des 3-pièces de 59 et 77m² s’affichent entre 605 et 797.000€

4-pièces

Premier prix : 350 – 410.000€ Pour un budget proche de 350.000€, les seuls 4-pièces disponibles se trouvent dans les grandes barres des résidences Quinson, en limite de Fontenay-sous-Bois. Ceux-ci, bien conçus, disposent d’une superficie de 70m² environ, ainsi que d’une cave et d’un parking. A peine plus recherchée, la résidence Georges Serre (rue de la Jarry, à deux pas de la Cité Industrielle) est toutefois plus chère : environ 380.000€ pour 63m². Les prix des 4-pièces anciens dans le même quartier ou de ceux des années 1960 bruyants mais mieux placés sur l’avenue de Paris sont plus élevés : 400.000€ ou plus pour 75m² maximum.

 

Budget serré : 410 – 500.000€ Le budget d’un appartement familial varie très sensiblement en fonction de la qualité de celui-ci. A Vincennes et Saint-Mandé il est difficile de trouver des 4-pièces pour moins de 450.000€ dès lors qu’ils ne présentent pas de défaut majeur. Un budget aux alentours de 500.000€ donne accès à un 4-pièces de 75 à 80m² à l’est de Vincennes, dans des résidences de qualité, dont le Val de France. A Saint-Mandé on est même un peu au-dessus, même pour des biens en rez-de-chaussée. En fait, il faut compter dans les 550.000€ pour un 4-pièces de moins de 80m² mais bien situé (centre de Vincennes, centre et sud de Saint-Mandé) et sans défaut.

 

Budget moyen : 500 – 650.000€ : Les biens accessibles pour ce niveau de budget sont très diverses selon le standing et l’emplacement. Dans les meilleurs secteurs de Saint-Mandé ainsi qu’au centre-ville ou carré magique de Vincennes on ne peut guère viser plus de70 à 75m² en bas de la fourchette et 85m² en haut de celle-ci, dans des immeubles anciens ou semi-récents de standing. Pour une grande superficie, jusqu’à 100m², avec un budget de 600.000€ maximum, mieux vaut se diriger vers les quartiers Diderot ou Domaine du Bois à Vincennes, dans des immeubles des années 1960, ou essayer de dénicher des biens en centre-ville avec beaucoup de travaux ou défauts importants (rez-de-chaussée, bruit…).

 

Budget confortable : 650 – 800.000€. Ce niveau de prix, très élevé, donne accès à des biens de qualité mais permet difficilement de faire des folies : le moindre 4-pièces de 90m² ou plus, avec balcon, cave et parking dans les résidences des années 2000 du Domaine du Bois à l’est de Vincennes se négocie aux alentours de 700.000€ ! Pour le même prix, on peut trouver des biens anciens de qualité, d’une même superficie voire un peu plus en centre-ville, mais souvent avec des travaux à prévoir. Au-dessus de 750.000€, le prix doit néanmoins être justifié par des prestations en conséquence : on peut viser un bel appartement ancien bien placé de plus de 100m², ou si la superficie est plus petite elle doit être compensée par d’autres atouts, comme par exemple une terrasse avec vue dégagée

 

Budget illimité : plus de 800.000€ : Un budget de 800 à 900.000€ ne permet pas d’acquérir plus de 100m² si l’on vise les plus beaux emplacements à proximité du bois, dans le Carré Magique de Vincennes ou le sud de Saint-Mandé. A Saint-Mandé nord ou dans le centre ou l’ouest de Vincennes c’est à peine mieux : 100 à 120m² dans une belle résidence récente ou semi-récente avec des prestations de qualité. Pour 1 million d’euros environ, des appartements standards mais de bonne qualité, de 120 à 140m² sont accessibles à proximité du bois. Pour les plus beaux produits, le m² s’affiche toujours autours de 10.000€ le m², sans dépasser budget autour de 1,5 millions d’euros pour un 4-pièces. Dans le neuf, le programme « Passage des Orangers » à Saint-Mandé propose des 4-pièces de 85 à 120m² pour des prix entre 915.000€ et 1,4 millions d’euros.

5 pièces

Budget serré : 550 - 800.000€ : Les appartements familiaux sont particulièrement chers à Vincennes et Saint-Mandé. Les 5-pièces à moins de 600.000€ sont très rares et nécessitent certains compromis, notamment sur la superficie (on dépassera difficilement les 80m²), mais aussi sur les défauts acceptables ; ce n'est qu'à partir de 650 à 700.000€ qu'on peut trouver des appartements classiques de 90 à 100 m² dans le centre de Vincennes ou de Saint-Mandé. Et on devra se contenter de la même superficie même avec un budget en haut de la fourchette si l'on souhaite un produit de très bon standing ; celle-ci peut toutefois grimper de 20 à 30% pour des biens de qualité moyenne avec travaux.

 

Budget moyen : 800.000 - 1,1M€ : Bien que très important, un budget de 800 à 900.000€ ne permet d'acquérir un appartement familial de 120 à 130m² qu'au prix de compromis sur le standing, l'emplacement ou sur les travaux à prévoir. Ce n'est qu'à partir de 1M€ environ qu'on peut exiger un bien sans défauts, de 120 à 150m² et avec des prestations de qualité (immeuble récent, terrasse, ...).

 

Budget illimité : plus de 1,1M€. A ce prix, les appartements se doivent d'être d'exception. Entre 1,2 et 1,5M€ on trouve des biens récents ou anciens de très bon standing, souvent très proches du bois, avec des superficies entre 120 et 200m² selon le niveau de prestations. Il existe des biens plus chers encore (jusqu’à 2M€ voire plus), lorsque les prestations sont hors du commun. Dans le neuf, les 5-pièces de la résidence "Passage des orangers" à Saint-Mandé sont proposés entre 1,137 et 1,793M€ pour des superficies entre 110 et 143m².

Maisons

Vivre en maison individuelle dans ces villes agréables et denses est un privilège, qui se paye cher : les maisons sur le marché sont rares et les prix sont très élevés. Les secteurs un peu moins chers, de quelques 10%, se trouvent à Saint-Mandé au nord de l’avenue de Paris et surtout à l’est de Vincennes.

 

Budget serré : 650 – 850.000€ : A moins de 700.000 le choix de maisons est extrêmement limité : il faut s’armer de patience, prospecter un des secteurs les moins prisés de Vincennes, notamment en limite de Montreuil ou Fontenay et être prêt à accepter des défauts (manque de jardin, copropriété) et des travaux. Pour 800.000€ environ on peut trouver une petite maison de ville de 80m² environ, avec cour ou petit jardin.

 

Budget confortable : 850.000 – 1,2M€ : Il est très difficile de trouver une maison familiale d’une centaine de m² ou plus à Vincennes ou Saint-Mandé à ce niveau de prix. Il faudra sans doute être patient, car les biens sont rares et accepter des compromis sur la superficie ou l’emplacement. Et dans tous les cas il sera difficile de trouver des maisons avec des terrains dépassant 100 à 150m²

 

Budget illimité : Plus de 1,2M€ : Si un budget de 1,2M€ semble un minimum pour une maison familiale avec jardin à Vincennes ou Saint-Mandé, ce type de bien reste rare. Pour moins de 1,5M€ on peut trouver des maisons de ville, de 100 à 150m² avec jardin de 50 à 200m², selon l’emplacement et l’état du bien. Entre 1,5 et 2M€ on accède à de belles maisons de 150 à 200m² avec vrai jardin. Et un budget de 2 à 2,5M€ justifie une belle propriété de 200m² minimum, avec jardin et avec un bon emplacement.

 

Projets urbains

Vincennes – le Projet de Ville

Le Projet de Ville de Vincennes, initié en 2006 vise l’embellissement du cadre de vie dans 3 secteurs de la ville :

  • La place Renon, dans le quartier Saint-Louis : la place a été repensée, avec un passage en zone 30 et des aménagements en faveur des piétons. Des logements sociaux et un équipement public (antenne de la bibliothèque municipale) ont également été construits sur l’emplacement d’un ancien transformateur EDF. Les travaux sont actuellement en cours d’achèvement
  • La place Diderot : aménagements paysagers et passage en zone 30. Les travaux ont été achevés en 2012
  • Le centre-ville : le réaménagement du centre-ville se fait en 3 étapes, jusqu’en 2016. Ce réaménagement vise à mettre en valeur les rues commerçantes du centre-ville de Vincennes et couvre un périmètre assez large, de l’Avenue de Paris à la rue de Fontenay et de la rue de Montreuil au cours Marigny. Il s’agit de faire plus de place aux piétons, revoir les sens de circulation et réduire la vitesse des voitures.

 

Mon avis : ces aménagements vont dans le même sens que ceux réalisés depuis plusieurs années dans la ville de Paris, visant à rendre la ville plus attractive en limitant la circulation automobile. Cela peut faire un certain sens dans une ville aussi dense que Vincennes, qui plus est bien desservie par les transports en commun, mais a des limites aussi, car Vincennes est aussi une ville de transit vers Paris.

Saint-Mandé – site IGN

Le nouveau siège de l’IGN a été construit avenue de Paris. Le réaménagement du site continue avec la construction de 59 logements sociaux et 129 logements pour étudiants, ainsi qu’un gymnase avenue Pasteur.

L’aménagement de la porte de Vincennes

L’aménagement de la Porte de Vincennes qu’envisage la mairie de Paris concernera également la ville de Saint-Mandé. Il est notamment prévu d’y construire une passerelle sur le périphérique, ainsi que la construction d’un gymnase cogéré par les deux villes.

La couverture du RER A

Un projet à long terme de réduction des nuisances sonores dues au RER A dans les secteurs non couverts est à l’étude. Si une couverture ne semble pas à l’ordre du jour, une solution à base d’écrans anti-bruit, de talus et de couverture partielle parait envisageable. Les études devraient durer encore jusqu’en 2015 avant le lancement d’éventuels travaux.

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