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6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 07:07
Généralités

Située à 41km de Paris, Meaux est plus qu’une ville de la grande banlieue de Paris. En effet, c’est une ville avec une vraie histoire dont on trouve les traces dans le centre-ville ancien, remarquablement préservé. On y trouve également un nombre important d’entreprises ainsi que des services publics diversifiés (hôpital, tribunal, lycées, IUT…). Malgré sa distance importante de Paris, l’accès y reste correct, grâce à la ligne SNCF directe. Longtemps ville défavorisée, avec ses grands ensembles des années 1960, Meaux est en train de se rénover à un rythme alerte. Cette rénovation profite aussi indirectement aux petites communes environnantes, largement pavillonnaires et composées pour l’essentiel de classes moyennes.


Mairie - Elections

Meaux : 

Maire : Jean-François Copé (UMP), depuis 1995

Résultats des élections municipales de 2008 1er tour : 

  • Liste UMP (Jean-François Copé) : 67,74%
  • Liste d’union de la gauche (Patrick Mavre) : 25,57%
  • Liste Modem (Ange Anziani) : 6.69% 

Villenoy :

Maire : Roger Paoletti (PS), depuis 2001

Résultats des élections municipales de 2008 1er tour : 

  • Roger Paoletti (PS) : 64,89%
  • Bruno Del Ben (divers droite) : 35,11%

 

Mareuil les Meaux

Maire : Louis Bousquet (depuis 1995), sans étiquette

 

Nanteuil les Meaux

Maire : Régis Sarazin (divers droite)

Résultats des élections municipales de 2008 1er tour : 

  • Liste Divers Droite (Régis Sarazin) : 65.85%
  • Liste Union de la gauche (Alain Lefèvre) : 34.15%

Fublaines

 Maire : Claudine Mèze, sans étiquette

 

Trilport

Maire : Jean-Michel Morer (PS)

Résultats des élections municipales de 2008 1er tour : 

  • Liste PS (Jean-Michel Morer) : 56.37%
  • Liste divers droite (Sébastien Chimot) : 23,66%
  • Liste divers droite (Yves Levrey) : 19.96%

Poincy

Maire : Daniel Berthelin

 

Crègy les Meaux

Maire : Gérard Chomont (PS)

Résultats des élections municipales de 2008 1er tour : 

  • Liste PS (Gérard Chomont) : 55,75%
  • Liste UMP (Philippe Cunin) : 44.25%

 

Chauconin – Neufmoutiers

Maire : Michel Bachmann

Démographie

La ville de Meaux compte 48653 habitants (données 2008). Les communes avoisinantes totalisent environ 25000 habitants (Villenoy – 4033, Mareuil les Meaux – 2047, Nanteuil les Meaux – 5348, Fublaines – 1190, Trilport – 4840, Poincy – 712, Crègy les Meaux – 4197, Chauconin-Neufmoutiers – 2634).

 

La population est relativement jeune, dans toutes les communes, le nombre d’habitants âgés de 60 ans étant largement inférieur à la moyenne nationale (15,4% à Meaux et jusqu’à 8,1% à Crègy-les-Meaux ou 10,4% à Chauconin-Neufmoutiers, contre 23,1% de moyenne nationale). De toute évidence on a tendance à quitter l’agglomération de Meaux à la retraite. Les classes d’âge inférieures à 45 ans sont systématiquement surreprésentées ; l’agglomération de Meaux attire essentiellement des jeunes actifs avec souvent des enfants. La classe d’âge 45-59 ans est sous-représentée dans certaines villes, notamment Meaux et Villenoy, mais surreprésentée dans d’autres (Fublaines, Trilport, Poincy…).

 

Meaux est une ville pauvre, avec un revenu médian par unité de consommation largement inférieur à la moyenne nationale (15143€), bien que plus élevée que d’autres villes de banlieue défavorisées (telle Evry, ou nombre de villes de Seine-Saint-Denis.  Ce n’est pas le cas dans les villes voisines, ou il est toujours supérieur à la moyenne nationale, entre 20.848€ à Crégy-les-Meaux et 24919€ à Mareuil-les-Meaux.

 

D’un point de vue de l’activité professionnelle, la ville de Meaux compte fort logiquement assez peu de cadres (6,4%, contre 8,8% de moyenne nationale). C’est également le cas d’autres villes telles Villenoy (6,1%) ou Trilport (6,82%). En revanche, on y trouve des nombreux employés et ouvriers. On trouve également des professions intermédiaires, mais dans une moindre mesure à Meaux que dans ses voisines (14,2% contre 21,2% à Villenoy ou 22,08% à Trilport, contre une moyenne nationale de 13,2%).

 

En revanche, les cadres sont nombreux dans d’autres villes, telles que Mareuil-les-Meaux (13,45%), Poincy (11,19%), Nanteuil-les-Meaux (10,35%) et Crègy-les-Meaux (10,02%). Dans ces mêmes villes, les professions intermédiaires et les employés sont également surreprésentés, au détriment notamment des retraités, dont le taux est partout très inférieur à la moyenne nationale.

Parc de logements

Le parc immobilier de Meaux est essentiellement constitué d’appartements (plus de 77%). Les autres communes sont très pavillonnaires ; seules Villenoy et Crègy-les-Meaux comptent environ 40% et 28% d’appartements, partout ailleurs le taux est inférieur à 20%.

 

Une grande partie des logements de Meaux (près de 39%) ont été construits entre 1949 et 1974, notamment dans des grands ensembles dans les années 1960. 26% des logements datent des années 1975 à 1989, le reste étant réparti à peu près également entre les logements anciens (avant 1949) et récents (après 1990).

 

Les villes voisines ont des parcs immobiliers généralement plus récents, avec 60% des logements ou plus construits après 1975 (jusqu’à 85% à Crègy-les-Meaux). Toutefois, la plupart de ces villes possèdent également un patrimoine ancien, qui peut aller jusqu’à 31% à Nanteuil-les-Meaux et 25% à Fublaines, mais seulement 7,4% à Crègy-les-Meaux, la commune la plus « récente ».

 

Quelle que soit la ville, les logements sont plutôt grands. On retrouve les logements les plus petits à Meaux, avec tout de même 75% de 3-pièces ou plus (dont 19% de 5-pièces ou plus). Partout ailleurs, les logements de 5-pièces ou plus sont les plus nombreux et constituent jusqu’à 69% du parc immobilier à Poincy, 63% à Chauconin-Neufmoutiers ou encore 57% à Mareuil-les-Meaux. Les studios et deux-pièces sont très rares, avec seulement 24% du parc à Meaux et moins de 15% partout ailleurs, sauf à Villenoy (18%).

 

La ville de Meaux possède de nombreux logements sociaux (plus de 37% du parc). Parmi les autres villes, seules Villenoy (18%) et Crègy-les-Meaux (17%) possèdent un parc social de taille significative. On trouve environ 8% de logements sociaux à Fublaines et Chauconin-Neufmoutiers et moins de 5% dans toutes les autres villes.

Les quartiers

Frot-Clémenceau-Saint Faron

Limites : Ouest/Nord : Villes de Villenoy et Crègy-les-Meaux ; Sud : chemin de Fer ; Est : Chemin rural de la Justice, Canal de l’Ourcq

 

Ce quartier, assez vaste, présente une assez grande diversité. Dans la partie ouest du quartier, non loin de la gare, on trouve de nombreuses grandes résidences des années 1960 et 1970, de standing assez moyen, notamment le long des avenues Frot, de la rue Louis Braille ou encore de la rue de Senlis. Au nord, vers la Forêt et l’hôpital, on trouve un secteur pavillonnaire, avec des lotissements cossus, ponctués néanmoins de résidences style 1960 (Beauséjour, Bellevue). Au sud, vers le chemin de fer, le quartier est plus ancien, avec des rues bordées de maisons de ville anciennes. On y trouve également des logements très récents, tel le nouvel ensemble de standing situé à côté de l’hôpital, rues Saint Fiacre et Laennec.

Centre-Ville-Cathédrale

Limites : Nord-Ouest : chemin de fer ; Sud : ville de Villenoy, Marne ; Est : Cours Raoult, place Henri IV, rue des Cordeliers.

 

Le quartier Centre-ville – Cathédrale comporte deux parties assez distinctes. Au sud du boulevard Jean-Rose se trouve le cœur historique de la ville, bâti autour de la superbe cathédrale, et qui n’est pas sans rappeler Versailles ou Fontainebleau. C’est également un secteur riche en commerces et qui bénéficie de la proximité de la gare SNCF. Au nord, le quartier et essentiellement pavillonnaire, avec nombre de maisons anciennes, souvent de caractère.

Marché-Grande-Ile-Clos Godet

Limites : Le quartier Marché-Grande-Ile-Clos Godet occupe tout le sud de la boucle de Marne qui traverse la ville

 

Ce quartier est également coupé en deux parties distinctes. Au nord, la grande ile fait partie intégrante du centre-ville de Meaux, avec une densité importante de constructions et avec un grand nombre d’équipements publics : théâtre, marché, IUT… La partie située à l’ouest de la rue Cornillon est plus coté, car elle a été largement rénovée et offre un nombre important de logements récents.

Changement de paysage au sud du quartier, du côté du Clos-Godet. Plus excentré (20’ à pieds environ de la gare) ce secteur coincé entre la RN3 et la Marne offre un choix assez large de pavillons en lotissement. En outre, il se trouve à proximité de la grande zone commerciale de Mareuil/Nanteuil.

           

Grosse pierre – Croix saint loup - Corniche

Limites : Ouest : Canal de l’Ourcq, Chemin de la Justice, rue Jean Jaurès, Nord : Ville de Crègy-les-Meaux, Est : Rue Alexandre Volta, Rue Ampère, rue Branly, Sud : Av de la République, Av. du maréchal Joffre, Av du président Roosevelt.

 

Le quartier Grosse pierre – Croix saint loup – Corniche se compose de plusieurs secteurs assez différents. Au nord de la ligne de chemin de fer on retrouve à l’est un secteur, celui de la Corniche, résidentiel, ou fleurissent des lotissements récents et qui est toujours en cours d’aménagement, avec entre autres, l’ouverture récente du musée de la Grande Guerre. Au sud de la voie de chemin de fer, entre la rue Jean-Jaurès et l’avenue Joffre il y a un assez agréable secteur essentiellement pavillonnaire (la Croix Saint Loup) avec des maisons de toutes les époques et de tous les styles ainsi que quelques petites résidences. Seules exceptions : les résidences HLM Parc Joffre et Grosse Pierre. A l’est de l’avenue Joffre, on trouve essentiellement une zone d’activités, à l’exception de deux résidences à vocation sociale : le Parc Joffre, et la Grosse Pierre, au bord du canal de l’Ourcq.

Saint Nicolas - Foch

Limites : Ouest : la Marne, Nord-Ouest : Cours Raoult, place Henri IV, rue des Cordeliers, Nord : Av de la République, Av. du maréchal Joffre, Av du président Roosevelt, Est : canal de l’Ourcq, Sud : Av du maréchal Foch, rue du 11 novembre 1918, chemin du Tournay

 

Le quartier Saint Nicolas – Foch est une prolongation du secteur du centre-ville, qui fait la transition avec les quartiers plus défavorisés situés plus à l’est. Le secteur situé au Nord de l’av. Allende et à l’ouest de l’avenue Joffre est un secteur assez dense, plutôt ancien, mais néanmoins plutôt pavillonnaire. Entre les avenues Roosevelt, Salvador Allende, Foch et le canal de l’Ourcq on trouve une zone de friches et de terrains de sport qui sera au cœur d’un nouvel éco-quartier qui sera construit dans les années qui viennent. Au sud de l’avenue Salvador Allende, on trouve une cité administrative (Place de l’Europe), avec nombre de logements sociaux autour, et de pavillons de bonne facture en bord de Marne, sur l’avenue Foch ou encore le chemin du Tournay.

Dunant – Guinemer – Collinet

Limites : Nord : Av du maréchal Foch, rue du 11 novembre 1918, chemin du Tournay, Ouest : la Marne, Sud : Parc du Patis, Est : Canal de l’Ourcq, Av. Henri Dunant

 

Ce quartier était connu comme « la Pierre Collinet », du nom de sa cité de près de 2000 logements regroupés en 6 barres de 16 étages et trois tours de 22 étages, réputée l’une des plus difficiles de France dans les années 1990 et 2000. Mais les bâtiments de cette cité ont tous été démolis depuis l’installation de l’équipe de Jean-François Copé à la mairie de Meaux, si bien qu’il n’y a plus aucune trace. A la place, des petits immeubles de bonne facture ont vu le jour un peu partout : av Foch, rue Henri Dunant, av. de la Marne… et ce n’est certainement pas fini. Au nord, des rues pavillonnaires (Léon Barbier, Paul Brunnet, allée des Colibris) côtoient des résidences modestes, héritage des années 1960 (rue Léon le Royer, rue Paul Barennes, rue du dr. Dufraigne…).

 

Beauval - Aragon

Limites : Nord : Av de la Victoire, Est : Av. Jean Bouvin, Sud : rue Chappe, av. du 18 juin 1940, Ouest ; canal de l’Ourcq

 

La cité de Beauval était d’une telle dimension, qu’elle couvre pas moins de 3 quartiers. Comme la Pierre Collinet, cette cité a une réputation très peu flatteuse. Autrefois essentiellement une enfilade de grands tours à 3 branches, le quartier Beauval-Aragon est en train de changer petit à petit de visage. A côté des tours, de moins en moins nombreux, fleurissent des résidences de petite taille, voire pavillonnaires, telles la villa Alembert, le bd Jean Angot ou le bd. Clément Ader.

Beauval – Colbert

Limites : Nord : rue Chappe, av. du 18 juin 1940, Est : Av de la Concorde, Sud/Ouest : Canal de l’Ourcq

 

Le quartier Beauval-Colbert ressemble en tout point à son voisin Beauval-Aragon, à la différence près de la forme de certains tours. Ici aussi, les tours des années 1960 laissent petit à petit la place à des petites maisons ou immeubles récents, comme c’est déjà le cas Av de l’appel du 18 juin 1940, ou av. de la Concorde.

Beauval – Verrière

Limites : Nord : av de la Victoire, Nord/est : Av des comtes de Champagne, Bd Bessières, rue Pierre Brasseur, Sud : Canal de l’Ourcq, Ouest : Av. Jean Bouvin, Av de la Concorde

 

Comme les deux quartiers précédents, Beauval-Verrière est une partie de la cité de Beauval. De fait, dans sa partie sud on trouve les mêmes types de logements sociaux des années 1960. La partie nord est occupée par une vaste zone commerciale (Auchan, Bricomarché, Kiabi…).

Val Fleuri

Limites : Nord/Est : ville de Poincy, Sud/Est : la Marne, Ouest : Rue Alexandre Volta, Rue Ampère, rue Branly, Av des comtes de Champagne, Bd Bessières, rue Pierre Brasseur

 

Le quartier du Val Fleury comporte deux secteurs assez distinctes : au nord, une zone industrielle et commerciale (Leclerc) et au sud et à l’est une zone entièrement pavillonnaire ou prédomines des maisons en lotissement, plutôt modestes.

Villenoy

La commune de Villenoy, située à l’ouest de Meaux, est la seule commune de l’agglomération qui permet un accès à pieds à la gare de Meaux. La conséquence est que c’est aussi la commune la plus urbanisée. La zone urbanisée s’étend à proximité de la Marne,  le long du chemin de fer. Si la commune reste assez pavillonnaire, nombre d’immeubles ont été construits à proximité de la gare de Meaux, rue de la Chaussée de Paris (par ailleurs très passante), rue Sadi Carnot, rue Aristide Briand, ou encore en « centre-ville », av du Parc). Bien que pas très anciens, nombre de ces immeubles sont malheureusement déjà assez défraichis. Un peu plus loin, ce sont des lotissements (rue des Peupliers, rue Mendes-France, rue des Vignes…). Au sud du centre-ville, plus loin de la gare, on trouve, outre des lotissements sans âme, quelques rues avec un certain cachet (rue Clémenceau, rue Bouchard, rue du général de Gaulle…).

Mareuil les Meaux

La commune de Mareuil-les-Meaux est séparée en deux parties bien distinctes, séparés par des terrains agricoles. Au nord, en limite de Meaux il y a une vaste zone commerciale et d’activités, partagée avec la commune voisine de Nanteuil-les-Meaux. Le village se trouve quant à lui plus d’un kilomètre au sud. Il est entièrement pavillonnaire, avec quelques maisons de pays, notamment autour de la mairie, ainsi que de pavillons. Ces derniers sont souvent en lotissement, mais Mareuil a globalement réussi à éviter les lotissements trop standardisés qui donnent souvent une impression de « bas de gamme ».

Nanteuil les Meaux

Plus vaste que Mareuil, Nanteuil-les-Meaux est aussi une commune plus diverse. La pointe nord de la commune, située en limite du centre-ville de Meaux, mélange une partie de la zone commerciale de Mareuil-Nanteuil avec un habitat pavillonnaire, ancien comme récent. Le village se trouve plus au sud, et est relativement étendu, avec un petit centre-ville autour de la mairie et des zones pavillonnaires partout ailleurs. Le parc immobilier de la commune étant assez ancien, on trouve de nombreuses maisons de pays et assez peu de lotissements.

Fublaines

Fublaines est l’une des communes limitrophes de Meaux les plus petites. Séparé de Meaux par la Marne, il n’y a pas de pont reliant les deux villes ; on doit passer par Nanteuil ou Trilport. Le village, d’aspect tout à fait rural, se déploie sur quelques rues autour de la mairie et de la petite église. Un petit hameau (lieu-dit les Petites Fermes) se trouve au nord de la commune, en limite de Trilport.

Trilport

Le principal intérêt de la ville de Trilport est d’être la seule de la périphérie de Meaux à disposer de sa propre gare SNCF. C’est d’ailleurs essentiellement autour de cette dernière que la ville s’est développée. Le centre-ville se trouve au sud de la gare et offre quelques commerces de proximité. L’habitat est surtout pavillonnaire. On y trouve des petits immeubles anciens dans le centre-ville. Toujours autour du centre, on trouve quelques maisons anciennes, allant de la petite maison de pays à la demeure bourgeoise. En s’éloignant du centre, les maisons en lotissement prédominent.

Poincy

Située au nord-est de Meaux, la commune de Poincy est séparée en deux parties : à l’ouest une zone d’activités, dans la prolongation de celle située dans le quartier de Val Fleury à Meaux, et à l’est le village. Ce dernier, de taille modeste et dépourvu presque totalement de commodités est en revanche agréable et bien préservé d’une urbanisation trop standardisée.

Crègy-les-Meaux

La partie urbanisée de la commune de Crègy-les-Meaux a une forme de croissant et suit le canal de l’Ourcq, tout en le surplombant. Le centre-ville, le long de la rue Emile Zola et de la rue de la Roche est (un peu) commerçant, et mélange pavillons et petits immeubles, assez récents, mais de qualité moyenne et pour certains déjà assez défraichis. Dans le reste de la commune, les pavillons, en grande partie récents, ont pratiquement l’exclusivité. Au nord, vers le collège Georges Sand on trouve des résidences pavillonnaires, avec des maisons de lotissement pratiquement sans jardin.

Chauconin-Neufmoutiers

Situé à environ 4km de Meaux, Chauconin-Neufmoutiers est une commune qui a conservé un aspect presque rural. La partie urbanisée longe, du nord au sud les rues Georges Finsez, la grande rue (RD140), ainsi que les rues Georges Péguy et François Daru. Elle est presque entièrement faite de pavillons ruraux, à l’exception du secteur de la rue Charles Péguy proche de la mairie, qui abrite quelques immeubles en copropriété, dont des logements sociaux, et quelques petits lotissements.

Commerces

 

La ville de Meaux est assez bien équipée en commerces, bien que la répartition de ceux-ci ne soit pas uniforme selon les secteurs. Une grande partie des commerces est concentrée dans les deux grandes zones commerciales que compte l’agglomération : la zone de Mareuil-Nanteuil au sud (Leclerc, Bricorama, Lapeyre, Gémo…) et le centre commercial la Verrière au nord-est de la ville (Leclerc, Auchan, But, Décathlon, Kiabi, la Halle…). De nombreux commerces se trouvent également au centre-ville, dans d’agréables rues commerçantes situées surtout rive droite autour de la cathédrale (rue du Grand Cerf, rue du général Leclerc,…), mais aussi rive gauche, autour du marché. On y trouve essentiellement des petits commerces plus haut de gamme que dans les zones commerciales, mais aussi des petits supermarchés et autres commerces alimentaires.

 

Ailleurs on trouve essentiellement quelques commerces de proximité, tel av Clémenceau ou Louis-Braille dans le quartier Frot-Clémenceau, au mail des Corses, dans le quartier du Beauval ou encore rue Henri Dunant dans le quartier du même nom. Dans d’autres quartiers, ceux-ci sont encore plus rares, comme, comme à Val-Fleury, pratiquement dépourvu de commerces mise à part un supermarché Lidl avenue de la Victoire, ou au Clos-Godet, ou la seule solution est de rendre au centre Leclerc de la zone commerciale de Mareuil-Nanteuil.

 

Dans les villes voisines, la situation est contrastée. Les plus petites villes ne possèdent pratiquement pas de commerce (Poincy, Fublaines ou Mareuil-les-Meaux en dehors du centre commercial) et d’autres possèdent un minimum vital de commerces (boulangerie, pharmacie…), comme Chauconin-Neufmoutiers ou Nanteuil les Meaux (hors du centre commercial). Les villes les plus grandes (Crègy-les-Meaux, Villenoy et Trilport) possèdent, outre des petits commerces de proximité, également un supermarché.

Transports

Malgré la distance importante de Paris, l’avantage de la ville de Meaux est de pouvoir y accéder très rapidement en train. Les temps de trajet jusqu’à la gare de l’Est sont de 40’ environ pour les trains omnibus (toutes les 15 minutes aux heures de pointe et toutes les 30’ en heures creuses) et de seulement 24’ pour les trains directs (toutes les 30’ aux heures de pointe et toutes les heures en heures creuses). De fait, on arrive plus rapidement à Paris depuis Meaux que depuis de nombreuses banlieues beaucoup plus proches.

 

La gare de Trilport est située à 5’ de celle de Meaux. La durée de trajet pour Paris-Est est de 30 minutes, mais le rythme des trains de un par heure seulement.

 

L’agglomération de Meaux possède également un réseau de bus très complet, doté de 15 lignes et qui converge essentiellement vers la gare de Meaux avec des horaires souvent synchronisés avec les départs des trains vers Paris. Il dessert l’ensemble des quartiers de Meaux et des communes voisines, avec un maillage assez fin.

 

Coté desserte routière, Meaux est accessible par l’A4 depuis Paris, mais la ville est située dans la zoné à péage (tarif 2012 : 2,10€ depuis Paris). Une autre possibilité est la RN3 qui rejoint Paris via la Seine-Saint-Denis, mais le temps de trajet risque d’être très important du fait des feux et des embouteillages.

Petite enfance

La ville de Meaux dispose de différentes structures d’accueil, dont environ 300 places en crèche municipale. Ce n’est sans doute pas suffisant, mais l’offre n’est pas moins relativement conséquente, surtout pour une ville de grande banlieue. En revanche, l’offre est très limitée pour les communes voisines, ou il n’y a qu’une seule structure publique (la crèche familiale de Crègy-les-Meaux), et elle ne dessert que 4 communes : Crègy, Nanteuil, Meaux et Trilport.

Multi-accueil et crèches publiques

L’accueil des enfants se fait généralement de 7h00 à 18h45 ; toutes les places sont réservées aux familles habitant Meaux

·          Multi-accueil d’Alembert , 14 mail des Allobroges, Tel 01 60 09 81 50 (60 places)

·          Multi-accueil Frot, 26 rue Louis Braille, Tel 01 60 32 32 90 (60 places)

·          Multi-accueil de l’Ourcq, Chemin de la Gueule d'Angoulan, Tel 01 64 33 07 35 (60 places)

·          Multi-accueil de la Noue, 20 rue de la Crèche, Tel 01 64 34 92 50 (83 places)

·          Mini-crèche Buffon, Rue René Bazin, Tel 01 60 09 44 22 (20 places)

·          Mini-crèche Cassini, Square Cassini, Tel 01 64 34 68 57 (20 places)

 

Crèches familiales

Accueil au domicile d’assistantes maternelles employées. Il y a trois structures de type Crèche Familiale dans l’agglomération de Meaux :

  • Crèche familiale municipale, 26 av Louis Braille, 01 60 32 32 90 (40 places, réservées aux familles habitant à Meaux)
  • Crèche Familiale Intercommunale, 1 rue Antonio Vivaldi – 77124 Crègy les Meaux (places réservées aux familles domiciliées à Crègy-les-Meaux, Meaux, Trilport et Nanteuil).
  • Crèche familiale du Centre Hospitalier, 35 rue Saint Fiacre, Tél. 01.64.35.37.55 (30% des places sont réservées pour la ville de Meaux).

Haltes garderies

·          Halte-garderie du Marché, place Georges Brassens, Tel 01 60 23 08 09 (20 places)

·          Halte-garderie Cassini, Square Cassini, Tel 01 64 34 68 57 (20 places)

·          Halte-garderie Alembert, 14 mail des Allobroges, Tel 01 60 09 81 50 (20 places)

·          Halte-garderie Louis Braille, 43 rue Louis Braille, Tel 01 64 35 01 30

 

Crèche inter-entreprise

·          Crèche « La maison bleue »,  23 rue Alexandre Volta, 77100 MEAUX, Tel : 01 46 56 43 21 (35 places)

Ecoles 

La ville de Meaux n’est malheureusement pas réputée pour la qualité de ses établissements scolaires. En effet, 12 sur les 19 écoles maternelles sont classée « Ambition Réussite » (programme Eclair). C’est également le cas de 11 sur les 16 écoles élémentaires et de 3 des 5 collèges de la ville, sachant que les collèges hors zone Eclair n’ont guère de meilleurs résultats au brevet des collèges (autour de 60% d’admis). Les résultats sont quelque peu meilleurs pour les établissements hors de la ville de Meaux, avec les meilleurs résultats pour le collège de la Dhuis, à Nanteuil les Meaux. Sans surprise, les établissements privés arrivent en tête des palmarès, avec de meilleurs taux de réussite, mais sans attendre un niveau d’excellence.

Ecoles maternelles  

Ecoles publiques : 

·          Alain I, Mail des Allobroges, Meaux, Tél : 01.60.09.25.82 (Eclair)

·          Albret, Mail des Allobroges, Meaux, Tél : 01.64.34.63.60 (Eclair)

·          Alembert, Centre Intégré de la Petite Enfance, Meaux, Tél : 01.60.09.81.54 (Eclair)

·          Paul Bert I, Rue René Bazin, Meaux, Tél : 01.60.09.59.90 (Eclair)

·          Paul Bert II, Rue René Bazin, Meaux, Tél : 01.60.09.26.79 (Eclair)

·          Binet I, Rue Louis Breguet, Meaux, Tél : 01.64.33.60.19 (Eclair)

·          Binet II, Rue Louis Breguet, Meaux, Tél : 01.60.09.26.73 (Eclair)

·          Saint Exupéry, Avenue Henri Dunant, Meaux, Tél : 01.64.33.43.32(Eclair)

·          Compayré I, 6 mail des Corses, Meaux, Tél : 01.60.09.19.18 (Eclair)

·          Compayré II, 4, Mail des Corses, Meaux, Tél : 01.60.09.26.18 (Eclair)

·          Condorcet, Mail des Corses, Meaux, Tél : 01.64.33.54.71 / 01.60.09.86.49 (Eclair)

·          Jean de la Fontaine, Rue Louis Braille, Meaux, Tél : 01.60.25.34.11

·          Grosse Pierre, Route de Varredes, Meaux, Tél : 01.64.33.45.57

·          Guynemer, 1 rue Guynemer, Meaux, Tél : 01.60.32.11.00 (Eclair)

·          Pinteville, Rue Paul Frot, Meaux, Tél : 01.64.34.41.18

·          Temple, Place du Temple, Meaux, Tél : 01.64.34.21.66

·          Luxembourg, Rue tronchet, Meaux, tel : 01.60.32.33.30

·          Tronchon, Rue Tronchon, Meaux, Tél : 01.64.34.10.98 

·          Val-Fleuri, Rue Corneille, Meaux, Tél : 01.64.33.05.93

·          Mozart, Rue Mozart, Villenoy, Tél. : 01 64 33 61 41

·          La Marelle,rue de l'abbé Petitot, Mareuil les Meaux, Tél.: 01.60.44.14.65

·          Oblin, rue du Docteur Oblin, Nanteuil les Meaux, Tél. : 01 60 23 19 39

·          Françoise Dolto, Avenue Jacques Prévert, Nanteuil les Meaux, Tél : 01 60 25 21 98

·          La Colline, 4 rue du Temple, Fublaines, Tél : 01 60 09 41 52

·          Prévert, rue de Brinches, Trilport, Tél : 01 64 34 77 09

·          Ecole de la Charmoye, rue Albert-Schweitzer, Trilport, Tél : 01 64 34 72 12 (NB : la séctorisation à Trilport est la suivante : sud de Trilport, jusqu’à la RN3 : école Prévert, nord de Trilport, au nord de la RN3 : école de la Charmois)

·          Jacques-Tati, Rue Georges-Méliès, Crègy-les-Meaux, Tél : 01 60 09 55 98

·          Marianne, rue Charles Peguy, Chauconin-Neufmoutiers, Tel : 01 60 24 70 99

 

NB : L’ensemble de communes disposant d’écoles maternelles proposent également des services d’accueil-loisirs ainsi que de restauration scolaire. Il n’y a pas d’école maternelle à Poincy.

 

Ecoles privées : 

·          Ecole Sainte Geneviève (catholique): 12 rue de la Visitation, Tél. : 01 64 36 35 35 

Ecoles élémentaires :

Ecoles publiques :

 

  • Alain I, Mail des Allobroges, Meaux, Tél : 01.60.25.15.98 (Eclair)
  • Alain II, Mail des Allobroges, Meaux, Tél : 01.60.09.26.42 (Eclair)
  • Paul Bert, Rue René Bazin, Meaux, Tél : 01.60.09.54.45 (Eclair)
  • Binet, Rue Louis Bréguet, Meaux, Tél : 01.64.34.30.91 (Eclair)
  • Saint Exupéry, Avenue Henri Dunant, Meaux, Tél : 01.64.33.17.69 (Eclair)
  • Compayré I, 8 Mail des Corses, Meaux, Tél : 01.64.33.02.27 (Eclair)
  • Compayré II, 2 rue Winston Churchill, Meaux, Tél : 01.64.34.35.54 (Éclair)
  • Condorcet I, Mail des Corses, Meaux, Tél : 01.64.33.19.61 (Eclair)
  • Condorcet II, Mail des Corses, Meaux, Tél : 01.60.09.26.64 (Eclair)
  • Grosse Pierre, Route de Varreddes, Meaux,Tél : 01.64.33.25.75
  • Guynemer, Rue G. Guynemer, Meaux, Tél : 01.64.33.07.44 (Eclair)
  • Marronniers, Place des Marronniers, Meaux, Tél : 01.64.34.09.78 
  • Pinteville, Rue Paul Frot, Meaux,Tél : 01.64.34.15.22 
  • Luxembourg, 12 rue tronchet, Meaux, Tel : 01 60 32 33 20
  • Tronchon, Rue Tronchon, Meaux, Tél : 01.64.34.10.98 
  • Val-Fleuri, Rue Corneille, Meaux, Tél : 01.64.33.05.93 (Eclair)
  • Emile Zola I, 2 rue des écoles, Villenoy, Tél. :0160231368
  • Emile Zola II, Place du Maréchal Foch, Villenoy, Tél. : 01 60 09 19 56
  • Les Hirondelles, rue de l'abbé Petitot, Mareuil les Meaux, Tél.: 01.64.34.12.10
  • Paul Bailly (CP/CE1), 16 rue Benjamin Brunet, Nanteuil les Meaux, Tél. : 01 60 25 32 97
  • François de Tessan (CP/CM2), 15 avenue François de Tessan, Nanteuil les Meaux, Tél. : 01 64 34 67 53
  • Oblin (CE2/CM2), Rue du Docteur Oblin, Nanteuil les Meaux, Tél. 01 60 23 14 19,
  • La Colline, 4 rue du Temple, Fublaines, Tél : 01 60 09 41 52
  • Prévert,Place du 19 Mars 1962, Trilport, Tél : 01 64 33 11 10
  • La Charmoye,  rue Albert-Schweitzer, Trilport, Tél : 01 64 34 72 12
  • Ecole élementaire de Poincy, 29 Grande rue, Poincy, Tél. 01 64 34 55 40
  • Jean-Rostand, Place Jean-Rostand, Crègy-les-Meaux, Tél : 01 60 09 34 93
  • Blamont, Rue Henri-Barbusse, Crègy-les-Meaux, Tél : 01 64 33 79 89
  • Marianne, rue Charles Peguy, Chauconin-Neufmoutiers, Tel : 01 60 24 70 99

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ecoles privées : 

·         Ecole des découvertes (laïque, hors contrat, destinée aux enfants ayant des difficultés d’apprentissage) : 11 rue Rochard, Meaux, Tél. : 01 60 24 77 05

·         Ecole Sainte Geneviève (catholique): 12 rue de la Visitation, Tél. : 01 64 36 35 35 


Collèges

Publics : 

·          Beaumarchais, 23 rue Beaumarchais, Meaux, Tél : 01.60.24.72.62 (Eclair)

·          Camus, Rue Albert Camus, Meaux, Tél : 01.60.09.94.50 (Eclair)

·          Henri Dunant, Rue Henri Dunant, Meaux, Tél : 01.64.33.11.78 (Eclair)

·          Frot, Rue Louis Braille, Meaux, Tél : 01.64.33.42.33

·          Henri IV, 4 rue Fatou, Meaux, Tél : 01.60.25.10.10

·          Collège de la Dhuis, Chemin de Crécy, NANTEUIL-LES-MEAUX, Tel 01 60 24 48 10

·          George Sand, 80 avenue Henri Duflocq, CRÉGY-LES-MEAUX, Tel : 01 64 33 47 47

·          Le Bois de l’Enclume, Rue Hector Berlioz, 77470 TRILPORT, Tel 01 60 25 20 01

 Privés :

·          Sainte Geneviève(catholique, sous contrat), 12, rue de la Visitation, Meaux, Tél : 01.64.36.35.35

·          Sainte Marie, 41, rue de Chaâge,  Meaux, Tél : 01.60.09.45.71

Lycées

Publics :

·         Moissan, 67 rue Saint Rémy, Meaux, Tél : 01.60.09.77.70 (Taux de réussite au Bac : 85%)

·         Cité Technique Pierre de Coubertin / Fauvettes, Chaussée de Paris, Meaux, Tél : 01.64.34.57.27 (Taux de réussite au Bac : 78%)

·         Charles Beaudelaire (Lycée professionnel), Bd du Chevalier Bayard, Meaux, Tél : 01.60.09.07.05 (Taux de réussite au bac : 83%)

·         Jean Vilar, Av. Foch - Av. Allende, Meaux, Tél : 01.60.23.00.00 (Taux de réussite au bac : 64%)

·         Lycée du Gué A Tresme, 77440 Congis sur Thérouanne, Tél : 01.64.35.52.56 (Taux de réussite au bac : 77%. NB : le taux de réussite est plus important pour la filière hôtelière).

 

Privés :

·          Sainte-Geneviève, 12 rue de la Visitation, Meaux, Tél : 01.64.36.35.35 (taux de réussite au bac : 87%)

·          Sainte-Marie, 41 rue de Chaâge, Meaux, Tél : 01.60.09.87.77 (Taux de réussite au bac : 85%)

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3 juillet 2012 2 03 /07 /juillet /2012 06:31
Impôts locaux

Les impôts locaux à Créteil sont réputés être parmi les plus élevés du pays en valeur absolue, conséquence logique de la richesse des services municipaux que la ville s’efforce de proposer (dont l’utilité de certains pourrait d’ailleurs être remise en question, tel le service de location de vélo Cristolib), mais aussi de fait qu’une partie de la population, modeste, bénéficie d’exonérations sur les impôts locaux.


Impôt

Taux municipal

Taux municipal -moyenne nationale

Taux départemental Val de Marne

Taux départemental - moyenne nationale

Taux régional

Taxe d'habitation

26,17%

23,54%

N/A*

N/A

N/A

Taxe foncière

12,10%

19,32%

9,15%

10,84%

1,27%

·          Depuis 2011, les départements ne perçoivent plus la taxe d’habitation

Sécurité - nuisances

La ville de Créteil, qui comporte de nombreux secteurs défavorisés, connait des problèmes récurrents d’insécurité ; les habitants citent d’ailleurs ces problèmes comme l’un des principaux désavantage de la ville.

Quatre secteurs de Créteil sont classés en Zone Urbaine Sensible :

  • Bordières – Bleuets – Planètes : Elle est située dans le quartier Bleuets-Bordières-Pinsons et comprend les résidences des Pinsons, des Bleuets et des Bordières, plus les résidences situées impasse Chéret, voisines de la cité des Planètes située, elle, à Maisons-Alfort.
  • Palais : la ZUS Palais comprend la partie résidentielle du quartier des Palais (délimitée par le mail des Mèches, l’A86, la route de Choisy et l’avenue de Gaulle, avec en plus la cité des Petits-Près-Sablière, située de l’autre côté de la RD1 dans le quartier Chennevier – Déménitroux.
  • Haut du Mont-Mesly : cette ZUS se situe au cœur du quartier des Hauts du Mont-Mesly, délimitée au nord par la rue du commandant Boulard, au sud par l’av Georges Duhamel, à l’ouest par les rues Diner, du dr. Métivet et Doucet et à l’est par la rue de Brie et l’av Georges Duhamel.
  • Habette-Square Martinez-Côte d’Or : elle correspond à peu près aux limites du quartier Habette – Coteau du Sud

Autour de ces zones, d’autres  secteurs sont concernés par la politique de la ville, sans être pour autant classés ZUS. C’est le cas des secteurs hors-ZUS du quartier Bleuets-Bordières-Pinsons, de la résidence du Fief autour de la rue de Bretagne et des résidences autour de la rue de la Croix des Craies, des secteurs hors-ZUS du quartier du Haut du Mont Mesly, et de la partie du quartier du Bas du Mont Mesly situé au sud de la rue René Arcos.


De nombreux autres secteurs de Créteil, bien que ne faisant pas l’objet d’un quelconque classement officiel, ne sont pas non plus épargnés par l’insécurité, qui touche, à des degrés différents, à peu près tous les zones non-pavillonnaires. Outre les trafics de drogue, des incivilités telles que l’occupation des halls d’immeubles, les raids à moto (y compris, voire surtout la nuit), dégradation de véhicules... Avant d’acquérir un appartement, je ne saurai donc pas trop conseiller de bien vérifier si ces problèmes ne sont pas présents autour de la résidence, en multipliant les visites à différents moments de la journée et de la nuit et en se renseignant auprès du voisinage (ces précautions ne sont bien entendus pas spécifiques à Créteil et devraient s’appliquer lors de tout achat immobilier dans une zone que l’on ne connait pas très bien).

Risques naturels

Située entre la Seine à l’ouest et la Marne à l’est, la ville de Créteil est en grande partie située en zone inondable. A proximité de la Marne, une grande partie de la zone pavillonnaire du quartier Buttes-Halage ainsi que l’Ile Sainte Catherine située dans le quartier des Bords de Marne sont fortement concernés par les risques d’inondation.


A l’Ouest, une partie considérable de la ville est en zone inondable et ce malgré les aménagements faits pour limiter ce risque, dont la création du lac de Créteil dans les années 1970. La plupart des quartiers à l’Ouest de la ville sont en partie concernés tels que l’Echat, Palais, les bords du lac, la Croix des Mèches, etc. Une carte qui précise ces risques est disponible sur le site internet du Ministère de l’Ecologie.

 

Créteil est concerné par des risques liés aux mouvements de terrain consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols. Le risque est faible sur l’ensemble de la commune, mais fort dans une zone située aux abords de la rue du Général Leclerc, ainsi qu’une partie du quartier du Mont-Mesly et des coteaux du Sud.

 

Les risques liés aux carrières se situent quant à eux au nord de la ville, sur une grande partie du quartier Bleuets-Bordières-Halage, et au sud, à peu près à l’extrémité sud du quartier du Haut du Mont Mesly

 

La cartographie exacte des risques naturels à Créteil est disponible sur le site internet de la Préfecture du Val de Marne.

 

Emploi

Dans les années 1960, lorsque son urbanisation était à ses débuts, Créteil était le stéréotype d’une ville-dortoir, dépourvue d’emploi sur place. Aujourd’hui, la situation a bien changé, et la ville de Créteil dispose d’un nombre d’emplois (environ 50.000) tout à fait cohérent avec la taille de sa population. Environ la moitié de ces emplois sont dans le secteur public, entre les différentes institutions implantées dans la ville en tant capitale du département (préfecture, conseil général, sécurité sociale, etc.) et les hôpitaux. L’autre moitié est fournie par le secteur privé, avec des sièges sociaux ou des sites importants de sociétés assez réputés (Pernod, Valeo, Essilor, Phoenix Pharma, System U, etc.), mais aussi dans la grande distribution (avec notamment le centre commercial Créteil Soleil).

 

Les villes voisines offrent en revanche assez peu d’opportunités d’emploi, à l’exception peut-être de Bonneuil avec la zone d’activité assez dynamique du port de Bonneuil. La desserte correcte en transports en communs rend assez facile (bien que relativement long) l’accès au centre de Paris, voire à certains zones riches en emplois du sud Parisien, notamment du côté d’Antony.

 

Loisirs - sport

La ville de Créteil dispose d’une offre culturelle assez variée. En plus du multiplexe UGC de Créteil-Soleil, la ville dispose de deux cinémas indépendants : le Cinéma du Palais (40 allée Parmentier) et le Cinéma de la Lucarne (100 rue Juliette Savart). La ville possède également un Conservatoire à Rayonnement départemental, une Maison d’Art et de la Culture qui héberge notamment de concerts et des spectacles de théâtre (place Salvador Allende…) et une galerie d’art (10 rue François Mitterrand).

 

L’offre d’équipements sportifs est également importante, avec par exemple pas moins de 4 piscines : Colombier (15 rue de Paris), Levrière (Allée Ferdinand de Lesseps), Sainte Catherine (15 allée centrale ; cette piscine n’est pas ouverte au public, car réservée à un usage scolaire et associatif) et la piscine de la base de loisirs, découverte et ouverte uniquement l’été). La base de loisirs et de plein air (rue Jean Gabin) offre, outre la piscine, un plan d’eau de 42 hectares (voile, planche à voile, canoë…). Le parc de sports (rue Dominique Devauchelle) offre quant à lui un stade avec 12000 places et piste d’athlétisme et 3 terrains annexes, ainsi que des courts de tennis. Le Palais des sports (5 rue Pasteur – Valéry Radot), avec sa salle de plus de 1600 places héberge, outre des compétitions sportives, des concerts et autres spectacles. Il est à noter que des nombreux autres stades et autres équipements sportifs de proximité, couverts ou de plein air, sont disséminés à travers la ville (voir la liste complète sur le site internet de la ville).


Prix de l’immobilier

Cette rubrique a été mise à jour : 20/06/2012. Le dernier prix moyen des transactions dans la ville, communiqué par la chambre des notaires est de 3350€/m² (1er trimestre 2012).

Studios :

Il y a peu de studios à Créteil, car les nombreux quartiers construits entre les années 1960 et 1970 comportent essentiellement des logements familiaux. Pourtant, la demande est là avec notamment les nombreux étudiants que comporte la ville. Les nouveaux programmes immobiliers, comme ceux de la Pointe du Lac ont pris en compte ce besoin et constituent la majorité de l’offre de studios de la ville. De fait, ceux-ci sont assez chers par rapport au prix moyen du m² dans la ville.

 

Premier prix (moins de 100000€). Il y a assez peu d’offres en-dessous de 100.000€. Avec un peu de patience, on peut en trouver des petits surfaces (moins de 18m²) dans les immeubles anciens des quartiers du nord de la ville ou encore dans la résidence étudiante de la Pointe du Lac ; ces derniers, réservés aux étudiants sont uniquement disponibles en tant que produits d’investissement.

 

Budget moyen : 100-130.000€. Le prix des studios différé assez peu d’un quartier à un autre, sauf pour des immeubles très récents, situés pour la plupart à la Pointe du Lac, ou le prix est un peu plus élevé. Dans cette gamme de prix on trouve essentiellement des petites surfaces (20 à 25m²) dans le bas de la fourchette et 25 à 30m² dans le haut de celle-ci.

 

Budget confortable : 130 – 165.000€. A ce niveau de prix, on peut trouver des studios de bonne qualité. Les produits-types sont les studios d’environ 35m² dans des résidences de qualité des années 1980 dans le quartier du Halage ou encore dans des résidences des années 1980-1990 près du lac. Les superficies sont moindres (autour de 30m²) dans le nouveau quartier de la Pointe du Lac, ou les résidences sont très récentes.

 

Deux-pièces

 

Premier prix : 130-150 000€ : A ce prix, on trouve essentiellement des petits deux-pièces (moins de 35m²) dans des copropriétés anciennes dans le vieux Créteil ou dans des résidences des années 1990. Pour des appartements de taille plus standard (autour de 45m²) il faut se reporter sur des biens datant des années 1960 et situés dans des quartiers à problèmes, tels que le Haut du Mont-Mesly.

 

Budget serré : 150-170.000€ : Pour ce niveau de budget, on peut prétendre à un 2-pièces de petite taille (40m² maximum) dans le quartier du Halage ou proche des bords de Marne, le plus souvent dans des résidences d’assez bonne qualité des années 1960 à 1980. A peu près la même superficie est disponible dans les résidences des années 1990 autour du lac. Les quartiers des années 1970 (Échât, Hôtel de Ville, etc.) offrant des appartements plus spacieux (autour de 50m²) sont généralement plus chers. On peut en trouver à moins de 170.000€ à condition qu’on accepte quelques défauts ou des travaux.

 

Budget moyen : 170-190.000€ : Ce niveaux de prix permettent l’acquisition d’un grand 2-pièces (autour de 50m²) dans une des grandes résidences des années 1970, par exemple autour de la préfecture et du centre commercial Créteil-Soleil. Les superficies sont moindres, autour de 40m², dans les immeubles presque neufs de la Pointe du Lac et varient entre 40 et 50m² autour de la rue commerçante ou vers les bords de Marne, selon la qualité de l’immeuble.

 

Budget confortable : 190-220.000€ : Le produit type à ce niveau de prix est un appartement dans un immeuble de standing (par exemple, en pierre de taille) autour du village, ou dans un immeuble de standing autour de l’hôtel de ville (tels que les tours Philippines, et ce malgré la taille réduite des appartements, autour de 40 à 45m² compensée par de belles terrasses). A peu près la même superficie est disponible dans les immeubles récents de la Pointe du Lac. Des produits neufs sont également  disponibles, tel le programme Cogedim rue des Bordières, avec des 46m² proposés à partir de 206.000€.

 

Budget illimité : plus de 220.000€ : Il n’y a pas réellement de produit de grand standing à Créteil. Si l’on dispose d’un budget conséquent pour l’achat d’un deux-pièces, on peut viser des grands deux-pièces (à partir de 50m²) dans des résidences de standing autour du village ou encore vers les bords de Marne. A peu près la même superficie est disponible à la Pointe du Lac dans de résidences très récentes, parfois avec d’assez belles prestations (terrasse, jardin privé…). Au-dessus de 250.000, il n’y a guère que de rares programmes neufs qui peuvent (éventuellement) justifier ce niveau de prix.

Trois-pièces :

Premier prix : 140 - 170.000€. Les appartements les moins chers de Créteil se trouvent souvent dans la cité du Mont-Mesly. Il s'agit de petits appartements des années 1960, entre 55 et 60m² environ, dont le prix se situe en haut ou en bas de la fourchette selon l'état de l'appartement et de l'immeuble ou encore son étage et son emplacement. Dans la même gamme de prix on peut trouver certaines appartements de la même superficie dans d'autres grandes résidences des années 1960, tels que la résidence du Fief, toute proche du métro Créteil - Université ou encore la résidence des Pinsons en limite de Maisons-Alfort.

 

Budget serré : 170 - 200.000€ : Pour ce niveau de budget, on peut viser des appartements datant également en général des années 1960 et ayant une superficie limitée (généralement moins de 60m², voire moins de 55m² pour les secteurs les plus recherchées), dans des résidences telles que le Fief, Pinsons, la Croix du Sud ou encore des grandes résidences, moins recherchées, autour du village.

 

Budget moyen : 200 - 230.000€ : Pour ce prix, on peut généralement s’offrir un appartement d’une taille standard, entre 65 et 70m², dans une des nombreuses résidences construites à partir des années 1970, tels que Montaigut, Croix des Mèches ou Front du Lac. On peut également viser les secteurs du village ou du nord de la ville, avec des copropriétés 1960-1970 d’assez bon standing, ou encore le Port ou la Pointe du Lac, avec des résidences plus récentes, mais à condition de se contenter d’une moindre superficie, 60m² voire parfois moins. On peut trouver plus grand, jusqu’à 80m² environ, tout en restant proche du village, en se repliant sur les hautes tours de la rue des Mèches, dans le quartier Champéval.

 

Budget confortable : 230-260.000€ : Pour ce niveau de budget on peut viser soit un appartement récent, ou très récent, à proximité du métro Pointe du Lac ou vers le port, d’une superficie d’environ 60 à 65m². Il est également possible de prospecter dans les grands ensembles sans trop de problèmes, tels que la Lévrière, les résidences situées av. de la Brèche, voire le Front du Lac, ou les superficies sont plus généreuses (près de 70m²). Mon préféré reste toutefois le secteur Nord, avec le quartier Buttes-Halage et le secteur entre le village et le bord de Marne, ou des résidences généralement de bon standing offrent un choix assez large d’appartements de 60 à 70m², selon la qualité du bien et son état général.

 

Budget illimité : plus de 260.000€ : Il y a très peu de biens de grand standing à Créteil. A ce niveau de prix, relativement faible pour l’Ile de France bien que très élevé dans l’absolu on trouve 3 types de biens :

  • Des logements neufs sur plan, dans de nombreuses résidences en construction (il y en a actuellement par exemple rue des Bordières, ou encore av. de Lattre de Tassigny ; il faut compter entre 260 et 320.000€ pour un appartement standard de 60 à 65m²)
  • Des appartements très récents vers la Pointe du Lac, de 65 à 75m² souvent avec de belles terrasses ou jardins
  • Des appartements de standing à proximité de la rue commerçante ou, mieux, dans le quartier du Halage, dans la résidence de standing la Palombière. Dans cette dernière, des 75m² valent aux alentours de 300.000€. La limite haute du marché se situe autour de 320 à 330.000€. Certains appartement du Front du Lac ou à proximité du port rentrent dans la même catégorie, mais à condition d’offrir de belles prestations (vue sur la lac, terrasse, etc.)
Quatre pièces :

Premier prix : 160 – 230.000 € : Les 4-pièces les moins chers se trouvent sans surprise dans les grands ensembles des années 1960 et 1970 les moins prisés de la ville, dont le Mont-Mesly ou les Pinsons. Les superficies vont de moins de 70m² en bas de la fourchette, jusqu’à 85m² dans le haut de celle-ci. Les 4-pièces aux Choux, d’environ 70m² coûtent autour de 200.000€.

 

Budget serré : 230 - 250000 : Le choix de 4-pièces à Créteil pour ce niveau de budget est assez large. Cela peut aller du 4-pièces spacieux (85m² environ) dans des quartiers moins recherchés (notamment au Mont Mesly), aux petits 4-pièces des années 1960 autour de 65m² dans la résidence du Fief, en passant par des appartements dans des grandes ensembles des années 1960 (Lévrière, Croix de Mèches, Brèche...) d'une superficie qui tourne souvent autour de 80m².

 

Budget moyen : 250 - 270.000€ : Ce niveau de prix constitue une grande partie du marché des biens des années 1970, particulièrement nombreux à Créteil et offrant des appartements bien conçus, de 80 à 90m², mais situés presque toujours dans de grandes copropriétés. Les différents quartiers (Lévrière, Montaigut, Front du Lac, Brèche, Croix des Mèches...) se situent à de niveaux de prix sensiblement identiques, la différence de prix étant justifiée par l'état du bien et sa superficie. Au même niveau de prix on peut trouver des appartements plus récents, des années 1990, vers le port ou les Sarazins, mais la superficie sera plus réduite, généralement moins de 75m²

 

Budget confortable : 270 – 330.000€ : Ce budget permettra de trouver un appartement dans les meilleurs grands ensembles, notamment dans les résidences du bord du lac, ou des appartements en étage élevé offrent un beau panorama sur le lac et des superficies assez généreuses, autour de 90m². Pour ceux qui n’aiment pas les grands ensembles, les abords de l’église et de la rue piétonne offrent des appartements des années 1960 et 1970, de bon standing et de superficies entre 80 et 90m².

 

Budget illimité : Plus de 330.000€ : Les meilleurs 4-pièces de Créteil se trouvent du côté du quartier du Halage, près des bords de Marne, ou encore autour du lac. Au Halage ou autour de la rue piétonne, les résidences de standing des années 1970 et 1980, comme la résidence La Palombière offrent des 4-pièces avec des superficies généreuses, entre 95 et 105m² à des prix autour de 400.000€. C’est à peu près le prix des appartements des plus belles résidences autour du lac, à condition que  la superficie soit généreuse et le bien sans aucun défaut. Dans les deux cas, on peut trouver moins cher, en acceptant une superficie moindre, autour de 85m². Enfin, vers la pointe du lac on trouve quelques beaux 4-pièces des années 2000, mais à prix équivalent les superficies sont moindres qu’au Halage, autour de 80m².


Cinq-pièces ou plus :

Premier prix : 200 – 300.000€ Les 5-pièces les moins chers de Créteil se trouvent au Mont-Mesly, dont la réputation n’attire pas vraiment les familles et ou certains un 5-pièces autour de 80m² peuvent se négocier autour de 200.000€. Au même prix au m² on y trouve aussi de 6-pièces aux alentours de 100m². Dans les grands ensembles des années 1970 (Brèche, Croix des Mèches, Montaigut…), les prix commencent au-dessus de 250.000€ et vont jusqu’à 300.000€, pour des appartements d’environ 90 à 100m².

 

Budget moyen : 300 – 400.000€ : La fourchette basse de ce budget permet essentiellement de trouver un beau 5-pièces d’une superficie de 100m² environ dans les grands ensembles les plus recherchés, tels que l’Echat, ou encore sur le front du lac, proche de l’Hôtel de Ville. Au Halage, en dessous de 350.000€ il n’y a que des faux 5-pièces, en fait des 4-pièces avec un séjour doté de 2 fenêtres. En revanche, passés 350.000€, on peut viser essentiellement les quartiers résidentielles, qui sont toujours les mêmes : le Halage ou les abords de la rue piétonne, vers la Marne. On peut y trouver des vrais 5-pièces, de 100 à 120m², des années 1960 à 1980, avec des prestations très correctes.

 

Budget confortable : 400-650.000€: En bas de la fourchette on trouve encore des appartements des années 1970, mais il s’agit seulement de quelques résidences un peu hors normes proches de la mairie et du lac, et seulement à condition de disposer d’une surface généreuse (plus de 120m²). C’est également le prix d’un petit 5-pièces dans les résidences des années 2000 vers la Pointe du Lac. Toujours en bas de la fourchette, on y trouve de vraies 5-pièces au Halage, dans des résidences telles que la Palombière, d’une surface conséquente : 115 à 128m² ou encore au village dans les quelques belles résidences de standing en pierre de taille. Au-delà de 500.000€, le marché des appartements est très raréfié et l’on ne trouve guère que quelques biens d’exception (plus de 150m², standing élevé, grandes terrasses…).


Maisons :

 

Il y a peu de maisons à Créteil, et celles-ci sont concentrés dans les secteurs nord, plus particulièrement dans le quartier Buttes-Halage, et à l’est, tout le long des bords de Marne. Il est à noter toutefois que l’acquéreur est souvent confronté à un dilemme : le choix se fait souvent entre un secteur complètement pavillonnaire et qui va en principe le rester, mais en zone inondable, ou sans ce type de risque mais dans un secteur plus bétonné.

 

Premier prix : 240 - 350.000€ : A la différence des appartements, il est difficile de dénicher des maisons bon marchés à Créteil, celles-ci étant en général concentrées dans les quartiers les plus recherchés. Pour trouver une maison à moins de 250.000€ il faut avoir de la patience, accepter de faire des travaux et se contenter d’un jardin très petit voire inexistant. Pour une maison 3-pièces avec 200 à 300m² de jardin, il faut prévoir au moins 300 à 350.000€, avec d’importants travaux à la clé.

 

Budget serré : 350 – 480.000€ : Avec un budget approchant les 400.000€ il est déjà possible d’acquérir une maison de 90m² avec un terrain jusqu’à de 300 à 400m², voire un peu plus en s’approchant de la ville de Bonneuil. Ce sont à peu près les mêmes superficies qui sont disponibles en haut de la fourchette ; ce qui va faire la différence c’est surtout l’emplacement, la qualité de la maison et son état général.

 

Budget moyen : 480 – 550.000€ : ce niveau de budget permet l’acquisition d’une maison confortable, de 100 à 150m², avec un terrain moyen, de 300 à 500m² environ, dans l’ensemble des quartiers pavillonnaires. A noter que quelques pavillons de ville sont disponibles au milieu des tours du quartier du bas du Mont-Mesly, du côté du Bd. Kennedy ; ils ont une superficie de 150m² environ, avec des petits jardins de moins d’une centaine de m².

 

Budget confortable : 550 – 750.000€ Bien que Créteil soit une ville populaire, elle cache un certain nombre de belles maisons, qui se vendent à des prix considérables, bien que moins élevés que dans les villes plus réputées. Ce niveau de budget permet l’acquisition d’une maison à entre 130 et 200m² environ (voir moins si l’ensemble est impeccable) sur des terrains entre 300 et 600m² environ. A noter que les prix sont plus élevés au Halage ou à proximité de la rue piétonnière et baissent au sud, vers Bonneuil.

 

Budget illimité : Plus de 750.000€ : A ce niveau de prix, il n’y a plus que deux types de biens : des maisons anciennes de maitres ou des constructions récentes de grand standing. Dans les deux cas on va bénéficier d’une superficie généreuse (150m² minimum, mais souvent plus de 200m²) et d’un vrai jardin (de 350m² de terrain pour les plus petits, jusqu’à plus de 1000m²).  Au-dessus de 1.000.000€ il n’y a plus que quelques biens hors du commun.


Projets urbains

Les Bleuets : la cité des Bleuets, datant des années 1960 et largement dégradée fait actuellement l’objet d’une rénovation lourde.  Les immeubles, vidés de leur locataires seront complètement restructurés ; un des bâtiments sera même démoli. A la fin, le nombre de logemenst sera un peu réduit, et la répartition des logements par nombre de pièces différente de l’actuelle. Comme aujourd’hui, l’ensemble des logements demeureront sociaux. Mon avis : c’est un projet de restructuration assez classique d’une cité difficile. Cela n’apportera pas de vrai changement dans l’environnement du secteur (hormis pour les locataires qui eux bénéficieront de logements à priori de meilleure qualité). Le choix de la municipalité a été de garder la vocation 100% sociale du quartier, se contentant juste d’une légère réduction du nombre de logements ; ce choix est sans doute justifié parce le fait que le nord de Crétéil est dans l’ensemble le secteur de la ville qui en est le moins pourvu en logements sociaux. 

 

Petits près – sablière : cette petite cité, actuellement très dégradée, date de la fin des années 1950 et est l’une des plus ancienne de Créteil. Les quelques 260 logements seront tous démolis. La bretelle d’accès à la RD1 sera supprimée et son terrain intégré au nouveau quartier, qui comportera 366 logements, dont un tiers seulement sociaux, et un immeuble de bureaux. Mon avis : c’est un projet était nécessaire, car cet ensemble très modeste est particulièrement dégradé. Le choix de la municipalité a été visiblement de tirer vers le haut le quartier, par ailleurs assez bien placé dans la ville. Il est à espérer que la municipalité a bien réfléchi aux impacts sur le trafic routier de la suppression de la bretelle de la RD1.

 

Station RER D Pompadour : Les travaux de la nouvelle gare Créteil Pompadour sur la ligne RER D ont déjà commencé, pour une mise en service prévue pour fin 2013. Cette gare remplacera l’actuelle gare Villeneuve – Prairie, moins pratique en terme d’accès, et sera au cœur d’un pôle de transports multimodal, avec des correspondances avec le bus TVM ou encore le bus en site propre 393. Mon avis : bien que cette gare restera relativement modeste elle va renforcer la vocation de pôle d’échange, jusque-là surtout routier, du carrefour Pompadour. L’impact pour les habitants de Créteil sera modéré, car le secteur est assez peu peuplé et la ville assez bien desservie par ailleurs.

 

Grand Paris-Express : Dans le cadre du projet du Grand Paris Express, une station de la nouvelle ligne de métro est prévue à Créteil l’Echat, en correspondance avec la ligne 8 du métro (une autre station est prévue au Vert des Maisons, dans la commune de Maisons-Alfort, mais accessible par une partie des habitants de Créteil). Mon avis : l’horizon du projet est lointain (officiellement, pour 2018), mais il pourrait constituer un vrai plus, car l’accès de Créteil vers l’ouest parisien et même vers l’est du Val-de-Marne est actuellement assez compliqué.

 

Nouveau quartier « Gizeh » : la municipalité de Créteil envisage la création d’un nouveau quartier dans le secteur des Petites Haies, près du siège de la société Pernod, dont l’ancien site de production n’est plus en exploitation. Il est envisagé de construire dans un premier temps, entre 2013 et 2017, quelques 650 logements, ainsi que le nouveau centre de recherche de Pernod. Dans une deuxième phase, après 2018, seront construits des logements sociaux, lesquels représenteront 25% des logements du nouveau quartier. Le périmètre visé, d’une superficie de 6 hectares, est bordé par l’avenue des Petites-Haies au nord, l’avenue du maréchal Foch (RD6) à l’ouest, le chemin des Mèches au sud et l’autoroute A86 à l’est. Mon avis : excentré et bordé par l’A86, ce secteur n’est pas actuellement très attractif. C’est probablement pour cela que la municipalité essaie d’améliorer l’attractivité pour les acquéreurs potentiels, avec notamment un taux de logements sociaux plus réduit que dans le reste de la ville (ceux-ci ne seront d’ailleurs construits que dans une deuxième phase).

 

Téléphérique urbain Créteil – Villeneuve Saint Georges. Il s’agit d’un projet pour le moins original visant à relier la station de métro Créteil – Pointe du Lac au plateau du Bois-Matard, à Villeneuve Saint Georges, en passant par le plateau du Limeil-Brévannes. Cette idée, portée notamment par le maire de Limeil-Brévannes, Joseph Rossignol, est encore à l’étude. Une décision devrait être prise en 2013 pour une éventuelle mise en service en 2016. Mon avis : l’idée, originale mais pas absurde (un téléphérique urbain existe déjà à New York mérite certainement des études approfondis. Le projet serait surtout bénéfique pour les habitants de Limeil ou du quartier du Bois-Matard à Villeneuve saint Georges, dont l’accès au métro sera grandement amélioré. Reste à trouver un financement (les coûts seraient toutefois à priori largement moindres que pour une prolongation du métro). 

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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 00:19
Généralités

 

Capitale du département du Val de Marne, Créteil en est également la ville la plus peuplée. Construite pour l’essentiel entre les années 1960 et 1980, la ville en porte l’empreinte, avec un urbanisme fait essentiellement de barres et de tours, séparés par des larges boulevards urbains et d’espaces verts importants, et avec, comme cœur de ville un vaste centre commercial. Toutefois, bien que restée une ville populaire, Créteil a su, en grande partie, éviter les pièges qui ont condamné d’autres villes à devenir des vastes « zones sensibles » : l’architecture, certes souvent typique des années 1960 – 1970, ne manque pas d’originalité, le tissu associatif est plutôt actif et la ville reste cosmopolite, avec notamment une importante communauté juive, mais aussi musulmane (une grande mosquée a été récemment inaugurée). Enfin, Créteil est une ville dotée de nombreuses infrastructures, avec une desserte importante en transports (et qui est encore appelée à se développer dans les années à venir), et de nombreux services publics.

Limites de la ville

 

La ville de Créteil est limitée :


  • A l’Est : par les villes Saint Maur des Fossés (au niveau de la Marne, dont au nord-est) et Bonneuil sur Marne
  • Au Sud par les villes de Choisy-le-Roi, Valenton et Limeil-Brévannes (à peu près à la limite de la RN406)
  • Au Nord-Ouest par la ville de Maisons-Alfort
  • A l’Ouest par la ville d’Alfortville

 

Maire – Elections

 

Maire : Laurent CATHALA (PS, depuis 1977, réélu en 2008)

 

Résultats des élections municipales de 2008 :

 

1er tour

  • Laurent CATHALA (PS) : 54,24%
  • Thierry HEBRECHT (UMP) : 21,81%
  • Jerome PITON (MODEM) : 9,08%
  • Catherine de LUCA (verts) : 7,84%
  • Jacky BRU (extrême gauche) : 3,89%
  • Daniel GENDRE (Lutte Ouvrière) : 1,65%
  • Jean-Pierre FOURQUIN (extrême gauche) : 1,49%

 

Résultats de l’élection présidentielle 2012 :

 

1er Tour :

  • François HOLLANDE : 39,08%
  • Nicolas Sarkozy : 24,61%
  • Jean-Luc MELENCHON : 13,60%
  • Marine le Pen : 10,53%
  • François BAYROU : 6,90%
  • Eva JOLY : 2,27%
  • Nicolas DUPONT-AIGNAN : 1,42%
  • Philippe POUTOU : 0,82%
  • Nathalie ARTHAUD : 0,45%
  • Jacques CHEMINADE : 0,32%

 

2ème Tour :

  • François HOLLANDE : 61,63%
  • Nicolas Sarkozy : 38,37%

 

 

Démographie

 

La Ville de Créteil est la plus peuplée du Val de Marne, avec plus de 89.000 habitants. La population y est plutôt jeune, avec plus de 21% de moins de 15 ans (contre une moyenne nationale de 18,5%) et plus de 22% entre 15 et 29 and (la moyenne nationale est de 18,6%). En revanche, les plus de 60% ne représentent plus que 15,3% de la population de la ville, contre une moyenne nationale de plus de 23%. On a plutôt tendance à quitter Créteil, si on le peut, au moment de sa retraite... d’autant plus qu’on est assez rarement propriétaire de son logement : c’est le cas de moins de 30% des ménages.

 

Créteil reste une ville plutôt populaire, avec un revenu médian par unité de consommation d’environ 17.500€, dans la moyenne nationale, mais en-dessous de la moyenne de la région Ile de France. Créteil est surtout une ville de professions intermédiaires et d’employés (40% de la population, pour une moyenne nationale de moins de 30%). On y trouve aussi des cadres (un peu plus de 10% de la population, tout de même), mais assez peu de retraités (environ 17% pour une moyenne nationale de 26%). A noter que Créteil est également une ville universitaire (l’université Paris Est Créteil affiche 32.000 étudiants, pas tous basés à Créteil). La proportion de ménages imposés est de 56%.


Parc de logements

Le parc de logements de Créteil date dans sa grande majorité des années 1960 à 1980. En effet, près de la moitié des logements (plus de 46%) ont été construits entre 1949 et 1974, et un autre tiers entre 1974 et 1989. Il y a très peu de logements anciens (moins de 6% du parc), car Créteil n’était qu’un petit village après la deuxième guerre mondiale.

 

Témoins de la frénésie de construction des années 1960-70, les logements de Créteil sont en leur grande majorité des appartements (plus de 91% du parc). Le nombre de maisons est faible et celles-ci sont concentrées presque exclusivement dans les secteurs nord de la ville, les seuls urbanisés avant les années 1960. Les logements sont surtout familiaux, mais plutôt de faible dimension : 34% du parc possède trois pièces, 27% 4-pièces, mais seulement 12% 5 pièces ou plus. La ville manque en revanche de studios : 8% uniquement du parc de la ville. Le taux de propriétaires-occupants est très faible pour une ville de ce type ; avec 29% il est même moindre que dans certains arrondissements centraux de Paris. Une des explications peut être le taux très élevé de logements sociaux : plus de 37% du parc de logements.

Les quartiers

 

La ville de Créteil est organisée en 20 quartiers, regroupés eux-mêmes en 5 secteurs :

Secteur Nord :

Ce secteur est situé au Nord de la rue des Mèches et de l’Avenue de Verdun. Il correspond à la zone la plus ancienne de la ville.

 

Quartier Buttes-Halage

 

Limites du quartier : Nord : Ville de Maisons-Alfort ; Ouest : Rue Chéret, Av. Laferrière ; Sud-Ouest : Av de Lattre de Tassigny, rue de Paris ; Ouest : Av de Verdun, rue du Port, Quai du Halage

 

Il s’agit d’un quartier agréable, majoritairement pavillonnaire, et assez atypique pour la ville de Créteil. En effet, point de tour, barre ou autre cité dans ce quartier, mais d’agréables rues bordés de maisons ou des résidences de taille humaine et noyées dans la verdure. En revanche, il y a peu de commerces et le métro est assez loin ; toutefois les secteurs les plus éloignés du métro sont à une distance raisonnable du RER A (station Saint-Maur-Créteil).

 

Quartier Bleuets – Bordières – Pinsons

 

Limites du quartier : Nord-Ouest : Ville de Maisons-Alfort ; Ouest : autoroute A86 ; Sud-Ouest : Av. de Lattre de Tassigny ; Sud-Est : Av. Laferrière ; Nord-Est : Rue Chéret

 

Le quartier Bleuets-Bordières-Pinsons, entièrement résidentiel,  est structuré autour de plusieurs grandes résidences, à coté desquelles ont été préservées quelques rues pavillonnaires. En limite de Maisons-Alfort, la résidence des Pinsons, composée de plusieurs barres de 4 à 12 étages, est typique des constructions des années 1960. Plus au sud, la résidence des Bleuets date également des années 1960 et compte environ 650 logements sociaux dans 9 barres de 5 étages et une tour. Dégradée, elle fait actuellement l’objet d’une rénovation lourde, qui se finira en 2014. La résidence des Bordières est quant à elle plus récente, car construite dans les années 1980. Elle est composée de petits bâtiments de 3 à 5 étages pour un total de près de 500 logements. En limite de l’autoroute A86 et de l’av. De Lattre de Tassigny on trouve la résidence de la Croix du Sud, composée de plusieurs barres de 4 étages, assez typiques des années 1960. Coincés au milieu de ces résidences modestes, on retrouve quelques rues pavillonnaires, dont notamment la rue des Bleuets.

 

Quartier Echat

 

Limites du quartier : Ouest : Ville de Maisons-Alfort ; Sud : RD1 ; Est : voie du métro, rue Saint-Simon, rue du Général Sarrail, rue du Parc, rue de Bourgogne ; Nord-Est : Av de Lattre de Tassigny

 

Une grande partie du quartier Echat est occupé par des bâtiments non résidentiels, dont le plus important est l’hôpital Henri Mondor, et une partie du campus de l’université UPEC, mais aussi de immeubles de bureaux.  Les rares immeubles d’habitations, de taille toutefois assez imposante, se trouvent entre la rue Edison, l’av. Charles de Gaulle et la rue Esquirol.

 

 

Quartier Champeval :

 

Limites du quartier : Nord : rue Saint-Simon, rue du Général Sarrail, rue du Parc, rue de Bourgogne ; Nord-Est : Av de Lattre de Tassigny, rue de Paris ; Est : ligne du métro, RD1 ; Sud : rue des Mêches

 

Le quartier Champeval est largement résidentiel et pavillonnaire, à l’exception près des quelques résidences situées aux abords de la rue des Mêches –dont deux tours imposantes au numéro 10). Il est constitué d’un mélange assez agréable de maisons ouvrières (rue Saint Simon, rue Denfert-Rochereau), et maisons plus haut de gamme, telles des meulières ou certaines maisons récentes.

 

 

Secteur Centre :

 

Le secteur Centre est situé en-dessous du Secteur Nord, entre les bords de Marne et la RD1, et jusqu’à la limite du Mont-Mesly

 

Quartier Bords de Marne :

 

Limites du quartier : Est : Bords de Marne ; Sud : rue du Barrage ; Ouest : Rue Paul-François Avet, rue des Ecoles ; Nord : Av. de Verdun, rue du Port

 

Comme son nom l’indique, ce quartier se déploie le long des bords de Marne. Il est à mon sens l’un des plus agréables de Créteil. A l’est on y trouve l’ile Sainte Catherine, exclusivement pavillonnaire et joliment noyée dans la verdure. De l’autre côté du bras de la Marne, on retrouve à peu près le même type de paysage, exception faite de l’hôpital intercommunal, qui occupe toute la partie Nord du quartier et de quelques copropriétés de bonne facture et de taille humaine.

 

Quartier Centre ancien :

 

Limites du quartier : Nord : rue des Mèches, av de Verdun ; Ouest : rue de Mesly ; Sud : rue Gabriel Péri, av Pierre Brossolette, rue du Sergent Bobillot ; Est : rue François Avet, rue des Ecoles.

 

Le quartier du centre ancien se déploie autour du marché et de la rue commerçante du général Leclerc. Plutôt résidentiel, ce quartier séparé en deux par  l’av. Pierre Brossolette (RD19), comporte plusieurs grandes résidences privées ou HLM, assez modestes, telles les barres des années 1960 des résidences autour de l’allée de l’Acacias, ou encore les résidences situées rue de la Croix des Craies, ou rue Paul-François Avet. Pour le reste, on retrouve des plus petites résidences, anciennes ou récentes, sur l’avenue Pierre-Brossolette ou la rue du général Leclerc, ainsi que quelques rares rues pavillonnaires, surtout au sud du quartier et à l’est, vers la rue des Ecoles.

 

Quartier Chennevier – Déminitroux

 

Limites du quartier : Nord : Route de Choisy, rue des Mèches ; Ouest/Sud : RD1 ; Est/Sud : Av du Chemin de Mesly ; Est : rue de Mesly

 

La partie la plus importante de ce quartier est occupée par le site de l’hôpital Albert Chennevier, ainsi que par le parc Dupeyroux, avec autour quelques grandes résidences sociales ou privées pour la plupart typiques des  années 1960 : la résidence des 3F (rue de l’Orme Saint Siméon), la résidence du Fief (rue Maurice Démenitroux et rue de Bretagne) ou la résidence des Petits-Près-Sablière (particulièrement dégradée et destinée à la démolition dans les prochaines années).

 

Quartier Val de Brie

 

Limites du quartier : Nord : Rue Gabriel Péri, rue du Sergent Bobillot ; Est : rue des Ecoles, rue du Barrage, Chemin du Morbras, ville de Bonneuil sur Marne ; Sud : Ville de Bonneuil sur Marne, rue de Brie, rue Henri Martret, rue Henri Cardinaud ; Ouest : rue Juliette Savart

 

Situe en limite de Bonneuil sur Marne, et à une dizaine de minutes du métro, le quartier du Val de Brie est assez vaste et plutôt pavillonnaire. Les rues situées vers les bords de Marne, telles que les rues de Bellevue ou Général de Marbot, plus éloignées du métro, sont bordées de maisons de bonne facture. Au-delà de la rue du Général Leclerc, les maisons côtoient des copropriétés datant souvent des années 1960 ou 1970, privées, (notamment rue de Brie/rue du général Lacharrière), ou sociales (rue du Petit Bois, rue Henri Cardinaud, rue Juliette Savart).

 

 

 

Secteur Ouest :

 

Le secteur ouest est la zone située à l’ouest de la RD1, limité au sud par la RD86 et par la D1B. Il correspond aux grands ensembles construits à Créteil à la fin des années 60 et dans les années 1970.

 

Quartier Croix des Mèches

 

Limites du quartier : Sud-Ouest : Av. du Général de Gaulle ; Sud-Est : Av. François Mauriac ; Nord-Ouest : Route de Choisy ; Nord-Est : RD1

 

Le quartier de la Croix des Mèches est très typique des grandes ensembles des années 1970 : mélange de grands immeubles (ici, des tours) et de plus petits bâtiments, forte concentration de logements sociaux (autour de 2/3 des logements), dalles et passerelles entre les différents bâtiments, présence sur place de services publics (crèche, école, bibliothèque…) et de quelques commerces, séparation du reste de la ville par de larges boulevards…

 

Quartier Lévriere – Haie aux moines

 

Limites du quartier : Nord-Est : RD1 ; Sud-Est : Route de Choisy ; Ouest : Av. du général de Gaulle

 

Tout comme la Croix des Mèches, le quartier Lévriere – Haie aux Moines est un grand ensemble style années 1970. Il est situé au pied de la station de métro Créteil – Université et est composé de deux résidences : la Lévrière, résidence privée composée d’une quinzaine de hautes tours construits autour d’un parc et la Haie aux Moines, avec à peu près le même nombre de bâtiments, mais dont les hauteurs sont variables. L’ensemble est complété par une piscine publique, un groupe scolaire et un petit centre commercial. 

 

Quartier Montaigut

 

Limites du quartier : Nord : ZA des Petites Haies (au sud de la rue Bazeilles, située à Maisons-Alfort), RD1; Est : Av du Général de Gaulle ; Sud : rue Pasteur Valery Radot, Av des petites Haies ; Ouest : Ville de Maisons Alfort (ZA des petits haies, rue de Valenton)

 

Le quartier Montaigut est coupé en deux par l’autoroute A86 ; à l’Ouest on retrouve la zone d’activité des Petites Haies. A l’est il y a un autre grand ensemble, la résidence Montaigut, composée de plusieurs grandes barres de forme circulaire, qui entourent un petit parc avec une pièce d’eau. Trois hautes tours avec des balcons généreux entourent le tout. Comme dans les autres grandes ensembles, des commodités sont présentes sur place : quelques commerces, écoles, et même une cathédrale tout en béton.

 

Quartier Palais

 

Limites du quartier : Nord : Ville de Maisons-Alfort (au niveau de la résidence Clair Soleil), Av du Maréchal Foch, Av des petites Haies, Rue Pasteur Valéry Radot. Est : Av du général de Gaulle, route de Choisy ; Sud : Av de la Pompadour ; Ouest : Ville de Choisy le Roi (au niveau du parc Départemental des sports), Ville d’Alfortville (chemin de Villeneuve, digue d’Alfortville, voies du RER D).

 

Le quartier des Palais, assez vaste, est séparé en plusieurs zones bien distinctes : à l’ouest de l’A86 on trouve essentiellement des zones d’activités (avec entre autres le siège social de Pernod), ou commerciales (Décathlon, Castorama…), mise à part la rue Marc Seguin ou l’on trouve quelques petites résidences des années 60, plutôt tournées d’ailleurs vers le quartier du Vert des Maisons à Maisons-Alfort que vers la ville de Créteil. Toujours à l’ouest de l’A86, vers le sud, on trouve une partie du Parc départemental des sports. A l’est de l’A86, il y a une partie de l’université, les deux palais qui ont donné le nom du quartier (Palais de la Justice et Palais des Sports), ainsi qu’un grand ensemble résidentiel avec plusieurs résidences à l’architecture audacieuse dont les célèbres « Choux », devenus emblème de la ville, mais qui n’ont jamais connu un franc succès auprès des clients potentiels.

 

Quartier Brèche – Préfecture

 

Limites du quartier : Est : RD1 ; Sud : Av. du général de Gaulle, Bords du lac de Créteil (autour de la préfecture) ; Ouest : route de Choisy ; Nord : Av du général de Gaulle, Av. François Mauriac

 

Le quartier Brèche – Préfecture est un mixte de bâtiments administratifs (Préfecture, Hôtel du Département, DDE, archives...), d’immeubles de bureaux (notamment autour de la rue Olof Palme), d’espaces verts (jardins de la préfecture, parc de la Brèche), et des grands ensembles d’habitation : à l’ouest des pyramides avec des larges terrasses (rue Edmond de Goncourt) et des hautes tours (rue Charles Gounod), et à l’est, autour de l’avenue de la Brèche, des grandes immeubles très typés années 1970.

 

Secteur Sud :

Il s’agit de la zone située au Sud de la D86 et de la D1B. C’est le secteur le plus récent de Créteil, dont la plus grande partie a été urbanisée à partir des années 1980.

 

Quartier Front du Lac

 

Limites du quartier : Nord : Av. du Général de Gaulle ; Est : RD1 ; Sud : Quai de la Croisette, Av. de la France Libre, Av. des Compagnons de la Libération ; Ouest : Quai de la Croisette

 

Le quartier du Front du Lac est occupé en grande partie par le grand centre commercial Créteil Soleil. A l’ouest de l’avenue de la France Libre, on trouve au sud l’hôtel de ville de Créteil ainsi que d’autres bâtiments administratifs. Plus au nord, coincés entre le centre commercial et le lac, nombre de hautes tours d’habitation se dressent autour de l’avenue de la Toison d’Or. Juste à côté de la mairie, on trouve des immeubles avec des larges terrasses ouvertes sur le lac, ainsi que les tours de la résidence de standing des Philippines.

 

Quartier Ormetteau-Port

 

Limites du quartier : Est : rue Jean Moulin, RD1 ; Sud : Av. du général Pierre Billotte, rue Falkirk, rur Novi Beograd, Mail Salzgitter, Passerelle du Mataró ; Ouest : front du Lac, Nord : Quai de la Croisette, Av. de la France Libre, Av. des Compagnons de la Libération 

 

Dans le quartier Ormetteau-Port, changement de décor par rapport à d’autres quartiers du nouveau Créteil. Ici, point de tours ou de grand ensemble, mais des petits immeubles style années 1980 de 5-6 étages en moyenne, disposées autour de cours intérieures. Une mention spéciale pour l’Esplanade des Abymes, autour du port, avec ses faux airs de station estivale. Il ne faut toutefois pas s’y tromper : le quartier, doté d’un nombre important de logements sociaux connait en grande partie les mêmes problèmes que certains des grands ensembles. Le nord et l’est du quartier sont destinés aux activités, avec des immeubles de bureaux, qui en plus jouent le rôle de barrière anti-bruit qui isole la RD1 des zones résidentielles.

 

Quartier La Source

 

Limites du quartier : Nord : Rue de la Pompadour, Bord du lac (le long des rues des Batillages et rue du lac), rue Falkirk, rue Novi Beograd, Mail Salzgitter, Passerelle du Mataró ; Est : RD1 ; Sud : N406, RD2

 

Le quartier de la source est le dernier de Créteil à avoir été urbanisé, avec l’aménagement en cours du secteur de la Pointe du Lac (plus de 1000 logements, dont 30% sociaux, la majorité ayant déjà été livrés). L’attrait de ce quartier tout neuf est toutefois un peu amoindri par le fait qu’il soit assez excentré (malgré l’ouverture d’une nouvelle station de métro), proche de la N406 (avec des nuisances sonores pour les immeubles les plus proches) ainsi que de la station d’épuration de Valenton, qui peut générer par moment des odeurs nauséabondes. La partie située au nord de la route de la Pompadour date quant à elle du début des années 1990 et ressemble en grande partie au quartier Ormetteau-Port.

 

Quartier Côte d’or – Les Sarazins

 

Limites du quartier : Ouest : RD1, chemindes bassins ; Sud : villes de Valenton et Bonneuil sur Marne ; Nord : rue des Refuzniks, Rue Roger Salengro, rue Victor Schloecher, rue des Corbières, rue Guy Curat, rue du Clos de Vougeot

 

La partie sud de ce quartier, assez excentré, date des années 1980-1990 et ressemble aux zones résidentielles des quartiers de la Source ou d’Ormeteau. La partie sud quant à elle est dédiée  intégralement aux activités économiques.

 

Secteur  Est

Le secteur Est est la zone située au sud de la ville et  à l’est de la RD1.

 

Quartier du haut du Mont Mesly

 

Limites du quartier : Nord : Rue Henri Cardinaud, rue du Petit Bois, rue Henri Martret ; Est : Rue de Brie, rue Pasteur, Passage Lemoine, rue des Emouleuses ; Sud : rue des Plâtrières, rue du Mont Mesly ; Ouest : rue Juliette Savart

 

Le Mont-Mesly est le premier grand ensemble de Créteil, construit à partir des années 1950. Sa taille est telle, qu’il a été découpé sur trois quartiers (avec le Bas du Mont Mesly et une partie du quartier de la Habette). Le quartier du Haut du Mont Mesly, comme le reste de cette cité, est un quartier très cosmopolite et globalement défavorisé, avec un fort taux de logements sociaux et une large partie classée en Zone Urbaine Sensible et même Zone de Redynamisation Urbaine. A l’extrémité sud-est du quartier, hasard du découpage administratif, on y trouve également quelques rues pavillonnaires.

 

Quartier du bas du Mont Mesly

 

Limites du quartier : Nord et Ouest: Av. Du Chemin de Mesly, RD1, Sud : Av. de la Habette ; Est : rue Juliette Savart.

 

La cité du Mont Mesly occupe la majorité de la superficie du quartier du bas du Mont-Mesly. Toutefois, le nord du quartier est pavillonnaire, cette partie étant séparée du reste du quartier par plusieurs établissements scolaires.


Quartier Habette – Coteau du sud :

 

Limites du quartier : Nord : av de la Habette, Ouest : RD1 ; Sud : rue des Refuzniks, Rue Roger Salengro, rue Victor Schloecher, rue des Corbières, rue Guy Curat, rue du Clos de Vougeot ; Est : rue Juliette Savart, rue des Plâtrières, rue du Hameau

 

Le quartier Habette – Coteau du sud est composé de deux parties distinctes, séparées par le parc de la Côte d’Or. Au nord se trouve la Habette, prolongation de la cité du Mont Mesly, avec une architecture (et des problèmes) similaire à celle-ci. Au sud, les immeubles datent plutôt des années 1980, et constituent, à peu de choses près un prolongement du quartier Ormetteau-Port.

 

 

Commerces

Qui dit commerce à Créteil, dit d’abord Créteil Soleil. Doté d’une grande surface (Carrefour) et de très nombreux boutiques et restaurants, le rayonnement de ce centre commercial régional dépasse largement la ville de Créteil. De fait, dans le reste de la ville le nombre de commerces reste limité, avec une seule rue commerçante digne de ce nom (rue du général Leclerc, dans le vieux Créteil). Toutefois, chacun des quartiers du nouveau Créteil dispose d’un petit centre commercial avec des commerces de base : un petit supermarché (type Franprix, Lidl, etc.…), une pharmacie, parfois une boulangerie…) ; les zones pavillonnaires au Nord et à l’Est de la ville sont toutefois largement dépourvus de commerces.


La ville ne possède par ailleurs que deux marchés :


  • Créteil Village (rue des Ecoles) : jeudi et dimanche 8h – 13h
  • Mont Mesly (rue Juliette Savart) : mardi et vendredi 8h – 13h

 

Des commerces de spécialité (Décathlon, Castorama, magasins de mobilier…) sont également implantés autour du carrefour Pompadour.


Transports

 

La ville de Créteil est globalement bien desservie par les transports en commun. La ligne 8 de métro traverse la ville du nord au sud, avec pas moins de 4 stations, avec une grande majorité de la population qui se trouve à moins d’un kilomètre d’au moins une station. Toutefois, la ville reste loin de Paris : à partir de la station « Pointe du Lac », il faut pas moins de 9 station pour arriver dans Paris (porte de Charenton), 17 station jusqu’à la Bastille, et pas moins de 27 stations (soit environ 40’ de trajet) jusqu’à l’Opéra.


Les zones du Nord de la ville sont relativement proches de la station du RER A Saint-Maur – Créteil, à 20 minutes de Châtelet ou 31 minutes de La Défense, avec un train tous les 5’ aux heures de pointe et tous les 10’ en heures creuses. De même, certains quartiers de l’ouest de la ville, tel que Palais ou Montaigut sont proches (une dizaine de minutes à pied) de la station Le Vert des Maisons sur la ligne D du RER (à 10’ de Châtelet et 14’ de la Gare de Nord, avec un train tous les 15 minutes en heures de pointe). Une nouvelle station du RER D verra par ailleurs le jour dans les années à venir au carrefour Pompadour.

 

Créteil est également desservi par un réseau assez important de bus, dont le bus en site propre TVM, qui traverse la ville du Nord-Est au Sud-Ouest et qui dessert à l’est la station du RER A Saint-Maur-Créteil (en une dizaine de minutes depuis Créteil-Université) et à l’ouest notamment la station RER C Choisy le Roi (environ 10 minutes depuis Créteil – Université) ou le RER B à la station Croix de Berny (45’ environ).Un autre bus en site propre (le 393) relie le Carrefour Pompadour à la station du RER A Sucy-Bonneuil en une quinzaine de minutes, en passant par la Pointe du Lac et la zone d’activité du Port de Bonneuil. Les autres lignes du bus, plus classiques, relient principalement les divers quartiers de Créteil au Centre Commercial Créteil-Soleil et à la station de métro Créteil – Préfecture.

 

Enfin, la desserte routière de Créteil est bonne, avec un accès rapide à de grands axes, comme l’A86, ainsi que la RN6 et la RN19. Attention toutefois aux embouteillages, très importants sur ces axes aux heures de pointe.

Petite enfance

La ville de Créteil fait des efforts non néglogeables pour l’accueil des tout-petits dans des structures collectives. Si, comme partout ailleurs, l’obtention d’une place en crèche n’est pas forcément une garantie, la ville dispose d’un nombre important d’établissements, répartis dans tous les quartiers de la ville. De plus, les structures départementales, généralement de taille importante, fournissent également un nombre conséquent de places.

Crèches municipales

Crèches collectives

  • crèche de La Lévrière (80 places), 11 rue du Maréchal Lyautey, Tél : 01.48.99.82.39
  • crèche Ambroise Paré (60 places), 1 rue Ambroise Paré, Tél : 01.48.98.35.00
  • crèche de La Brèche (80 places), 18, avenue de la Brèche, Tél : 01.49.80.96.92
  • crèche Françoise Dolto (80 places), 3 rue George Ohm, Tél : 01.43.99.91.88
  • crèche des Sarrazins (80 places), 51 rue des Sarrazins, Tél : 01.56.71.20.84
  • crèche Aimé Césaire (60 places), 13 rue du nouveau monde (Pointe du Lac), Tél : 01 49 80 20 40

 

 

Mini-crèches collectives

  • La Habette (18 places), 3 rue du Docteur Ramon, Tél : 01.49.80.90.03
  • L’Échat (20 places), 12 rue Thomas Edison, Tél : 01.42.07.00.93
  • Le Moulin (20 places), 141 rue du Général Leclerc, Tél : 01.42.07.57.39
  • Halte-Crèche des Bords de Marne (20 places), 12, rue de Mayenne, Tél : 01.48.99.33.54
  • Crèche Familiale, 6 bis place Salvador Allende, Tél : 01.41.94.11.97
  • Mini-crèche Casalis, 49 av du Dr. Casalis, Tel : 01.43.77.49.21
  • Mini-crèche de la Côte d’Or, 1 place du clos des vergers
  • Mini-Crèche des Bordières, 1 place des Bolets, Tel : 01.48.99.75.68
  • Mini-Crèche du Halage, 17 rue de Bonne, Tel : 01.48.98.19.36
  • Mini-crèche du Palais, 17 bd Pablo Picasso, Tel 01.42.07.68.18

 

 

Crèches départementales

  • 1 rue A. Laplace (50 places), Tél : 01.43.77.44.92
  • 2 rue E. Degas, Tél : 01.43.39.04.24
  • 98 rue J. Savar (60 places), Tél : 01.43.39.37.52
  • 6 rue de la Terrasse (60 places), Tél : 01.42.07.01.46
  • 7 pl. de la Croix des Mèches, Tél : 01.42.07.14.48

 

 

Haltes garderies municipales

  • Croix des mèches (20 places), 2 rue Charpy, Tél : 01.48.98.43.85
  • Port (18 places), 12 rue B. Moloïse, Tél : 01.49.80.12.42
  • Halte-Garderie Habette (12 places), 7 rue du Docteur Ramon, Tél : 01.49.80.58.02

 

 

Structures associatives
  • Les P’tits Choux, 4 rue de Mesly, Tél : 01.42.07.59.98
  • Crèche parentale bilingue, dépendante de l’AFAAC (Association Franco- Allemande, de 3 mois à 6 ans), 1 place Pierre Mendès France, Tél : 01.43.39.85.04
  • Les lutins bavards, 70 rue Falkirk, Tél : 01.49.80.37.61

 

Structures privées
  • Poisson clown : 15 rue du Lac, Tel 0760752019
  • 1001 crèches (55 enfants) : 2 rue Antoine Etex, Tel : 081010232315 rue du Lac 940ETEIL 
    Tél : 07 60 75 20 19 

 

 

Ecoles 

La ville de Créteil n’a, globalement, pas une bonne image en ce qui concerne la qualité de ses établissements scolaires. Les résultats de la plupart des établissements aux examens nationaux sont de fait assez modestes, à l’exception des établissements privés religieux. Fait remarquable, tous les collèges et les lycées publics de la commune seraient classés en Zone de Prévention de la Violence (dont seul le collège Laplace, à la réputation la plus mauvaise, est classé en Zone d’Education Prioritaire - ZEP). Nombre d’écoles primaires et maternelles sont également classées ZEP (les maternelles Camus, Casalis, Savignat, Beuvin, Monge et Le Cléach et les écoles élémentaires Beuvin A et B, Casalis, Camus, Savignat et Monge). Les écoles Jeu de Paume et Habette (maternelle et élémentaire) sont également concernées par des politiques spéciales, bien que non classées ZEP.

 

Ecoles maternelles publiques : 

  • Allezard, 38 rue Juliette Savar, Tél : 01.41.94.50.21
  • Charles Beuvin, place Beuvin, Tél : 01.56.71.89.83 
  • Buttes, 45 av Sainte Marie, Tel 01.45.17.22.82
  • Albert Camus, 137 rue de Brie, Tél : 01.45.17.03.06 
  • Paul Casalis, 20 rue Henri Doucet, Tél : 01.56.71.19.67 
  • Aimé Césaire, 1 rue Galion, Tél : 01 46 76 43 91
  • Chateaubriand, rue Corvisart, Tél : 01.45.17.28.92 
  • Gaston Defferre, 5 rue Georges Ohm, Tél: 01.56.71.28.40
  • Félix Éboué, 12 rue Thomas Edison, Tél : 01.56.72.93.52 
  • Alain Gerbault, 1 rue C. Gounod, Tél : 01.45.17.22.92 
  • Les Guiblets, 80 bd J.Kennedy, Tél : 01.41.94.54.21
  • Victor Hugo, 4 rue P.F. Avet, Tél : 01.45.17.01.61 
  • Jeu de Paume, 9 rue du J. de Paume, Tél : 01.45.13.07.42 
  • Herédia, 4 allée T. Bernard, Tél : 01.41.78.90.96 
  • La Habette, 12 rue Dr Ramon, Tél : 01.45.13.02.32
  • Léo Lagrange, ave. Mal Lyautey, Tél : 01.56.72.14.72
  • Jeanine Le Cleac'h, 20 place des Bouleaux, Tél : 01.42.07.41.34 
  • Mendès France, Place Mendès France, Tél : 01.58.43.10.72 
  • Gaspard Monge, Bd du Montaigut, Tél : 01.48.98.76.60
  • Blaise Pascal, 1 allée N. Poussin, Tél : 01.48.98.74.20 
  • Charles Péguy, 4 Bd Pablo Picasso, Tél : 01.48.99.17.63 
  • Savignat, allée de la côte d'or, Tél : 01.45.13.05.52
  • La Source, rue Falkirk, Tél : 01.48.53.77.01 
  • Les Sarrazins, 51 à 63 rue des Sarrazins, Tél : 01.56.71.11.22

Ecoles maternelles privées :

  • De Maillé (Catholique, sous contrat), 11 rue Octave du Mesnil, tel : 01 48 99 77 30
  • Ozar Hatorah (Juive, sous contrat), 1 rue André Boulle, tel 01.43.77.26.86

 

Ecoles élémentaires publiques :

  • Allezard, 38 rue Juliette Savar, Tél : 01.41.94.50.28
  • Charles Beuvin A, rue H. Koch, Tél : 01.56.71.89.81
  • Charles Beuvin B, rue H. Koch, Tél : 01.56.71.89.82
  • Buttes, 45 av Sainte Marie, Tel 01.45.17.22.81
  • Albert Camus, 137 rue de Brie, Tél : 01.45.17.03.07 
  • Paul Casalis, 20 rue Henri Doucet, Tél : 01.56.71.19.66
  • Aimé Césaire, 1 rue Galion, Tél : 01 46 76 43 90
  • Chateaubriand, rue Corvisart, Tél : 01.45.17.28.91
  • Gaston Defferre, 7 rue Moloïse, Tél: 01.56.71.28.36
  • Félix Éboué, 12 rue Thomas Edison, Tél : 01.56.72.93.51
  • Alain Gerbault, 1 rue C. Gounod, Tél : 01.45.17.22.91
  • Les Guiblets, 80 bd J.Kennedy, Tél : 01.41.94.54.22
  • Victor Hugo, 7 av de la République, Tél : 01.45.17.03.61 
  • Jeu de Paume, 9 rue du J. de Paume, Tél : 01.45.13.07.41
  • Herédia, 4 allée T. Bernard, Tél : 01.41.78.90.96
  • La Habette, 12 rue Dr Ramon, Tél : 01.45.13.02.31
  • Léo Lagrange, ave. Mal Lyautey, Tél : 01.56.72.14.74
  • Mendès France, Place Mendès France, Tél : 01.58.43.10.71
  • Gaspard Monge, Bd du Montaigut, Tél : 01.48.98.76.61
  • Blaise Pascal, 1 allée N. Poussin, Tél : 01.48.98.74.20 
  • Charles Péguy, 4 Bd Pablo Picasso, Tél : 01.48.99.17.62 
  • Savignat, allée de la côte d'or, Tél : 01.45.13.05.51
  • La Source, rue Falkirk, Tél : 01.48.53.77.00
  • Les Sarrazins, 51 à 63 rue des Sarrazins, Tél : 01.56.71.11.21 

Ecoles élémentaires privées :

  • De Maillé (Catholique, sous contrat), 11 rue Octave du Mesnil, tel : 01 48 99 77 30
  • Ozar Hatorah (Juive, sous contrat), 1 rue André Boulle, tel 01.43.77.26.86

 

Collèges publics :

NB : La sectorisation des collèges de l’Académie de Créteil est disponible sur le site internet de l’Académie.

Collège privés :

  • De Maillé (Catholique sous contrat), 11 rue Octave du Mesnil, tel : 01 48 99 77 30
  • Ozar Hatorah Garçons, (juif, sous contrat), 2 voie Félix Eboué, 01.42.07.54.05
  • Ozar Hatorah Filles, (juif, sous contrat), 65 rue Saint Simon, 01.43.99.94.00

Lycées publics :

  • Léon Blum, 5 rue Jean Gabin, Tel : 01.48.99.22.48 (taux global de réussite au bac : 88% pour le bac général et 79% pour le bac professionnel)
  • Édouard Branly, 33 rue du Petit Bois, Tel : 01.43.39.34.75 (taux global de réussite au bac 2011 : 65% au bac général et 83% au bac professionnel)
  • Gutenberg, 18/19 rue de Saussure, Tel : 01.45.13.26.80 (taux global de réussite au bac 2011 : 54% au bac général et 95% au bac professionnel)
  • Antoine de Saint-Exupery, 2/4 rue Henri Matisse, Tel : 01.41.94.28.28 (taux global de réussite au bac 2011 : 76% au bac général et 78% au bac professionnel)

 

Lycées privés :

  • Ozar Hatorah Garçons, (juif, sous contrat) 2 voie Félix Eboué, 01.42.07.54.05 (taux de réussite au bac : 88%)
  • Ozar Hatorah Filles, (juif, sous contrat) 65 rue Saint Simon, 01.43.99.94.00 (taux de réussite au bac : 100%)
  • Lycée professionnel Morin, (catholique, sous contrat) 22 avenue de Verdun, Tél : 01 45 17 21 70 (taux de réussite au bac : 89%)
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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 23:35
Impôts locaux

Les impôts locaux à Versailles sont modérés, malgré une augmentation assez forte depuis plusieurs années. Si les taux affichés peuvent sembler faibles, les valeurs locatives sont toutefois assez importantes à Versailles, ce qui donne finalement  des montants d’impôts locaux dans la moyenne.

Impôt

Taux municipal

Taux municipal - moyenne nationale

Taux départemental Yvelines

Taux départemental - moyenne nationale

Taux régional

Taxe d'habitation

11,80%

14,97%

5,51%

7,39%

N/A

Taxe foncière

14,45%

19,32%

5,28%

10,84%

1,27%

Sécurité - nuisances

Avec une population relativement aisée, Versailles bénéficie d’un taux de délinquance assez faible pour une ville de cette taille. Toutefois, il y a des secteurs qui présentent quelques problèmes, tel que la cité Richard Mique qui a fait récemment parler d’elle lorsque les habitants ont manifesté contre l’insécurité. Toutefois, Richard Mique n’atteint pas, loin de là, le niveau de certaines banlieues sensibles et n’est d’ailleurs probablement pas le quartier le plus sensible de Versailles (qui se situe sans doute du coté de Bernard de Jussieu – Petit Bois).


La richesse perçue de la ville et sa bonne accessibilité alimentent également les convoitises, avec quelques cambriolages ou encore des agressions dans la rue, mais qui restent somme toutes à priori assez rares.

 

Risques naturels 

La ville de Versailles est relativement peu concernée par des risques naturels. En effet, aucun secteur de Versailles n’est situé en zone inondable. De même, la commune n’a pas de carrières répertoriées dans son sous-sol.


Quelques secteurs de Versailles sont en revanche concernés par le risque de retrait-gonflement des argiles. La carte des risques est disponible sur un site du ministère de l’Ecologie. Les principaux secteurs concernés sont une partie du quartier Notre-Dame ainsi que quelques secteurs à la limite est de la ville. 

 

Emploi

Si la ville de Versailles a surtout une vocation résidentielle, nombre de sociétés y sont également implantés et emploient du personnel sur place. C’est tout d’abord le cas, dans le quartier de Satory, de nombre d’entreprises liées à la défense, mais pas seulement (par exemple, Citroën Sport y a son siège). Au nord de la RN12 on y trouve surtout des entreprises du secteur tertiaire, notamment autour de la gare des Chantiers, mais aussi à Clagny, ou encore à Porchefontaine à proximité du Pont-Colbert.


De plus, nombre d’emplois sont fournis à Versailles par le secteur public ; outre la ville elle-même (1800 agents environ), de nombreuses administrations y sont implantés : la préfecture, le conseil général, l’établissement du château de Versailles, mais également le ministère de la Défense, avec ses camps de Satory.

 

La ville de Versailles est par ailleurs idéalement placée pour permettre un accès facile aux zones d’emploi voisines, notamment celles de Vélizy et de Saint Quentin en Yvelines. L’accès à d’autres grandes zones d’emploi de l’ouest parisien (La Défense, Issy-les-Moulineaux, …) ou du centre de Paris est tout à fait possible en train, moyennant toutefois des temps de trajet un peu plus longs.


Loisirs - sport

La ville de Versailles dispose d’un nombre important d’équipements culturels : conservatoire à rayonnement régional, un réseau de bibliothèques, un important théâtre, et des nombreux autres activités culturelles, sans oublier le château de Versailles.


La ville possède deux salles de cinéma sur son territoire (Roxane, 6 rue Saint-Simon et Cyrano, 7 rue Rameau) ; pour plus de choix, les multiplexes de Parly-2 et de Saint-Quentin-en-Yvelines sont assez facilement accessibles.

 

Coté sports, la ville de Versailles possède de nombreux équipements sportifs, dont 4 stades, et des nombreux espaces sportifs, gymnases et salles de sport. Elle est équipée de 2 piscines : Montbaron (7 rue Léon Gatin, dotée de deux bassins dont un de 50m, ainsi qu’un bassin avec jets massant et jeux d’eau, toboggan…) et une piscine militaire implantée à Satory (38 rue de la Martinière).


Prix de l’immobilier

Cette rubrique a été mise à jour : 05/05/2012. Le dernier prix moyen des transactions dans la ville, communiqué par la chambre des notaires est de 6180€/m² (4eme trimestre 2011).

Studios :  

Il y a assez peu de studios à Versailles, qui comporte une majorité de grands logements. On les trouve pour l’essentiel dans le centre ancien, et parfois dans des résidences contemporaines dans d’autres quartiers.


Premier prix (moins de 100000€). Inutile d’espérer de trouver un beau logement à ce prix, ce sera essentiellement des chambres de bonnes, dans les immeubles anciens du centre-ville ou dans d’immeubles semi-récents de standing. A partir de 50.000€ on trouvera des chambres de bonne ne satisfaisant pas les critères de surface pour pouvoir être louées, mais au-dessus de 70.000€ on trouve en principe des biens « louables ». Vers 100.000€ on peut viser des studettes d’une quinzaine de m², souvent avec des travaux à prévoir.

 

Budget serré : 100 – 140.000€. A ce prix on peut trouver des petits studios en état correct entre 16 et 20m², le plus souvent dans le centre-ville (Saint-Louis ou Notre Dame) dans des immeubles anciens.

 

Budget moyen : 140-170.000€. Pour ce prix on trouve des studios d’une taille moyenne (20m² en bas de la fourchette et de 25 à 30m² en haut de celle-ci).  Le produit typique est le studio ancien à Notre Dame ou Saint Louis, mais on en trouve parfois également dans d’autres quartiers, tels que Montreuil ou Chantiers, on les surfaces peuvent en outre être un peu plus importantes.

 

Budget confortable : 170 – 210.000€. Outre le produit classique (studio d’une trentaine de m² en bon état dans le vieux Versailles), ce niveau de budget donne accès à de beaux studios dans des résidences semi-récentes ou récentes de standing dans d’autres quartiers de la ville et d’une superficie plus généreuse (30-40m² selon les prestations et l’état du bien).

 

Budget illimité : plus de 210.000€ : ce niveau de budget permet l’acquisition d’un studio sans défaut. Un budget inférieur à 250.000€ permet l’acquisition d’un beau studio dans le Versailles historique, d’une surface d’environ 35m². Dans le neuf, le programme les allées Foch dans le quartier Notre Dame propose des studios de 22m² pour 230.000€, mais des programmes moins prestigieux peuvent proposer pour le même prix des surfaces plus importantes, jusqu’à 30m² environ. Au-dessus de 250.000€, et avec un maximum à 280.000 environ, le marché est très restreint, avec juste quelques très grands studios pouvant être transformés en 2-pièces ou encore des studios de bonne taille (plus de 30m²) dans des programmes neufs d’exception.

 

Deux-pièces 

 

Premier prix : 150-200 000€ : Les biens disponibles en bas de la fourchette cumulent, sans surprise, plusieurs types de défauts : petite superficie, travaux à prévoir, immeuble ancien pas toujours bien entretenu…  Ces handicaps ne disparaissent d’ailleurs pas complétement en haut de la fourchette : malgré les défauts, les superficies disponibles dépassent difficilement 35m² dans le Versailles historique, mais peut monter jusqu’à 40m² ailleurs (Montreuil, Chantiers, Porchefontaine…)

 

Budget serré : 200-250.000€ : Pour ce niveau de budget, les biens-types sont des petits 2-pièces dans le Versailles historique, dans des copropriétés correctes et d’une surface entre 30 et 40m² environ, selon l’état du bien et ses prestations, ou encore des deux-pièces des années 1960 ou 1970, de taille standard (45 à 50m²) dans des quartiers moins prisés, tels que Chantiers ou Porchefontaine vers le Pont Colbert.

 

Budget moyen : 250-320.000€ : Ce niveau de budget, moyen pour un 2-pièces à Versailles, permets d’acquérir des deux-pièces de taille standard, de 40 à 50m² en bon état (notamment en haut de la fourchette) dans les quartiers historiques. Quant aux autres quartiers, ce sont surtout des appartements modernes qui sont disponibles, et il est possible de s’en offrir de belles superficies : de 50 à 65m², dans des secteurs comme l’av du général Pershing, Chantiers ou Montreuil. Toujours dans cette gamme de prix on trouve des appartements neufs, d’une quarantaine de m², à partir de 280.000€ mais pouvant monter beaucoup plus haut, selon l’emplacement et les prestations proposées.

 

Budget confortable : 320-370.000€ : A ce niveau, on ne peut pas forcément s’offrir une superficie plus importante (la moyenne varie entre 47 et 55m²), mais surtout un emplacement prestigieux, dans le Versailles historique le plus souvent, ainsi que de belles prestations (immeuble de charme, rénovation de qualité, vue sur monument…).

 

Budget illimité : plus de 370.000€ : Les 2-pièces d’exception sont assez rares à Versailles, mais si on dispose d’un budget conséquent, il est possible de trouver de très beaux appartements dans le centre historique, qui réunissent les conditions d’un vrai coup de cœur, notamment de beaux volumes (55 à 65m² de superficie, voire plus) et un environnement irréprochable. Des résidences neuves dans ces mêmes quartiers, parfois des réhabilitations de bâtiments historiques proposent des appartements à plus de 9000€/m², soit de 400.000 à plus de 500.000 pour un deux-pièces de taille normale.


Trois-pièces :  

Premier prix : 210 - 260.000€ : A ce niveau de prix, le produit typique est soit le 3-pièces minuscule (40 à 50m² environ) avec défauts dans le Versailles historique, soit des petits 3-pièces typiques des années 1960, de 50 à 55m² environ, dans des quartiers moins recherchés (limite Viroflay, Pont Colbert, voire Pershing...)

 

Budget serré : 260 - 330.000€ : Il s'agit d'une fourchette très large, qui a comme point commun qu'elle permet d'acquérir des biens plutôt d'entrée de gamme, dans différents quartiers de la ville. Le niveau de prix varie beaucoup selon l'emplacement, le charme du bien et son état général. Ainsi, il est possible d'acquérir un 70m² des années 1960, avec travaux et dans un secteur peu attractif (Pont Colbert, par exemple) pour moins de 300000€, alors que même le haut de la fourchette ne permet pas de dépasser 50m² à Saint Louis et Notre Dame pour un bien ancien correct et sans travaux. En général, un budget inférieur à 300.000€ limite le choix à des biens anciens sans charme particulier ou des années 1960, un peu excentrés (Jussieu, Pershing, Pont Colbert) et dépassant difficilement les 60m². Au-dessus, il devient possible de prospecter le centre historique à condition de se contenter de petites surfaces, ou encore viser des quartiers plus excentrés pour bénéficier de surfaces plus généreuses (jusqu'à 70m²).

 

Budget moyen : 330 - 380.000€ : Pour un budget moyen il est possible d'acquérir un 3-pièces dans le centre-ville, de taille limitée (généralement en-dessous de 60m², sauf tout en haut de la fourchette), avec ou sans travaux. Attention toutefois, car  l'absence de défauts (lesquels peuvent être nombreux dans des appartements 18ème) ou encore un bien rénové font grimper très vite l'addition. Pour le même budget il est possible d'acquérir un 3-pièces standard, semi-récent ou même récent, de 65 à 75m² dans d’autres quartiers tels que Clagny-Glatigny, ou les grandes copropriétés sont nombreuses dans le secteur Etats-Unis - Pershing, ou encore à Montreuil ou Chantiers.

 

Budget confortable : 380 – 430.000€ : Pour ce niveau de budget une gamme large de biens de qualité sont disponibles à Versailles : selon le quartier, on pourra trouver des biens de 60 à 70m² dans le centre historique et de 70 à 90m² dans d'autres quartiers (notamment dans les résidences semi-récentes de standing à Clagny-Glatigny ou encore Montreuil). En haut de la fourchette on commence à trouver des appartements dans des programmes neufs ; la superficie de ceux-ci est généralement plus limitée, dépassant difficilement 60m² pour ce prix.

 

Budget illimité : plus de 430.000€ : si l’on dispose de ce niveau de budget, il est possible de trouver de très beaux 3-pièces à Versailles. Le marché est à ce niveau concentré sur les quartiers historiques (Notre-Dame et Saint-Louis), et très exceptionnellement ailleurs mais toujours à condition que le bien soit sans défaut et son emplacement irréprochable. Les biens typiques sont les 3-pièces de 70 à 80m² dans des immeubles anciens de bonne qualité, ou encore dans d'immeubles modernes de standing, assez rares dans ces quartiers. Au-delà de 500.000€, le marché est réservé aux biens d'exception, ou encore à de très grandes superficies, ayant un potentiel de création d'une troisième chambre.

Quatre pièces :

Premier prix : 275 –340.000 € : Il n’est pas facile de trouver un appartement familial à Versailles à petit prix. A moins de 340.000€, l’offre est composée presque intégralement de petits appartements dans des résidences que les agents immobiliers appellent « familiales », en fait des grandes copropriétés des années 1960, souvent bien entretenues par ailleurs, qu’on trouve essentiellement vers le pont-Colbert (telle la résidence des Cisterciens), autour de l’avenue du général Pershing et dans le quartier Bernard de Jussieu. Les superficies sont modestes, généralement moins de 70m².

 

Budget serré : 340-400.000 € : Les prix des appartements familiaux grimpe très vite à Versailles dès lors qu’il y a un minimum de prestations. A ce niveau de prix, on peut trouver des appartements modestes et avec des travaux conséquents dans le centre historique. Le produit typique est toutefois l’appartement dans des copropriétés 1960 à 1970, souvent grandes mais avec quand-même un minimum de standing (parking, ascenseur, balcons…), dans des quartiers comme Jussieu, Montreuil, Clagny ou Chantiers. Les superficies ne sont pas très importantes (généralement moins de 80m²) et beaucoup de ces appartements ont été ré-agencées en 3-pièces avec un double séjour.

 

Budget moyen : 400-500.000€ : Ce niveau de budget donne accès à une gamme très large de biens de qualité. Le bas de la fourchette permet l’acquisition d’un 4-pièces dans des quartiers plutôt périphériques (Chantiers, Jussieu, Montreuil) et de superficie plutôt faible (environ 80 à 90m²). Au-dessus de 450.000€, les possibilités se multiplient, avec des appartements disponibles dans le centre historique (autour de 70m² ou plus en cas de gros travaux), et un choix plus conséquent ailleurs entre des appartements récents de petite superficie (autour de 80m²) ou semi-récents de plus grande taille (plus de 100m² dans les résidences de standing des années 1970 à Clagny vers l’A13).

 

Budget confortable : 500 – 600.000€ : Un budget de plus de ½ million d’euro permet à Versailles d’acquérir un beau 4-pièces de standing dans des quartiers recherchés : centre historique (entre 75 et 90m²) ou des secteurs recherchés d’autres quartiers (Clagny, Montreuil…) pour des superficies plus importantes (généralement 90 à 100m²). Du neuf est également disponible, mais les superficies sont moins importantes, généralement autour de 80m².

 

Budget illimité : plus de 600.000 € : 600.000e est le budget minimum qui permet d’acquérir un 4-pièces de standing et sans défauts à Versailles. Les biens les plus recherchés se trouvent bien entendu à Notre-Dame et Saint-Louis, dans l’ancien, ou l’on va trouver des biens plus standard, de 90 à 100m², mais aussi des biens hors du commun, avec des prestations tels que l’ascenseur, parking, vue sur le parc du château ou sur monument, etc., ce qui peut faire grimper les prix jusqu’à 800.000€ environ. Les biens récents dans ces mêmes quartiers sont rares et à peu près tout aussi chères. Ailleurs, se sont seulement quelques biens hors du commun (résidence grand standing ou biens hors du commun, comme les maisons sur le toit) qui peuvent justifier ce niveau de prix.


Cinq-pièces ou plus :

Premier prix : 420 – 500.000€ Il n’y a pratiquement pas des appartements de plus de 3 chambres à Versailles qui soient réellement « premier prix ». Les moins chers se trouvent dans les grands copropriétés des années 1970 qu’on trouve essentiellement à Clagny-Glatigny (av du Général Pershing et à la sortie de la ville en direction de l’A13 ou plusieurs résidences proposent des 5-pièces autour de 100m²) ou encore à Montreuil ou les appartements de 115m² environ de la résidence Grand Siècle commencent à environ 500.000€.

 

Budget serré : 500 – 650000 € : Ce budget, serré pour un 5-pièces ou plus à Versailles mais néanmoins très important dans l’absolu permet déjà l’acquisition d’un très bel appartement. Si en bas de la fourchette on retrouve essentiellement certains appartements dans des grandes résidences comme Grand Siècle ou encore av Pershing, ce niveau de prix permet aussi d’envisager des biens dans d’une centaine de m² dans beaucoup de quartiers de la ville, y compris à Notre-Dame ou Saint-Louis, à condition de ne pas exiger du très haut de gamme.

 

Budget moyen : 650-750.000 € : L’appartement 5-pièces ou plus « moyen » à Versailles est un appartement de très bon standing, d’au moins 100 à 120m² dans les secteurs les plus recherchés (centre ancien, résidences semi-récentes de très bon standing ailleurs) et 120 à 150 m² ailleurs. A noter que le secteur de l’Ermitage, situé à Notre-Dame mais au calme et un peu excentré, propose de nombreux biens familiaux dans cette gamme de prix.

 

Budget confortable : 750-900.000€: Pour ce budget très conséquent, le bien typique est soit un appartement « standard », avec tout de même une belle superficie, 100m² minimum dans des quartiers prestigieux et avec de belles prestations, soit un appartement hors-normes dans d’autres secteurs (grande superficie de 150m² ou plus, grande terrasse, etc.).

 

Budget illimité : plus de 900.000 € : A ce niveau de prix,  Versailles offre de beaux appartements, aux alentours de 150m² ou plus, situés sauf exception dans les quartiers les plus prisées : Notre Dame et Saint-Louis. La plupart du temps, ces biens offres des petits plus, outre l’emplacement sans défaut, tels qu’une terrasse ou jardin privé, ou encore l’emplacement dans de beaux immeubles anciens de caractère, parfois classés. Des programmes neufs existent également à ce niveau de prix, tel une nouvelle résidence rue de l’Ermitage, qui propose un 6-pièces de 135m² pour 1.186.000€. Le maximum du marché se trouve à environ 2millions d’euros, voire un peu moins hors biens très atypiques.

Maisons :

Premier prix : 300 - 500.000€ : Non, il n'est pas vraiment possible de loger une famille dans un pavillon à Versailles pour 300.000€ ! Il peut exister toutefois des produits atypiques, de petite superficie (50m² ou moins) et sans jardin, accessibles à ce prix. Quant aux vraies maisons, elles commencent plutôt entre 450 et 500.000€, prix pour lequel on peut trouver des pavillons modestes, de 70 ou 80m² avec petit jardin, dans le quartier de Porchefontaine. A ce prix des travaux sont parfois nécessaires (souvent des agrandissements sont possibles) et il y bien souvent des nuisances, notamment la proximité des voies ferrés rive gauche. 

 

Budget serré : 500-750.000€ : A Versailles, le prix des maisons de qualité grimpe très vite. A ce niveau de prix on peut trouver des maisons en relativement bon état à Porchefontaine, mais sans faire non plus dans le luxe : les superficies ne dépasseront pas les 80 à 120m² et les terrains 150 à 300m². De même, on commence à trouver des biens d'entrée de gamme à Clagny-Glatigny, notamment des maisons en copropriété ou encore avec des travaux importants.

 

Budget moyen : 750-1.250.000€ : Cette fourchette de prix, très ample, donne accès à différents types de biens. En bas de la fourchette, en dessous de 900.000 à 1.000.000€ on va trouver des maisons, familiales mais relativement modestes, avec peu de terrain, à Porchefontaine ou éventuellement Clagny. Dans la même gamme de prix il est possible de dénicher une maison de ville dans le centre historique, aux carrés Saint Louis par exemple, mais ces maisons n'ont pas de terrain, et le Rez-de-chaussée abrite des commerces. Au-dessus, les choses changent et des biens plus haut de gamme deviennent disponibles, tels que de belles maisons familiales de plus d'une centaine de m² à Clagny ou Montreuil sur des terrains de 400 à 1000m², ou des maisons de ville à Notre Dame et Saint Louis, mais avec pas ou très peu de jardin. A Porchefontaine, ou les maisons sont plus modestes, on est hors-marché à plus de 1.000.000€. 

 

Budget confortable : 1,25 - 1,75M€ : Dans cette gamme de prix il sera toujours possible d'acquérir une belle maison familiale dans un bon quartier. Mais en bas de la fourchette, on devra quand-même se contenter d'un bien plus "commun" comme  des maisons en meulière  typiques des années 1900, signées par des architectes locaux. Ces biens sont certes charmantes mais assez compactes (150m² environ) et ont des terrains assez petits. Pour le même prix, on trouve aussi des maisons plus récentes de 200m² environ sur des terrains à partir de 3 à 400m². En haut de la fourchette, on peut trouver le même type de bien, mais dans les quartiers les plus prestigieux, tels que Saint-Louis ou Notre Dame, ou encore des biens un peu hors du commun à Clagny ou Montreuil.

 

Budget illimité : Plus de 1,75M€ : A ce niveau de prix, on peut exiger, à juste titre, ce qu'il y a de mieux. On va donc trouver des maisons de caractère, de 200 à 400m², sur des terrains à partir de 7 à 800m² (le plus souvent plus de 1000m²) et dans des quartiers recherchés, tels que Montreuil (avec comme must la proximité du centre sportif Montbaron, proche du centre-ville et ou plusieurs rues bordées de riches propriétés ont été préservées) ou Glatigny. Notre-Dame et Saint-Louis restent bien entendu les secteurs les plus recherchés, mais disposent d'assez peu de biens de ce type, sauf dans des secteurs plus excentrés, tels que celui de la rue de l'Ermitage. La limite supérieure du marché se trouve à 3M€ environ.

 

Projets urbains 

Ville très urbanisée, Versailles n'a pratiquement plus de terrains qui se prêtent à des aménagements de grande ampleur. En revanche, elle dispose d'un riche patrimoine historique, qu’elle fait un point d'honneur d'entretenir et mettre en valeur. C'est dans ce sens que sont conçus les principaux projets d'aménagement de la ville, que sont les suivants :

C'est un projet assez ancien, qui a souffert des évolutions et provoqué un certain nombre de polémiques entre les politiciens locaux. Pourtant, le secteur en a bien besoin, car le quartier est très engorgé et d'un aspect général pas très flatteur. Les principaux points du projet sont : 

  • création d'une véritable gare routière devant la Gare SNCF des Chantiers et création d'une voie de bus vers l'avenue de Sceaux
  • améliorer l'accès à la gare et créer des nouveaux points d'accès
  • création de 385 places de parking autour de la gare
  • constructions d’immeubles de bureau et de logements, ainsi que de quelques commerces (bien que l’équipe municipale a largement revu le projet pour réduire la surface commerciale crée, de manière à protéger le petit commerce de proximité).
  • mise en valeur des deux étangs Gobert, ayant servi à alimenter le château en eau. Aujourd’hui ces étangs ont été asséchés et sont en état de friche.

Il n’y a pas de calendrier clair du chantier, mais des premiers résultats (percement des étangs Gobert et réalisation de cheminements piétons et vélos autour des étangs) seraient attendus pour 2013.

 

Mon avis : la nouvelle équipe municipale élue en 2008 a fortement revu à la baisse ce projet qui prévoyait entre autres un cinéma multiplex  et 17.000m² de surface commerciale. Cette approche a l’avantage de rassurer une partie de la population Versaillaise, inquiète par rapport aux coûts et effets du projet (possibles nuisances liés à un multiplexe, destruction des petits commerces…) et simplifier le projet. Le quartier ne se trouvera donc pas bouleversé, mais il est possible d’espérer une amélioration de l’environnement de cette gare, qui laisse actuellement à désirer, ainsi qu’une légère amélioration de l’accessibilité de la gare. Quant aux embouteillages, ils ne sont pas à mon sens près de disparaitre, mais cela  n’est pas vraiment anormal pour une gare de cette importance (65000 voyageurs par jour et 1500 bus par jour qui la desservent).

 

Réhabilitation de l’ancien hôpital Richaud :

Avec un emplacement exceptionnel, dans le centre -ville de Versailles et à quelque mètres de la gare de Versailles Rive Droite, ce bâtiment à une valeur architecturale remarquable. Il sera désormais rénové grâce à un vaste programme immobilier comprenant des appartements (dont une partie dans l’ancien hôpital même et une autre dans de nouveaux bâtiments construits à côté, rue Richaud et Av. Foch), mais aussi une crèche, un centre culturel, des bureaux… La fin de l’opération est prévue en 2014.

 

Mon avis : Il s’agit d’un programme immobilier comme il y en a peu ; les acheteurs ne s’y sont pas trompé, car au lancement de la première tranche, en 2010, 126 sur les 149 appartements ont été réservés en quelques heures, malgré les prix élevés pratiqués.

La ville souhaite réaménager l’espace autour du 8 rue de la Chancellerie pour crée un cheminement destiné principalement aux touristes et dédié principalement à la culture des parfums.

Une partie de ce bâtiment classé, destiné aux logements militaires, et qui sera réhabilité, servira à créer 77 logements étudiants. A deux pas du château, c’est un endroit de rêve que ces étudiants habiterons le temps de leurs études (ah, je voudrais avoir à nouveau 18 ans…)

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27 avril 2012 5 27 /04 /avril /2012 00:33
Généralités

Ancienne cité des rois, Versailles est aujourd’hui une ville privilégiée, idéalement située au cœur de l’ouest parisien et qui possède de nombreux atouts : une position idéale au cœur de l’ouest parisien, une très bonne desserte routière et en transports en commun, des écoles réputées et un environnement naturel d’exception, avec de nombreux forêts tout autour, sans oublier l’immense domaine du château de Versailles. Si Versailles reste, et à juste titre, une adresse prestigieuse, la ville présente une mixité plus importante qu’on ne pourrait croire à la première vue…

 

Limites de la ville

La ville de Versailles est limitée :

  • Au Nord par les villes de Rocquencourt (au niveau du Parc du Château de Versailles) et du Chesnay (Route de Saint-Germain - les deux côtés de cette route appartiennent à la commune du Chesnay, Bd Saint-Antoine, Rue du colonel de Bange, Rue du maréchal de Lettre de Tassigny, route de Rueil, chemin des Fonds Maréchaux)
  • A l’Est : par les villes de Marnes-le-Coquette (route du Butard, Bd de Jardy, Forêt des Fausses Reposses, Av du Général Pershing), Ville d’Avray (Route du Cordon du Nord), Viroflay (Route de la Mare de la Voirie, rue Joseph-Chaleil, rue Emile-Cousin, ensuite la prolongation de celle-ci, rue des près aux Bois, avenue Louvois, chemin du Cordon, route du Grand-Cordon) et Vélizy (route du Grand-Cordon).
  • Au Sud par les villes de Jouy-en-Josas (RN12, rue du Pont-Colbert jusqu’à l’impasse du Pont-Colbert), Buc (limites de la forêt jusqu’à la route de Dampierre) et Guyancourt (toujours à la limite de la forêt, jusqu’à la RN12)
  • A l’Ouest par les villes de Saint-Cyr l’Ecole (rue Francisco Ferrer, ensuite en prolongation de celle-ci, et ensuite suivant les limites du parc du château de Versailles).

 

Maire - Elections

Maire : François de MAZIERES (droite, sans étiquette, depuis 2008)

Résultats des élections municipales de 2014 :

1er tour

  • François de MAZIERES (divers droite) : 55,03%
  • Isabelle THIS SAINT JEAN (PS) : 14,90%
  • François SIMEONI (FN) : 10,13%
  • Benoit de SAINT SERNIN (Divers Droite) : 10,08%
  • Fabien BOUGLE (Divers Droite) : 7,80%
  • Thibault MATHIEU (Divers Droite) : 2,04

Résultat de l'élection présidentielle 2012 : F. Hollande : 33,16%, N. Sarkozy : 66,84%

 

Démographie

La Ville de Versailles a un peu plus de 86000 habitants (données 2008), avec une pyramide des âges très proche des moyennes nationales. Les habitants sont certes plutôt aisés (revenu moyen par unité de consommation de 29116 €, largement supérieur à la moyenne nationale), mais cela reste dans la moyenne des villes de l’ouest parisien. Fort logiquement, on y trouve une forte proportion de cadres (23,8%, pour une moyenne nationale de 8,8%) et un très faible pourcentage d’ouvriers (3,7% seulement), alors que la proportion d’employés et de professions intermédiaires sont dans les moyennes nationales. La proportion de ménages imposés est par ailleurs très forte (plus de 78%).

 

Parc de logements

Le parc de logements de Versailles est très diversifié, aussi bien en ce qui concerne la taille des logements que leur ancienneté. Aussi, on trouve près de 40% des logements anciens (avant 1949, dont une bonne partie datant du 18ème siècle), et un peu plus de 40% de logements semi-récents (entre 1949 et 1974). Déjà très urbanisée et ne maîtrisant qu’une partie limitée de son territoire (du fait de la présence du château, mais aussi de nombreux terrains militaires) la commune ne dispose que de peu de logements récents et produit assez peu de logement neuf.

 

Les logements de Versailles sont en leur grande majorité des appartements (plus de 88% du parc), le nombre de maisons étant assez faible et concentré essentiellement dans les secteurs les plus périphériques de la ville. Pour autant, les logements sont en général de grande taille : 25% possèdent plus de 5-pièces, 21% 4 pièces et 25% trois-pièces, ce qui en fait une ville essentiellement familiale. En revanche, le nombre de studios est réduit, avec seulement 10% du parc immobilier. Le taux de logements sociaux est de 13,6% (données 2008). Le taux de propriétaires-occupants est faible pour une ville de ce type ; avec 38% il est au même niveau que certains arrondissements centraux de Paris.

 

Les quartiers

La ville de Versailles est organisée en 9 quartiers :

 

Chantiers

Limites du quartier : Nord : Avenue de Paris, Est : Impasse Saint-Henri, voies SNCF, rue des Chantiers, rue du Pont-Colbert, Impasse du Pont-Colbert, Sud : Bois des Gonnards, RN12 ; Ouest : Rampe Saint-Martin, rue Edouard Charlton, Av de Sceaux, Av du Général de Gaulle

 

Le quartier des Chantiers est organisé autour de la gare du même nom, la deuxième plus grande de l’Ile de France hors Paris (après la gare de la Défense). Il est très divers, avec une partie ancienne, essentiellement autour de l’Hôtel de Ville), de belles résidences semi-récentes, notamment le long de l’avenue de Paris, et des résidences plus populaires, sociales et privées autour de la rue des Chantiers. Un petit secteur pavillonnaire est préservé autour de la rue du pont Colbert, vers la RN12, mais il reste aussi quelques (rares) pavillons dans le quartier ancien. Par ailleurs, des immeubles de bureaux ont vu le jour autour de la gare des Chantiers.

 

D’une manière générale, le quartier des Chantiers supporte un trafic routier très important, avec pas moins de 3 axes routiers majeurs : rue des Chantiers qui  assure l’accès vers la RN12, rue de la Porte de Buc (sortie sud de la Ville) et la rue de Paris.

 

 

Clagny-Glatigny

 

Limites du quartier : Sud : Bd de la Reine ; Ouest/Nord : Rue du maréchal Foch, rue du maréchal de Lattre de Tassigny, route de Rueil ; Nord/est : Autoroute A86, Bd de Jardy, route du Cordon du Nord, Est/sud : Av des Etats-Unis

 

Le quartier de Clagny-Glatigny est l’un des plus récents de Versailles avec une urbanisation qui s’est développée à partir des années 1950-1960. Dans le sud du quartier, à proximité des gares de Versailles-Rive Droite et Montreuil, les immeubles dominent, comme le grand ensemble HLM Richard Mique ou d’autres grandes résidences, HLM ou privées, de standings divers, telles que celles situées rue Jean de la Bruyère ou av du Général Pershing. Ces résidences, pour la plupart datant des années 1960 à 1970  côtoient ici de belles maisons anciennes de caractère.

 

Au nord du quartier, la densité de constructions baisse et les immeubles laissent de plus en plus la place aux pavillons, presque toujours de grande qualité, et à la verdure. Mais le prix à payer pour bénéficier de cet environnement est l’éloignement relatif des transports et des commerces.

 

Bernard de Jussieu Petit Bois Picardie

 

Limites du quartier : Nord / Ouest : Av des Etats-Unis, Sud : chemin de fer rive-droite, Est : Route du Cordon du Nord), Viroflay (Route de la Mare de la Voirie, rue Joseph-Chaleil

 

Ce quartier, l’un des plus excentrés de la ville, est caractérisé par une majorité de grands ensembles composés pour l’essentiel de logements sociaux mais aussi de quelques logements privés. Il est l’un des plus populaires, sinon défavorisé, de la ville. A côté des grands ensembles il reste quelques rues pavillonnaires encore préservées (Joseph-Chaleil, Emile-Cousin, Hélène Andrée…) qui sont composées essentiellement d’anciennes maisons d’ouvriers.

 

Montreuil

 

Limites du quartier : Nord : chemin de fer rive-droite ; Est : Av Georges Chaumette, rue des Près aux Bois ; Sud : Av. de Paris ; Ouest : rue Montbauron, Av de Saint-Cloud, rue de Provence.

 

Le quartier de Montreuil est l’un des plus vastes de Versailles, et également l’un des plus variés : on y trouve des grandes copropriétés privées de standing (dont la plus connue, la résidence Grand Siècle possède plus de 1200 appartements, mais aussi les résidences situées allées des Gardes Royales ou rue de Provence), des grandes résidences HLM (dont la résidence des Pépinières, av du Champ Lagarde ou encore les résidences situées allée Maurice Dormann ou rue des Près aux Bois), de belles maisons bourgeoises (par exemple, dans le secteur entre la rue de Montreuil et le Bd de la République ou encore Av du Louvre ou rue Saint-Charles), des commerces (notamment le long de la rue de Montreuil), des parcs et jardins publics, des équipements scolaires et sportifs…

 

Notre-Dame

 

Limites du quartier : Nord ; Bd Saint-Antoine, rue du Colonel de Bange ; Est : rue du Maréchal Foch, Bd de la Reine, rue de Province, Av de Saint-Cloud, rue Montbauron  ; Sud : Av de Paris ; Ouest : limite du domaine du Château de Versailles.

 

Le quartier Notre-Dame compose, avec le quartier Saint-Louis, le cœur historique de Versailles et le secteur le plus réputé de la ville. Le quartier, voisin du château de Versailles, abrite un grand nombre de commerces et restaurants de qualité autour du réputé marché Notre-Dame, et notamment dans le « triangle d’or » (rues de la Paroisse, Carnot, Hoche et Foch).

 

En termes de logement, le quartier abrite dans sa partie sud essentiellement des logements anciens, à partir du 18ème siècle, très recherchés encore malgré quelques inconvénients (notamment le manque d’ascenseur). Au nord du bd de la Reine la densité baisse un peu et les immeubles anciens sont remplacés par un mélange agréable de maisons de ville, immeubles contemporains et petits immeubles anciens.

 

Porchefontaine

 

Limites du quartier : Nord : Chemin de fer rive gauche, Impasse Saint Henri, Av de Paris, Av Louvois ; Est : Chemin du Cordon, Route du grand cordon ; Sud : RN12, Rue du Pont-Colbert, rue des Chantiers.

 

Assez excentré par rapport au centre-ville de Versailles, le quartier de Porchefontaine présente l’intérêt d’être largement pavillonnaire, et à ce titre intéressera tout particulièrement ceux qui souhaitent rester à Versailles, avec un budget relativement limité et tout en disposant d’une maison individuelle. Si cela est possible, c’est que les maisons sont un peu plus modestes que dans d’autres quartiers de la ville, héritage du passé ouvrier du secteur.  Les immeubles quant à eux, se trouvent plutôt en périphérie du quartier, notamment vers le pont Colbert, pour les logements sociaux et en limite de l’avenue de Paris pour les résidences de standing, dont la grande résidence de la Roseraie.

       

Saint-Louis

 

Limites du quartier : Ouest : Rue Françoise Ferrer ; Nord : rue de la Division Leclerc, route de Saint-Cyr, rue de l’indépendance américaine, place d’armes, Av de Paris ; Est : Av du Général de Gaulle, Av de Sceaux, rue Edouard-Charlton, rampe Saint-Martin ; Sud : RN12

 

Avec le quartier Notre-Dame, le quartier Saint-Louis constitue le cœur historique de Versailles. A ce titre, il est l’un des secteurs le plus recherchés de la ville. Il est à noter qu’il n’y a qu’une petite partie de la superficie du quartier qui est habitée, une grande partie ouest étant réservée à des activités militaires.

 

Notre Dame séduit surtout les amateurs d’ancien, car une grande partie du quartier a gardé sa configuration du 18ème siècle, ce qui lui donne un cachet tout particulier, comme les « baraques », ensemble de maisons de la première partie du 18ème siècle remarquablement préservées (entre les rues Royale ou d’Anjou, et autour de la cathédrale), ou encore les bâtiments de l’ancienne cité administrative du royaume (rue de l’indépendance Américaine).

 

Sans surprise, on trouve un habitat composé essentiellement d’immeubles anciens, généralement avec du cachet, mais pas toujours très bien entretenus. Plus on s’éloigne du château, plus la taille et la densité des immeubles a tendance à diminuer et à la périphérie on peut y trouver par endroit quelques maisons de ville.

       

Satory

Limites du quartier : le quartier de Satory est situé au sud de la RN12, qui le sépare du reste de la ville.

Complétement coupé du reste de la ville par la RN12, le quartier de Satory a la particularité d’être complétement dédié aux activités militaires avec notamment des entreprises spécialisées dans l’armement dans la partie ouest du quartier, ainsi que des camps militaires et des résidences réservées au personnel du ministère de la défense dans la partie Est (plus de 5000 habitants).

 

Commerces

Ville très animée, Versailles est globalement très bien équipée en commerces, avec notamment une offre très large en commerces de proximité de qualité. Une grande partie de ces commerces se trouvent bien entendu dans le centre-ville, non loin du château (rue Royale, carrés Saint-Louis, rue de Satory, rue de la Paroisse, rue Foch). Plus loin du cœur de la ville, la rue de Montreuil, très animée, offre également un choix assez large de commerces. Si les autres quartiers sont moins bien équipés, on y trouve quand-même un minimum de petits commerces de proximité (superettes, boulangerie, pharmacie) rue Coste ou rue Yves le Coz à Porchefontaine, aux abords de la gare des Chantiers, au petit centre commercial de la cité Richard-Mique à Clagny-Glatigny, rue de la Ceinture et rue Antoine-Richard à Bernard de Jussieu, ou encore rue des Près aux Bois dans la galerie commerciale de la résidence Grand-Siècle.

 

La ville possède également plusieurs marchés :

  • Carrés Notre Dame – extérieur (mardi, vendredi et dimanche matin de 7H00 à 14H00)
  • Carré Notre Dame – halles (Du mardi au samedi de 7H00 à 19H30 et le dimanche de 7H00 à 14H00)
  • Place de la Cathédrale Saint-Louis (jeudi matin et samedi matin de 7H30 à 13H30)
  • Square Lamôme – Porchefontaine (mercredi matin et samedi matin de 7H30 à 13H30, dont marché bio le samedi matin)
  • Bernard de Jussieu – Rue Claude Debussy (samedi matin de 7H30 à 13H30)
  • Avenue de Saint-Cloud / Europe (marché aux fleurs, le mardi, vendredi et samedi de 8H00 à 19H00 et le dimanche matin)

 

Pour ceux qui préféreraient les grands centres commerciaux, bien qu’il n’y en ait pas à Versailles, on en trouve plusieurs dans sa périphérie immédiate : les grands centres commerciaux de Vélizy-2, Parly-2 et Saint-Quentin-en-Yvelines se trouvent dans les villes limitrophes et sont facilement accessibles en voiture comme en transports en commun.

 

Transports

La ville de Versailles est particulièrement bien desservie par les transports en commun. La ville possède pas moins de 5 gares sur 3 lignes différentes :

 

  • Les gares Versailles – Rive Droite et Montreuil sur la ligne L, qui dessert notamment la Défense et Paris-Saint Lazare. Les temps de trajet sont de 20 à 25 minutes jusqu’à la Défense et d’une trentaine de minutes jusqu’à Paris – Saint Lazare (à partir de Versailles – Rive Droite), avec un train tous les quarts d’heure en heure creuse et une fréquence doublée en heure de pointe.
  • La gare de Versailles – Chantiers, carrefour de plusieurs lignes, dont la ligne U (La Verrière – La Défense), qui dessert la Défense en 25 minutes environ (un train tous les 15 à 30 minutes) ainsi que Saint-Quentin-en-Yvelines, la ligne N (Paris-Dreux) qui dessert Paris-Montparnasse en 13 minutes (un train / heure), ligne C, qui dessert Massy-Palaiseau et Juvisy-sur-Orge (temps de trajet de 25 minutes pour Massy-Palaiseau et 50 minutes pour Juvisy, avec un train tous les 15 à 30 minutes), ou encore la ligne C vers Paris et Saint-Quentin-en-Yvelines (temps de trajet d’une trentaine de minutes vers le centre de Paris et de moins de 10 minutes pour Saint-Quentin-en-Yvelines, avec un train tous les 15 à 30 minutes)
  • Les gares de Versailles – Rive Gauche et Pochefontaine, sur la ligne C du RER, vers le centre de Paris (temps de trajet d’une demi-heure environ, avec un train tous les quarts d’heure)

 

La desserte de la ville est complétée par un réseau de bus particulièrement dense (réseau Phebus), qui relie les différents quartiers de la ville (mais aussi les villes voisines, généralement moins bien pourvus en transports) aux différents points-clés : gares, château, université…).

 

Enfin, Versailles est également bien desservi par la route. En effet, la ville se trouve à proximité du carrefour de plusieurs autoroutes, dont l’A13, A86, A12 ou encore la RN12, permettant, aux embouteillages près, un accès aisé en voiture vers Paris, mais aussi vers l’est Parisien, la Défense (à travers la section à péage de l’A86), ou encore vers la Normandie.

Petite enfance

La ville de Versailles dispose d’un nombre assez conséquent de structures d’accueil pour la petite enfance. Toutefois, comme dans la plupart des villes, le nombre de places ne suffit pas à satisfaire toute la demande. Face à une demande, estimée par la ville dans son guide petite enfance, a plus de 1600 places, les structures d’accueil collectives publiques, associatives et privées en proposent moins de la moitié.

 

Structures municipales : 

  • Crèche Marie-Anne Boivin (60 places) : 2 rue Antoine Richard, tél - 01 39 50 57 97
  • Crèche Saint Nicolas (60 places) : 9 rue Saint Nicolas, tél - 01 39 51 06 20
  • Crèche Jacques Veslot (60 places) : 86 rue Yves Le Coz, tél - 01 39 02 12 40
  • Crèche Chat Botté (60 places) : 99 boulevard de la Reine, tél - 01 30 83 19 05
  • Crèche du Manège enchanté (26 places) : 6 impasse des Gendarmes, tél - 01 30 97 83 41
  • Multi-accueil du Jeu de l'Oie (80 places) : 21/23 rue Jean Mermoz, tél- 01 30 83 19 60
  • Multi-accueil des Chantiers (55 places) : 53 rue des Chantiers, tél - 01 39 53 63 76
  • Crèche familiale (accueil chez des assistantes maternelles employées par la ville, 100 places auprès de 40 assistantes maternelles) : bureaux au 3 rue Richaud, tél - 01 30 83 00 70
  • Multi-accueil Borgnis Desbordes (20 places), 1bis rue Borgnis Desbordes, tél - 01 39 49 04 58
  • Multi-accueil Clagny (20 places) : 14 rue du Parc de Clagny, tél - 01 39 53 96 18
  • Multi-accueil Goutte de Lait (20 places) : 3 rue Richaud, tél - 01 30 83 00 75
  • Multi-accueil Notre Dame (20 places) : 7 rue Sainte Sophie, tél - 01 39 53 94 66
  • Multi-accueil Petits Bois (20 places) : 6 rue Bernard de Jussieu, tél - 01 39 51 17 37
  • Multi-accueil Porchefontaine (20 places) : 86 rue Yves Le Coz, tél - 01 39 49 42 95
  • Multi-accueil Prés aux Bois (20 places) : 29 rue Ecole des Postes, tél - 01 39 53 60 07
  • Multi-accueil Saint Louis (20 places) : 50 rue Royale, tél - 01 39 49 43 05
  • Multi-accueil Vauban (20 places) : 76 rue Champ Lagarde, tél - 01 39 49 43 36

 

Structures associatives :

  • Crèche Le Petit Navire : 151 boulevard de la Reine, tél - 01 39 53 78 15
  • Crèche Sainte Claire : 32 boulevard du Roi, tél - 01 39 02 15 14
  • Crèche Saint Benoît : 2 avenue de Vaucresson, 78150 LE CHESNAY, tél - 01 39 55 47 53
  • La Flûte Enchantée : 89 av. Fourcault de Pavant, tél - 01 39 54 27 86

 

Structures privées (crèches inter-entreprises) :

  • Galanga – La maison bleue (40 places) : 7 rue Jean Mermoz, tell: 01 46 56 43 21 - 01 46 56 43 37
  • Babillou (10 places) : 9 rue Sainte Anne, tel : 0810 10 23 23
  • Le berceau des rois – La part de rêve : 25 rue maréchal Joffre, tel 08 10 72 73 68

NB : Une crèche de 60 places appartenant au Ministère de la Défense est en projet à la Caserne Artois, 9 rue Edouard Lefebvre. 10 places seront mises à disposition à la ville de Versailles.

 

Ecoles 

La ville de Versailles est riche en établissements scolaires de bonne qualité et offre aux familles un grand choix, à tous les niveaux, entre des établissements publics et privés de bon niveau. Plus particulièrement, Versailles propose des lycées réputés tels que Hoche (public) ou Saint Jean et Notre Dame (privés), tandis que même les établissements moins réputés affichent généralment des résultats tout à fait convenables.

Ecoles maternelles publiques : 

  • La Martinière (2 écoles) : 61 et 63 rue de la Martinière, tel 01 30 21 97 39 / 01 30 21 93 39
  • Les Alizés, 24 av Guichard, tel 01 39 51 67 22
  • Vieux Versailles, 3 rue du Vieux Versailles, tel 01 39 50 48 42
  • La Fontaine, 14 rue des Bourdonnais, tel 01 39 53 14 04
  • Jean de la Quintinie, 3 rue Saint-Louis, tel 01 39 50 27 40
  • Le petit prince, 2 rue Bailler Reviron, tel : 01 39 50 48 41
  • Comtesse de Segur, 38 rue des Bourdonnais, tel : 01 39 50 48 40
  • Les dauphins, 4 rue Colonel de Bange, tel : 01 39 55 36 72
  • Les 3 pommiers, 4 impasse du Dr.  Wapler, tel : 01 39 50 48 47
  • Les lutins, 27 rue des Chantiers , tel : 01 39 50 48 39
  • La farandole, 18 rue Jean de la Bruyère, tel 01 39 55 78 05
  • Richard Mique, 14 rue Pierre Lescot, tel : 01 39 50 20 06
  • Honoré de Balzac, 5 rue Honoré de Balzac, tel : 01 39 50 16 55
  • Antoine Richard : 4 rue Antoine Richard, tel : 01 39 50 30 50
  • Vauban : 87 av de Paris, tel : 01 39 51 73 83
  • Pierre Corneille : 1 rue Pierre Corneille, 01 39 51 21 63
  • Yves le Coz, 149 rue Yves le Coz, tel : 01 39 50 16 30
  • Petits Bois – Albert Thierry, 4 rue des petits bois, tel : 01 39 51 29 83
  • Dunoyer de Segonzac, 2 rue de Bretagne, 01 39 50 28 37

 

Ecoles maternelles privées :

 

Ecoles élémentaires publiques :

  • Colonel de Bange, 4 rue Colonel de Bange, tel : 01 39 55 36 72
  • Richard Mique, 4 rue Richard Mique, tel : 01 39 54 83 95
  • Pershing, 6 rue Richard Mique, tel : 01 39 54 83 94
  • Marcel Lafitan, 58 Bd de la Reine, tel : 01 39 50 48 31
  • Carnot, 1 rue Carnot, Tel : 01 39 50 27 79
  • La Source, 24 rue de la Ceinture, Tel : 01 39 51 12 84
  • Petits Bois – Albert Thierry, 4 rue des petits bois, tel : 01 39 51 29 83
  • Wapler, impasse du Dr. Wapler, Tel : 01 39 50 16 30
  • Les Condamines, 2 rond-point des Condamines, tel : 01 39 50 48 32
  • Le village de Montreuil, 50 rue de Montreuil, Tel : 01 39 51 59 44
  • Charles Perrault, 4 rue Saint Symphorien, Tel : 01 39 51 55 21
  • Lulli, 87 av de Paris, Tel : 01 39 51 71 39
  • Vauban, 89 av de Paris, Tel : 01 39 51 73 83
  • Jérôme et Jean Tharaud, 29 rue Saint Louis, Tel : 01 39 51 17 09
  • Edme Fremy, 16 RUE EDME FREMY, Tel : 01 39 50 48 36
  • Les Marronniers, 10 rue Jean Mermoz, Tel : 01 30 83 91 40
  • Pierre Corneille : 3 rue Pierre Corneille, Tel : 01 39 51 21 64
  • Yves le Coz, 149 rue Yves le Coz, tel : 01 39 50 16 30
  • Clément Ader, 8 av Guichard, Tel : 01 39 50 48 33

 

Ecoles élémentaires privées :

  • Les Chataigniers,11 av Jean Jaurès, tel : 01 39 23 18 18
  • Saint Jean Hulst, 16 rue Remilly, tel : 01 39 54 11 26
  • Notre Dame Reine,: 4 bd de la Reine, tel : 01 39 50 73 13
  • Maria Montessori (Montessori, bilingue anglais) : 5 rue Antoine Richard, tel : 01 39 02 70 00/ 06 63 14 70 00
  • Saint Pierre, 13 rue Saint Simon, tel : 01 39 50 14 74
  • Saint Symphorien, 1 RUE DU CHAMOINE BOYER, tel : 01 39 50 23 83
  • Sainte Marie des Bourdonnais, 40 rue des Bourdonnais, 01 39 50 19 83
  • Saint Agnès, 27 rue Jean-Mermoz, tel : 01 39 51 58 48

 

Collèges publics :

 L'Académie de Versailles ne publie pas la séctorisation des collèges des Yvelines. Toutefois, l'association PEEP le fait sur son site internet pour les collèges de Versailles, mais il ne s'agit probablement pas d'une information officielle.

 

Collège privés :

  • Saint Jean d’Hulst, 26 rue du Maréchal de Tassigny, Tel : 01 39 54 11 26
  • Jeanne d’Arc, 35 rue Remilly, Tel : 01 39 53 23 34
  • Notre Dame, 34 bd de la Reine, Tel : 01 39 50 73 13
  • Sacré Cœur, 3 rue des Bourdonnais, Tel : 01 30 83 54 91

 

Lycées publics

  • Lycée professionnel Jacques Prévert,  88 Av des Etats Unis, Tel : 01 39 07 28 40 (taux de réussite au bac : 89%)
  • Hoche, 73 av de Saint Cloud, Tel : 01 30 84 08 50 (taux de réussite au Bac 2010 : 99%)
  • La Bruyère, 31 av de Paris, Tel : 01 39 50 04 37 (taux de réussite au Bac 2010 : 98%)
  • Marie Curie, 70 av de Paris, Tel :01 39 24 13 70 (taux de réussite au Bac 2010 : 90%)
  • Jules Ferry 29 av du maréchal Joffre, Tel : 01 39 20 11 60 (taux de réussite au Bac 2010 : 87%)

 

Lycées privés

  • Lycée polyvalent des Châteigners (catholique), 11 av Jean-Jaures, Tel : 01 39 55 95 04 (taux de réussite au Bac : 97%)
  • Saint Jean d’Hulst(catholique), 26 rue du Maréchal de Tassigny, Tel : 01 39 54 11 26 (taux de réussite au Bac 2010 : 100%)
  • Jeanne d’Arc (catholique, hors contrat), 35 rue Remilly, Tel : 01 39 53 23 34
  • Cours versaillais (hors contrat), 28 rue Albert Joly, Tel : 01 39 50 59 00 (taux de réussite au bac général : 85%)
  • Saint Vincent de Paul (catholique, professionnel), 44 av de Saint-Cloud, Tel : 01 30 21 42 03 (taux de réussite au bac : 94%)
  • Sainte Geneviève (classes préparatoires uniquement), 2 rue de l’école des postes, Tel : 01 30 84 46 00
  • Notre Dame du Grandchamps : 97 Rue Royale, Tel : 01 39 24 12 80 (taux de réussite au Bac 2010 : 99%)
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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 21:29
Impôts locaux

 

Les impôts locaux à Montmorency sont élevés, aussi bien d’un point de vue des taux pratiqués que d’un point de vue des montants réels acquittés. Cette situation s’explique par le caractère résidentiel de la ville, presque totalement dépourvue d’entreprises qui pourraient améliorer les rentrées fiscales.

 

Impôt

Taux municipal

Taux municipal - moyenne nationale

Taux départemental Val d’Oise

Taux départemental - moyenne nationale

Taux régional

Taxe d'habitation

17,30%

14,97%

5,88%

7,39%

N/A

Taxe foncière

20,87%

19,32%

6,65%

10,84%

1,27%

 Sécurité - nuisances

 

Avec une population relativement aisée et à l’abri des grands axes de transport, Montmorency est dans son ensemble une ville calme. Comme ailleurs, des problèmes existent néanmoins. Le quartier le plus concerné est le Haut-Montmorency, avec en particulier les cités situées à l’extrémité nord de la ville, victimes parfois de la petite délinquance (trafics, quelques voitures brulées…), mais aussi dans une moindre mesure les alentours du centre-ville.

 

La ville de Montmorency est par ailleurs concernée par le bruit lié au trafic aérien de Roissy. Les zones les plus impactées semblent être le haut et le centre de la ville.

 

Risques naturels

 

Du fait de sa position surélevée par rapport aux cours d’eau, la ville de Montmorency n’est pas concernée par le risque d’inondation, sauf par ruissellement en cas de fortes pluies. Il existe toutefois des zones de risque de mouvement de terrain, liés à la présence d’anciennes carrières ou de gypse, en particulier autour du centre-ville (une cartographie détaillée est disponible sur le site du Ministère de l’Ecologie.

 

Emploi

 

La ville de Montmorency a surtout une vocation résidentielle et n’offre que très peu d’emplois sur son territoire, mise à part éventuellement l’hôpital (mais qui est plutôt en perte de vitesse). Les habitants sont donc amenés à rejoindre un des pôles d’emploi de la région parisienne. L’accès à ces pôles est dans l’ensemble assez difficile et implique le plus souvent des temps de trajet conséquents (par exemple, plus d’une heure pour rejoindre la Défense avec plusieurs correspondances et ce lorsqu’il n’y a aucune perturbation dans les transports en commun).

 

Prix de l’immobilier

 

Cette rubrique a été mise à jour : 27/03/2012. Le dernier prix moyen des transactions dans l’arrondissement, communiqué par la chambre des notaires est de 3310€/m² (4eme trimestre 2011).

Studios :

 

Il y a peu de studios à Montmorency, qui comporte pour l’essentiel des grands logements. On les trouve pour l’essentiel dans le bas de la ville pour un prix compris entre 60 à 70.000€ pour une chambre de bonne et 130.000€ pour un studio de standing d’une trentaine de mètres carrée. On en trouve également dans le neuf, comme dans un nouveau programme immobilier Esplanade de l’Europe à des prix (incroyables pour cette ville) compris entre 153.000€ pour un studio de 26m² au rez-de-chaussée et sans parking et 270.000m² pour une quarantaine de m² avec parking.

 

Deux-pièces :

 

Entrée de gamme : 110-160.000€ : Dans cette gamme de prix, il est possible de trouver des petits 2-pièces anciens, de 30m² ou moins jusqu’à 40m² environ, selon l’état du bien, et son standing. Ce type de bien est le plus souvent situé en centre-ville ou dans le bas-Montmorency.

 

Budget moyen : 160 – 190.000€ : Ce niveau de budget permet d’envisager l’acquisition d’un deux-pièces standard, entre 40 et 50m² environ), sans défaut majeur. Le niveau de prix est d’une manière générale plus élevé dans les résidences récentes ou semi-récentes de bonne qualité que dans l’ancien. Le haut-Montmorency étant dépourvu de grands logements, on trouvera ce type d’appartement essentiellement dans le centre-ville et à la limite d’Enghien.

 

Haut de gamme : 200 – 350.000€ : Ce niveau de prix permet l’acquisition d’un beau deux-pièces, dans l’une des résidences récentes de bon standing du bas-Montmorency ou du centre-ville, d’une surface entre 50 et 60m². Au-delà de 240 à 250.000€, on est le plus souvent hors-marché, hormis des logements neufs : la nouvelle résidence Cogedim Place de l’Europe propose des deux-pièces jusqu’à 366.000, mais je vois difficilement une justification pour ce prix, même pour des investisseurs en défiscalisation.

Trois-pièces :

 

Entrée de gamme : 140 - 170.000€ : En premier prix, on peut trouver des petits appartements typiques des années 60, dans des résidences proches du centre-ville (par exemple les résidences situées rue de Try offrent qui des 3-pièces d’environ 55m², avec balcon, cave et parfois parking). Pour le même prix et dans des résidences de même type on peut viser une surface un peu supérieure (plus de 60m²) si on se replie sur le haut-Montmorency, ou inférieure (moins de 50m²) dans des résidences anciennes sans charme dans le cœur de ville.

 

Budget serré : 170-210.000 € : A ce niveau de prix on peut trouver des appartements entre 60 et 70m² dans des immeubles des années 60 et 70 situés avec prédilection dans le Haut Montmorency (comme dans la résidence des Champeaux, dotée de piscine et tennis mais assez excentrée), ou encore dans des immeubles anciens du centre-ville.

 

Budget moyen : 210-230.000 € : Pour un budget à peine supérieur, il est possible de prospecter, pour le même type de bien (immeuble semi-récent de qualité correcte) les secteurs plus cotés autour du centre-ville. Si on accepte de viser le quartier du Haut-Montmorency ou encore des logements anciens avec défauts dans le centre-ville, la superficie peut augmenter assez largement, jusqu’à 75 ou 80m²

 

Budget confortable : 230-260.000€ : Pour ce budget on peut prétendre à des appartements de bonne qualité, entre 65m² et 80m² selon l’état de l’appartement et les prestations proposées, dans le centre-ville ou dans le bas-Montmorency

 

Budget illimité : Plus de 260.000 € : Si l’on dispose d’un budget conséquent, il sera possible d’acquérir des 3-pièces de plus de 80m², dans de belles résidences récentes ou semi-récentes autour du centre-ville ou du bas-Montmorency. Au-dessus de 300.000€ on ne trouve plus que des rares biens exceptionnels. Une exception toutefois: les appartements neufs Place de l’Europe, vendus sur plan autour de 400.000€ pour une surface qui n’a rien d’exceptionnel (moins de 70m²).

Quatre pièces :

 

Premier prix : 160 – 200.000 € : D’une manière générale, l’offre de 4-pièces est assez riche à Montmorency. Pour un budget limité on peut s’offrir un petit 4-pièces autour de 65m² dans l’une des nombreuses barres des années 1960 situées dans le Haut-Montmorency ou encore vers le centre-ville (rue du Try). A noter qu’au vu de la taille des pièces, beaucoup de ces appartements ont été reconfigurées en 3 pièces, avec un séjour double.

 

Budget serré : 200 – 230.000 € : Un budget sérré à Montmorency est presque synonyme avec les quartiers du haut de la ville. A ce prix on trouve des appartements dans des immeubles semi-récents, d’une surface autour de 70m² et même plus dans certaines résidences, comme celle des Champeaux, ou la surface peut atteindre les 80m

 

Budget moyen : 230 – 280.000 € : Pour ce niveau de budget on peut viser des appartements autour de 80m², dans des résidences semi-récentes, voire récentes, de bonne qualité du Haut-Montmorency (essentiellement en bas de la fourchette) ou dans le centre-ville (plutôt en haut de la fourchette).

 

Budget confortable : 280.000 – 350.000€ : Dans cette gamme de prix assez large, on peut trouver des 4-pièces sans défaut, en centre-ville ou dans le bas de la ville. En bas de la fourchette, on visera surtout le centre-ville pour des biens impeccables autour de 80m² ou éventuellement des biens d’exception dans le Haut-Montmorency. En haut de la fourchette, on peut viser des appartements plus grands (plus de 90m²) et/ou situés dans le bas-Montmorency, à proximité d’Enghien.

 

Budget illimité : 350 – 566.000 € : Entre 350 et 400.000€ il est possible d’acquérir un 4-pièces impeccable autour de 90 – 100m², dans une belle résidence semi-récente ou récente bien située. Au-delà, il n’y a plus que les appartements sur plan de la nouvelle résidence Cogedim située Esplanade de l’Europe, proposés entre 477.000 et 566.000€ pour des superficies entre 82 et 95m²

Cinq-pièces ou plus :

 

Premier prix : Certaines résidences typiques des années 60 du Haut Montmorency proposent quelques 5-pièces d’une surface de moins de 80m², accessibles autour de 200.000€.

 

Budget serré : 250 – 330000 € : Ce budget permet d’envisager des petits 5-pièces entre 80 et 90m² anciens ou des années 60 à 70, dans des quartiers comme le centre-ville.

 

Budget moyen : 330-370.000€ : Le budget « moyen » pour un 5-pièces permet de viser une centaine de m² ou plus, dans une résidence de standing semi-récente, en centre-ville ou dans le bas-Montmorency

 

Budget confortable : 370-450.000€ : Ce niveau de budget permettra l’acquisition d’un 5-pièces ou plus, à partir de 100m², dans des résidences de standing récentes ou semi-récentes du bas-Montmorency ou éventuellement du centre-ville (à standing égal, la superficie y sera supérieure).

 

Budget illimité : plus de 450.000 € : A ce niveau de prix, à Montmorency on est en droit d’exiger des appartements haut de gamme. Et on en trouve, tels que des appartements récents dans le bas de la ville, d’une surface généreuse et/ou dotés de prestations d’exceptions (grande terrasse, finitions haut de gamme…). Au-dessus de de 500 à 550.000€ il ne reste que quelques produits d’exception, comme de 6 ou 7-pièces entre 150 et 200m² avec souvent des très grandes terrasses et affichées entre 600 et 900.000€, parfois plus (avec à mon avis une certaine marge de négociation…). Les appartements sur plan s’affichent également à des tarifs exorbitants : entre 750 et 860.000€ dans la nouvelle résidence Esplanade de l’Europe, pour des surfaces qui ne dépassent guère 120m².

Maisons :

 

Premier prix : 200-300.000€ : Don peut trouver des petites maisons de ville dans le Haut-Montmorency à partir de 200.000€, avec des petites surfaces (60m² ou moins) et des petits terrains, ou encore à rénover complétement. En haut de la fourchette il est possible de viser une maison en lotissement, telles que les maisons jumelées de plein pied des années 1950, d’environ 65m² et 300m² de jardin, toutes proches de l’Intermarché.

 

Budget serré : 300 – 450.000€ : Cette gamme de budget, très étendue permet, dans sa fourchette basse d’acquérir une maison avec petit jardin, en lotissement récent dans le Haut-Montmorency, ou encore une maison de ville ancienne dans le même quartier, voire dans le centre ou dans le Bas-Montmorency (mais pas à proximité de la gare d’Enghien). En partie haute de la fourchette, on peut accéder à des maisons plus bourgeoises, dans les mêmes quartiers, sur des terrains de 500 à 1000m² ou encore à certaines maisons du bas de la ville, mais plus petites et avec des parcelles de terrain plus réduites.

 

Budget moyen : 450 – 600.000 € : Avec ce niveau de budget on est pratiquement hors-marché dans le Haut-Montmorency, ou il n’y a que les biens d’exception qui peuvent justifier un tel prix. Dans le centre-ville, on peut viser de belles maisons anciennes (meulière, Mansart, …), et ce même en bas de fourchette si l’on accepte un minimum de compromis, comme quelques travaux ou un terrain plus petit. Le bas-Montmorency, vers la gare d’Enghien, est également accessibles, mais avec des maisons plus modestes en bas de la fourchette (terrain réduit, mitoyenneté…), situation qui s’améliore nettement au-dessus de 500.000€.

 

Budget confortable : 600-750.000 € : Dans cette gamme de prix, on accède facilement à des biens haut de gamme, situés dans le bas de la Ville ou dans le centre. Le bien typique est une maison avec cachet (meulière, Mansart, anglo-normande, maison d'architecte), d'une superficie de 150 à 200m² et un terrain de 700m² minimum et parfois 1000m² ou plus. 

 

Budget illimité : plus de 750.000 € : Si l'on dispose d'un gros budget, on trouve à Montmorency un assez vaste choix de maisons de maitre, de 200 à 400 m², avec de très beaux terrains, de 1000 à 3000m², et à des prix allant jusqu'à 1,3 millions d'euro environ. Quelques rares propriétés exceptionnelles, avec un hectare de terrain ou plus, s'affichent à des prix encore plus élevés, jusqu'à 3 ou 4 millions d'euros.

 

Projets urbains

 

Ville essentiellement résidentielle et assez à l'écart des grandes axes de circulation, Montmorency est assez peu adapté aux grands projets d'aménagement. Le principal projet urbain d’une certaine importance est actuellement l’aménagement de l'Esplanade de l'Europe, grand espace très bien placé à proximité de la gare d'Enghien, dans l'un des quartiers les plus cotés de la ville et utilisé actuellement comme parking de surface.

 

Le projet d'aménagement, dont les premières initiatives remontent à il y a presque 30 ans, prévoit les aménagements suivants, qui seront finalisés courant 2013 :

  • une cité judiciaire, avec un tribunal d'instance et un conseil de prud'hommes
  • un bâtiment mixte, avec une crèche, un restaurant, un bureau de poste, une dizaine de logements et des bureaux
  • une résidence pour étudiants et jeunes actifs avec 112 studios
  • trois immeubles d'habitation avec un total de 93 logements privés
  • un parking sous-terrain avec plus de 200 places et des espaces verts

 

Les détails du projet sont disponibles sur le site web de la ville.

 

Mon avis : la nouvelle équipe municipale élue en 2008 a repris sans complétement bouleverser le projet hérité du maire précédent, car il lui aurait été sans doute impossible, étant donné les différents délais administratifs, d'en finir un nouveau dans une seule mandature. Cela explique sans doute entre autres l'absence de logements sociaux, chose assez étonnante pour une municipalité socialiste. Le projet n'aura donc pas à mon avis, un impact significatif sur le quartier, qui sera probablement juste légèrement embelli et un peu rajeuni, du fait de la présence des nouveaux logements pour jeunes et étudiants.

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12 mars 2012 1 12 /03 /mars /2012 00:40

 

Généralités

La Ville de Montmorency est située à 13km de Paris. Le nom de la ville évoque, à juste titre, l’historique de la France ; les origines de la famille de Montmorency remontent au 10ème siècle. La vocation résidentielle de Montmorency est également ancienne : dès le 17ème siècle, des personnages célèbres s’y installent, dont Charles le Brun (premier peintre du Roi) en 1673.


Limites de la ville

La ville de Montmorency est limitée :

  • Au Sud-Ouest par la Ville d’Enghien-les-Bains (Av de la Division Leclerc)
  • à l'Ouest par la ville de Soisy-sous-Montmorency (rue Trousselle, rue de la Caille, rue de la Fosse aux Moines, chemin des Carrières, rue de Pontoise, rue Saint-Paul, bd. d’Andilly)
  • au Nors-Ouest par la ville d’Andilly (bois des Plantes, rue Beaumarchais, av de Domont
  • au Nord-Est par la ville de Piscop (fôret de Montmorency)
  • à l’Est poar la ville de Saint Brice sous Fôrêt ((fôret de Montmorency, rue de l’Egalité, chemin de la Mare)
  • à l'Est par la ville de Groslay (chemin de la Fontaine au Savat, rue Billaut, ruelle aux loups, sentier du clos de Paris
  • au Sud-Est par la ville de Deuil la Barre (ruelle des Martinets, Av. Charles de Gaulle, allée des lumières, rue du Panorama, av Charles de Gaulle, bd de Montmorency, rue des Coutures)

 

Maire - Elections

Maire

François Detton, apparenté PS (depuis 2008)

Résultat des dernières élections municipales (2008) :

1er tour :

Liste UMP 1: 34,39%

Liste PS : 32,89%

Liste UMP 2 : 19,47%

Liste Divers Droite : 13,25%

 

2ème tour : 

Liste PS : 42,41%

Liste UMP 1 : 41,72%

Liste UMP2 : 15,86%

 

Démographie

 

La Ville de Montmorency a 21438 habitants (données 2008), avec une pyramide des âges très proche des moyennes nationales. Les habitants sont globalement plutôt aisés (revenu moyen par unité de consommation de26109 €, largement supérieur à la moyenne nationale). Fort logiquement, on y trouve une forte proportion de cadres (17,9%, plus du double de la moyenne nationale) et de professions intermédiaires (17,3% contre une moyenne nationale de 13,2%) et un faible pourcentage d’ouvriers (6,2%, moins de la moitié par rapport à la moyenne nationale).

 

Parc de logements

Le parc de logements de Montmorency est très diversifié, aussi bien en ce qui concerne la taille des logements que leur ancienneté. Aussi, on trouve environ 30% des logements anciens (avant 1949), environ 38% de logements semi-récents (entre 1949 et 1974), mais aussi près de 12% de logements récents (après 1990).


Si la majorité des logements sont, comme souvent en Ile de France, des appartements, on retrouve un parc important de  maisons individuelles (plus de 36%). La taille des appartements est par ailleurs assez généreuse (plus de 56% des appartements ont 4 pièces ou plus, et plus de 31% ont au minimum 5 pièces). En revanche, on trouve peu de studios et de deux-pièces (8 respectivement 13%). Le taux de logements sociaux est de 13,2% (données 2008) et la majorité des ménages sont propriétaires de leur logement (environ 60%).

Les quartiers

La ville de Montmorency se décompose en trois quartiers :


Le Haut Montmorency : Le Haut Montmorency est le secteur situé au nord du Bd. d’Andilly. C’est le quartier le plus excentré de la ville. Malgré tout, il a été assez densément construit, avec sur son territoire plusieurs résidences de taille importante, sociales mais aussi privées, notamment autour de l’entrée nord de la ville (av de Domont, rue Pascal, rue de Knotsford, chemin neuf des Champeaux…). Autour de ces cités on retrouve des zones pavillonnaires, souvent des lotissements, mais aussi des propriétés plus haut de gamme, comme autour du bd d’Andilly ou de l’avenue Marchand.


Le Centre Montmorency : situé entre le bd d’Andilly au nord et la rue des Carrières au sud, le quartier du centre est le plus ancien et le plus dense de la ville. Essentiellement résidentiel, tout comme le reste de la ville, il est organisé autour du centre ancien, avec sa rue du Marché et ses petites places (place Roger Levanneur, place des Cerisiers…). Le centre ancien est composé principalement de petits immeubles collectifs, anciens, mais aussi plus récents, privés ou sociaux.

Au-delà du centre ancien, le Centre Montmorency retrouve une configuration principalement pavillonnaire, avec de belles maisons ; la densité de construction est plus basse à l’est, vers Groslay. Les rues pavillonnaires sont par endroit ponctuées d’immeubles privés ou sociaux, essentiellement à l’ouest du quartier (rue du Try, rue des Carrières, rue des Moulins…), mais aussi dans une moindre mesure à l’est (rue des Haras, av Charles de Gaulle).


Le Bas Montmorency : situé au sud de la rue des Carrières, le quartier du Bas Montmorency est le plus proche de Paris et le mieux desservi en transports en commun, avec une proximité avec la gare SNCF d’Enghien les Bains. Essentiellement pavillonnaire et presque entièrement résidentiel, le quartier cache nombre de villas anciennes de charme, mais aussi des pavillons plus récents de bon standing. Il existe également quelques secteurs plus urbanisés, avec des copropriétés privés de bon standing (par exemple, Av de la Division Leclerc, en limite d’Enghien ou avenue Charles de Gaulle) et quelques  logements sociaux (résidences de l’Orangerie et du Parc du Château).

 

Commerces

Ville essentiellement résidentielle, Montmorency est assez peu équipée en commerces. Le centre-ville est le quartier qui s’en sort le mieux : on y trouve le seul marché de la ville (place Roger-Levanneur, les mercredis et dimanche matin), avec quelques rues commerçantes autour, dont un supermarché Franprix. En dehors, il n’y a très peu de commerces, le plus important étant un Intermarché situé dans le haut-Montmorency, à l’extrémité nord de la ville (avenue de Domont). Dans le bas-Montmorency, les commerces sont particulièrement rares, obligeant les habitants à se rendre à Enghien ou éventuellement dans le centre-ville pour y faire leurs courses.


Les centres commerciaux les plus proches se trouvent à Soisy sous Montmorency (Auchan) ou à Saint Brice sous Forêt. (Carrefour).

 

Transports

La ville de Montmorency est hélas relativement mal desservie par les transports. Aucune gare ne se trouve sur son territoire. La gare d’Enghien, proche du secteur ouest du Bas-Montmorency est accessible à pieds depuis l’extrémité sud-ouest de la ville. D’autres gares, situées plus loin, sont accessibles en bus ou en voiture (Groslay, Deuil-Montmagny, Champ de Courses d’Enghien, Ermont-Eaubonne).


La ville est néanmoins desservie par quelques lignes de bus du réseau Valmy opéré par Veolia Transport :

  • Ligne 12 : elle relie le Haut Montmorency et le centre-ville aux gares de Champ de Courses d’Enghien et d’Ermont-Eaubonne. Les temps de trajet vers la gare d’Ermont-Eaubonne sont de 25 minutes environ depuis le Haut-Montmorency et de 20 minutes depuis le centre-ville.
  • Ligne 13 : elle traverse la ville du Nord au sud, avec une desserte de la gare d’Enghien au sud et des gares de Domont et Ecouen-Ezainville au nord. Les temps de trajet vers la gare d’Enghien sont de 10 minutes depuis le centre-ville et de 20 minutes depuis le Haut-Montmorency. La gare de Domont est accessible en une dizaine de minutes depuis le Haut-Montmorency et en une vingtaine de minutes depuis le centre-ville.
  • Ligne 15 M : Elle traverse la ville du nord au sud et la relie à la gare d’Enghien, accessible en environ 15 minutes depuis le centre-ville et 25 minutes depuis l’extrémité nord de la ville.
  • Bus Mobilien 95.02, relie la mairie de Montmorency à l’aéroport de Roissy, au bout d’un trajet d’une heure et demie environ. Elle assure également une desserte en 10 minutes de la gare de Groslay.

Il est également à noter que Montmorency ne bénéficie pas non plus de grands axes routiers à proximité : l’autoroute A15, la plus proche est à plusieurs km du Bas-Montmorency et encore plus loin du quartier du Haut.

 

Petite enfance 

Le nombre de structures d’accueil pour la petite enfance à Montmorency est réduit et il est vraisemblable qu’il soit difficile d’obtenir une place en créché.

Crèches : 

  • Les Elfes (crèche municipale, 30 places), 12 rue des Sablons, tél 01 34 12 11 07
  • La Nouvelle Etoile des Enfants de France (crèche collective associative, 50 places), 10 av Victor Hugo, tél 01 34 12 93 11
  • La Santé c’est le bonheur (Crèche collective associative intercommunale, 21 places réservés aux enfants de Montmorency), 5, villa de la Croix Blanche 95880 Enghien-les-Bains

 

 Haltes garderies :

  • Halte-garderie municipale « Les Farfadets » (20 places, deux jours par semaine maximum) : 21ter, rue de Jaigny, Tél : 01 39 64 84 72 

 

Ecoles 

Ecoles maternelles publiques : 

  • Pasteur, Place Claude-Lalet, Tél : 01 34 12 90 53
  • Ferdinand-Buisson, Chemin des Hauts Briffauts, Tél : 01 39 89 51 30
  • La Fontaine, Rue Corneille, Tél : 01 39 89 88 07
  • Jules-Ferry, Rue Louis-Blanc, Tél : 01 39 64 39 15
  • Les Sablons, Rue des Sablons, Tél : 01 39 64 07 95

Il n’y a pas d’école maternelle privée à Montmorency. La sectorisation est indiquée sur le site web de la ville ; dans les grandes lignes, le quartier du Haut-Montmorency est associé à l'école La Fontaine, le centre ville est réparti entre les écoles Ferdinand-Buisson et Pasteur, et le bas-Montmorency à l'école Jules-Ferry.


Ecoles élémentaires publiques :

  • Pasteur 1, Place Claude-Lalet, Tél : 01 39 64 29 02
  • Pasteur 2, Place Claude-Lalet, Tél : 01 39 64 74 97
  • Ferdinand-Buisson, 25, avenue de la 1ère Armée Française, Tél : 01 39 89 50 61
  • La Fontaine, Rue Corneille, Tél : 01 39 89 99 04
  • Jules-Ferry, 101, avenue Charles-de-Gaulle, Tél : 01 39 64 40 00

Il n’y a pas d’école élémentaire privée à Montmorency. La sectorisation est indiquée sur le site web de la ville ; dans les grandes lignes, le quartier du Haut-Montmorency est associé à l'école La Fontaine, le centre ville est réparti entre les écoles Ferdinand-Buisson et Pasteur, et le bas-Montmorency à l'école Jules-Ferry.

 

Collèges publics :

Il n’y a pas de collège privé à Montmorency


Lycées publics :

Il n’y a pas de lycée privé à Montmorency

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2 février 2012 4 02 /02 /février /2012 07:20
Ecoles 

Ecoles maternelles publiques : 

  • 32, rue Buffault, tel 01 53 20 85 05
  • 30, rue Rodier, tel 01 48 78 11 17
  • 12, rue Clauzel, tel 01 45 26 82 49
  • 22, rue Rochechouart tel 01 42 85 24 30
  • 34, rue de Bruxelles tel01 42 85 10 40
  • 12, rue Chaptal tel 01 42 81 39 76
  • 11, rue de la Grande-Batelière tel 01 45 23 16 44
  • 5, rue Milton tel01 48 78 23 44
  • 9bis, rue Blanche tel 01 48 74 03 56
  • 68, rue de Rochechouart tel 01 53 20 68 70
  • Ecole de la Trinité (catholique sous contrat), 16 rue de Milan, tel 01 48 74 30 01, web http://ecoletrinite.free.fr
  • Ecole Notre Dame de Lorette (catholique sous contrat), 19 rue des Martyrs, tel 01 48 78 54 80

Ecoles maternelles privées : 

  • Ecole de la Trinité (catholique sous contrat), 16 rue de Milan, tel 01 48 74 30 01, web http://ecoletrinite.free.fr
  • Ecole Notre Dame de Lorette(catholique sous contrat), 19 rue des Martyrs, tel 01 48 78 54 80

Ecoles élémentaires publiques :

  • 16, rue de la Victoire, tel 01 48 78 40 85
  • 32, rue de Bruxelles, tel 01 48 74 43 58
  • 5, rue Milton, tel 01 48 78 23 44
  • 9, rue Blanche, tel 01 48 74 66 96
  • 34, rue Buffault, tel 01 53 20 85 00
  • 12, rue Chaptal, tel 01 48 74 04 66
  • 21, rue Milton, tel 01 45 26 46 26
  • 15, rue Turgot, tel 01 48 78 36 75
  • 45, rue de la Tour d'Auvergne, tel 01 49 70 94 81 

NB : Une nouvelle école publique est en construction 10 rue de Clichy.

 

Ecoles élémentaires privées : 

 

 

Collèges publics :

 NB : Pour connaitre exactement les écoles ou le collège dont dépend une adresse donnée, la mairie de Paris a mis en place un service internet : http://perimsco.paris.fr/

Collèges privés :

  • Institution Saint Louis(catholique sous contrat) : 50 rue de Clichy (fermeture définitive en 2012)
  • Morvan(établissement spécialisé pour sourds et malentendants) : 68 rue de la Chaussée d’Antin, Tel 01 48 74 10 09 , web :http://www.clgmorvan.org
  • Cours Verlaine (privé laïque) : 37 rue des Martyrs, Tel. : 01.48.78.86.44 

 

Lycées publics :

Lycées privés :

  • Institution Saint Louis(catholique sous contrat) : 50 rue de Clichy (fermeture définitive en 2012)
  • Morvan(établissement spécialisé pour sourds et malentendants): 68 rue de la Chaussée d’Antin, Tel 01 48 74 10 09 , web :http://www.clgmorvan.org
  • Cours Verlaine (privé laïque) : 37 rue des Martyrs, Tel : 01 48 78 86 44 

 

Impôts locaux

Les impôts locaux étaient historiquement peu élevés à Paris, par rapport à la banlieue ou la province. Même si l'actuelle équipe municipale les a augmenté de manière importante, Paris reste globalement peu chère en termes d'impôts locaux. Les taux d'imposition sont les suivants (à noter que le taux départemental a été créé par l'actuelle équipe municipale : Paris étant à la fois commune et département il n'existait pas auparavant) :



Impôt

Taux municipal Paris

Taux municipal - moyenne nationale

Taux départemental  Paris

Taux départemental - moyenne nationale

Taux régional

Taxe d'habitation

10,36%

14,97%

2,58%

7,39%

N/A

Taxe foncière

8,37%

19,32%

3,24%

10,84%

1,27%

Sécurité

Sans parler d’insécurité, il est évident que les nombreux lieux festifs que compte le 9ème arrondissement apportent avec eux nombre de nuisances, notamment sonores, jusqu’à des heures tardives de la nuit. Lors de l’acquisition d’un logement dans l’arrondissement c’est donc l’un des principaux points à vérifier, avec des visites à répétition à différentes heures du jour et surtout de la nuit.

 

La population de l’arrondissement n’est à priori pas à l’origine de problèmes de délinquance ; c’est la population de passage qui y contribue dans une très grande partie.

 

Les principaux problèmes d’insécurité concernent le trafic de stupéfiants (essentiellement au nord de l’arrondissement, surtout autour des boulevards Clichy et Rochechouart), les attroupements de personnes qui peuvent provoquer un sentiment d’insécurité (et ce dans de nombreux endroits dont les endroits identifiés dans le contrat de sécurité du 9ème arrondissement : rue Ballu, carrefour Milton/Tour d’Auvergne, carrefour Dunkerque/Rochechouart/Trudaine, rue Chaptal, Cadet/Lafayette, square Montholon – la liste n’est probablement pas exhaustive et les endroits peuvent changer au fil du temps), phénomènes de racket autour des établissements scolaires, ainsi que la prostitution (autour des places de Clichy, Blanche et Pigalle).

 

Dans le secteur des grands magasins, le grand nombre de personnes sans domicile fixe peut également générer un sentiment d’insécurité.

Risques naturels

Le 9ème arrondissement est assez peu concerné par les risques d’inondation. Toutefois, des risques d’inondation  des caves ou de perturbation de l’alimentation en électricité existent au sud d’un axe Trinité d’Estienne d’Orves – Notre-Dame-de-Lorette – Square Montholon. La carte des zones inondables est disponible sur le site de la mairie de Paris.

 

La grande majorité du 9ème arrondissement est concerné par la présence du risque lié aux poches de gypse antéludien. Le nord de l’arrondissement présente également des risques liés aux anciennes carrières. La mairie de Paris met à disposition une carte de la ville avec un volet thématique sur les différents risques ainsi qu’un service permettant, pour une adresse donnée des renseignements sur l'éventuelle présence de carrières.

 

Emploi

Le 9ème arrondissement est le siège de nombreuses entreprises, avec notamment une très forte concentration de bureaux dans sa partie sud-ouest. On peut citer, au hasard, BNP-Paribas, Le Figaro, Generali, Logitech France, CIC, Swiss Life, etc. (il ne s’agit toutefois, dans beaucoup de cas que du siège social, et non pas des sites principaux d’activités de ces entreprises). De plus, la position centrale de l'arrondissement et sa desserte idéale en transports en commun permettent de profiter, avec un temps de trajet raisonnable, d’une grande partie des opportunités d'emploi de la région Parisienne.

 

Prix de l’immobilier

Cette rubrique a été mise à jour : 23/01/2012. Le dernier prix moyen des transactions dans l’arrondissement, communiqué par la chambre des notaires est de 8640€/m² (3eme trimestre 2011).

Studios :

Premier prix : moins de 70000€ : Pour moins de 65000€ on peut s’offrir dans le 9ème arrondissement un studio… inhabitable. En effet la loi SRU de 2000 fixe une surface  minimum de 9m² ou un volume de 20m3 pour qu’un bien puisse être mis en location, or bon nombre de chambres de bonnes dans le 9ème ne remplissent pas ces critères. Il reste qu’on peut y habiter soi-même en tant que pied à terre, l’utiliser en tant que bureaux, stockage…  A noter que les prix commencent à moins de 40.000€ pour quelques 5m² au nord de l’arrondissement.


Budget serré : 70 – 130000€ : A ce prix on trouve des « studettes », chambres de bonnes sous les combles mais qui satisfont aux normes légales d’habitabilité. Selon l’état du bien, le standing de l’immeuble st la surface (entre 9 et 13m² environ) le prix sera situé en bas ou en haut de la fourchette. Sauf exception, à moins de 100.000€, les toilettes seront sur le palier. Quel que soit le prix, Il s’agit le plus souvent du dernier étage, sans ascenseur. La rentabilité locative de ces biens ayant été limité par la loi (surtaxation des revenus locatifs, à partir d’un loyer de 40€/m²), il est toutefois probable que leur prix subira globalement des pressions à la baisse.


Budget moyen : 130000 – 180000€ : A ce niveau de prix, dans le 9ème arrondissement, on est toujours limités à des petites surfaces, généralement entre 12 et 18m² suivant le quartier (le Nord en limite des Bd de Clichy et de Rochechouart étant moins cher) et le nombre de défauts (appartement sous les comble ou non, présence d’ascenseur…). En haut de la fourchette et avec quelques compromis sur la qualité on peut viser des surfaces autour de 20m² dans l’extrémité nord de l’arrondissement.


Budget confortable : 180-280000€ : Il s’agit d’une large fourchette de prix, qui permet d’acquérir des vrais studios, à partir d’une vingtaine de m², et jusqu’à 30m² voire un peu plus, selon le quartier, l’étage ou le standing de l’immeuble

 

Budget illimité : plus de 280.000€ : Autour de 300.000€, il est possible d’acquérir un studio d’une trentaine de m², voir un peu plus dans le Nord de l’arrondissement (ici on trouve également quelques logements récents ou semi-récents, chose rare dans l’arrondissement). Dans le sud, coté Opéra, la surface sera en revanche moindre. Pour une surface encore plus importante, compter plutôt 350.000€, mais des biens exceptionnels, situés dans le quartier de l’Opéra peuvent dépasser les 400.000€. A noter que d’une manière générale, l’offre de studios de bonne qualité et de moyenne ou grande taille est très rare dans le 9ème.

 

Deux-pièces :

Premier prix : 200-250.000€ : Pour ce prix, il faudra se satisfaire de toutes petites surfaces (environ 25 à 30m²) et accepter divers défauts, tels que des 5ème ou 6ème étages sans ascenseur, rez-de-chaussée, faible hauteur sous plafond, rénovation à prévoir... En haut de la fourchette il est possible de trouver des appartements avec moins de défauts, mais surtout dans le secteur Nord de l'arrondissement.

 

Budget serré : 250 - 300.000€ : Ce niveau de budget permet d’envisager l’acquisition d’un petit deux-pièces (entre 28 et 35m² environ), sans défaut majeur. En bas de la fourchette, il faudra prospecter essentiellement la partie nord, en limite des Bd de Clichy ou de Rochechouart, sous peine de devoir accepter de gros défauts (voir « premier prix »).

 

Budget moyen : 300 – 400.000€ : Ce niveau de prix permet de viser des 2-pièces à peu près standards et sans défauts majeurs. En bas de la fourchette, les surfaces seront plus réduites, plutôt en-dessous de 35m², selon le quartier. Passé 350.000€, il est possible de dépasser 40, voire 45m² dans la partie nord et 35m² dans la partie centre ou sud. Le haut de la fourchette permet même d’atteindre les 50m² dans les secteurs nord et 40m² dans les secteurs les plus recherchés. Toujours dans cette gamme de prix on trouve des anciens ateliers en rez-de-chaussée, réaménagés en logement, qui peuvent avoir une surface est un peu plus importante, avec souvent une grande hauteur sous plafond ou une partie en « souplex ».

 

Budget confortable : 400 – 500.000€ : Un budget de plus de 400.000€ permet en principe d’acquérir un 2-pièces de taille standard (45 m² ou plus) dans tous les secteurs de l’arrondissement. Selon les prestations et l’emplacement on dépassera sans problème 50-55m² en haut de la fourchette.

 

Budget illimité : plus de 500.000€ : Ce niveau de prix permet l’acquisition d’un grand deux-pièces (en principe plus de 60m²) et sans défauts importants. Au-dessus de  600.000€ on ne trouve plus que des rares biens hors-normes.

 

Trois-pièces :

Premier prix : 350 - 450.000€ : Sans surprise, à ce prix on trouvera surtout de petits 3-pièces, à partir de 40m² en bas de la fourchette. Il est possible de trouver également des surfaces plus importantes, jusqu'à 60m², à condition de prospecter en limite des bd. de Clichy ou Rochechouart, et d'accepter de gros défauts (travaux, étage élevé sans ascenseur...).

 

Budget serré : 450 - 550.000€ : Pour ce niveau de prix (qu'on ne peut que très difficilement caractériser comme serré) on trouve des vrais 3-pièces (bien que parfois avec des plans atypiques) à partir de 50m², y compris dans les quartiers les plus recherchés. Dans le secteur nord, on peut dépasser les 60m², voire avoisiner les 70m² s'il y a quelques défauts ou des travaux à prévoir.

 

Budget moyen : 550 - 650.000€ : Ce budget moyen permet l'acquisition de 3-pièces de bonne superficie et sans défaut majeur dans tous les secteurs du 9ème arrondissement. Dans le centre et au sud de l'arrondissement on peut viser une surface à partir d'environ 60m² voir un peu plus en haut de la fourchette, tandis qu'on peut même dépasser les 80m² sur les bd de Clichy ou de Rochechouart.

 

Budget confortable : 650 - 800.000€ : A ce niveau de prix, on trouve des 3-pièces confortables, autours de 70m² pour les zones les plus recherchées et bien plus dans le nord de l'arrondissement (dont les secteurs les moins recherchés sont d'ailleurs hors marché vers le haut de la fourchette). Le haut de la fourchette permet même d'acquérir de beaux appartements de 80-90m² dans des secteurs comme Richelieu-Drouot ou Grands-Boulevards.

 

Budget illimité : plus de 800.000€ : Il y a assez peu de biens dans le 9ème arrondissement qui justifient ce niveau de prix. Il s’agit soit de biens correctes sans plus, mais très bien placés, par exemple à proximité immédiate de l’Opéra, soit de biens atypiques (dans le bon sens du terme) : copropriétés de très grand standing, ateliers d’artistes de belle superficie (environ 100m²), résidence récente avec terrasse et/ou parking…

 

Quatre pièces :

Premier prix : 450 – 600.000€ : Il n’y a que très peu de 4-pièces dans le 9ème arrondissement affichés à moins de 600.000€. On peut avec patience en trouver même vers 450.000€, mais en cumulant tous les inconvénients (emplacement, étage élevé sans ascenseur, petite surface – moins de 60m², travaux à prévoir…). Même en haut de la fourchette on va retrouver une grande partie de ces inconvénients, bien qu’on pourra viser une surface plus importante (70m² ou un peu plus).

 

Budget serré : 600 – 750.000€ : Pour ce niveau de prix il est possible d’acquérir de 4-pièces d’une taille plus standard (70 – 80m²), même s’il ne s’agira le plus souvent de 3-4 pièces, ou la présence de la 3ème chambre est juste une possibilité théorique . Par ailleurs, comme souvent dans le centre de Paris, il faut noter que les plans des appartements sont souvent atypiques, ce qui rend parfois le critère surface moins significatif.

 

Budget moyen : 750-850.000€ : Le cœur du marché des 4-pièces est composé d’appartements dans des immeubles généralement de belle facture, avec une surface entre 75 et 95m², voire plus, jusqu’à 100m² en cas de bien atypique (atelier, étage élevé sans ascenseur, etc.).

 

Budget confortable : 850.000 – 1.000.000 : Les acquéreurs disposant d’un budget confortable peuvent trouver dans le 9ème de beaux appartements 4-pièces entre 90m² (voire moins pour des biens très bien situés et en parfait état) et 100m² environ. Dans les secteurs les moins recherchés, la surface peut même être plus importante, jusqu’à 120m² environ (d’une manière générale, les défauts sont très pénalisants en terme de prix pour ce type de bien).

 

Budget illimité : pour plus de1 million d’euros on peut à juste titre exiger un bien exceptionnel, qui remplira une ou plusieurs des critères suivants : emplacement très recherché (par exemple, proximité de l’Opéra), grande surface (100m² minimum), présence d’éléments de confort rares dans l’arrondissement (terrasse, parking…), immeuble de grande valeur architecturale…

 

Cinq-pièces ou plus :

Premier prix : 700-850.000€ : Pour ce niveau de prix, certes déjà très élevé on peut trouver de belles surfaces (plus de 90, voire plus de 100m²), dans des immeubles anciens de bon standing, pour peu qu’on accepte de prospecter dans les secteurs les moins recherchés (proche Gare du Nord, Barbès-Rochechouart,…). Dans les secteurs plus recherchés, les surfaces seront plus limitées (autour de 90m²) et il faudra accepter quelques défauts ou des travaux importants.

 

Budget serré : 850 – 950.000€ : Ce budget permet l’acquisition d’appartements d’une centaine de m² dans des beaux immeubles au cœur du quartier. En cas de défaut important ou emplacement moins recherché, la surface sera plus importante, jusqu’à 120m². A noter d’une manière générale, que malgré leur surface en apparence généreuse, les appartements présentent souvent des plans assez peu adaptés au mode de vie contemporain (petite cuisine isolée dans un recoin de l’appartement, une seule salle d’eau difficile d’accès…)

 

Budget moyen : 950.000 – 1.200.000€ : A ce niveau de prix, il est possible de trouver des appartements d’une belle superficie (à partir de 110m²), même s’il n’y aura souvent que 3 chambres. On pourra exiger également de disposer de tous les éléments de confort d’un appartement familial (cuisine de taille suffisante, deuxième salle d’eau…).

 

Budget confortable : 1.200.000 – 1.400.000: Ce niveau de budget permettra l’acquisition d’un 6-pièces (4 chambres) à partir de 120 jusqu’à 160m², voire plus pour des biens atypiques, situés sauf exception dans des immeubles de prestige.

 

Budget illimité : plus de 1.400.000€ : Pour ce prix, on retrouve sans surprise des biens qui se doivent d’être irréprochables. La surface démarre vers 150m² dans le bas de la fourchette et dépasse les 200m² à partir de 2.000.000€ environ. Un haut niveau de prestations (étage noble, ascenseur, parquet, moulures, cheminées…) s’impose également. Avec quelques exceptions, la limite supérieure du marché se situe à environ 2,5M€.

 

Projets urbains

Arrondissement très densément construit et doté d’un parc immobilier de bonne qualité, bien que très ancien, le 9ème se prête mal aux chantiers d’ampleur. S’agissant d’aménagements significatifs, je n’en retiens qu’un : la mise en double sens des Grands-Boulevards, entre la place de la République et Richelieu-Drouot. Ce changement s’inscrit dans le cadre d’un plan plus global d’aménagement de la circulation automobile à Paris, avec notamment le réaménagement de la Place de la République.

Mon avis : si le but de la mairie de Paris est généralement de diminuer la circulation automobile, je pense  que l’effet sera plutôt inverse pour les riverains des Grands-Boulevards, qui du coup resteront l’un des rares axes ou l’on pourra encore, tant bien que mal, traverser Paris en voiture.

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16 janvier 2012 1 16 /01 /janvier /2012 23:15

 

Généralités

Le 9eme est un arrondissement central qui représente un trait d’union entre l’hyper-centre de Paris et ses quartiers populaires du nord d la ville. Comme tous les arrondissements centraux, le 9ème possède des adresses prestigieuses comme l’opéra Garnier ou le boulevard Haussmann avec ses grands magasins. Il offre surtout une vie culturelle inégalée, avec notamment un grand nombre de théâtres des plus célèbres de Paris (l’Olympia, les Folies Bergères, le Casino de Paris, le Théâtre Mogador…).

 

Limites de l'arrondissement

Le 9ème arrondissement est limité :

  • à l'Ouest par le bd. de Clichy et la rue d’Amsterdam
  • au Nord, par le boulevard de Clichy et le boulevard Rochechouart
  • à l'Est par la rue du Faubourg Poissonnière
  • au Sud par les Grands Boulevards (bd de la Madeleine, bd des Capucines, bd des Italiens, bd Montmartre, bd Poissonnière)

 

Maire - Elections

Maire

Delphine BURKLI (UMP), élue en 2014

 

Résultat des dernières élections municipales (2008) :

1er tour :

  • Delphine BURLKI (UMP) : 39,42%
  • Pauline VERON (PS) : 39,15%
  • Jonathan SOREL (Verts) : 8,01%
  • Annie THIERRY (FN)  : 4,86%
  • Sandra FELLOUS (Divers Droite)  : 4,24%
  • Benoit SCHECKENBURGER (Parti de Gauche) : 3,72%
  • Charline JOLIVEAU (Lutte Ouvrière) : 0,57%

 

2ème tour : 

  • Delphine BURKLI (Union de la droite) : 50,36%
  • Pauline VERON (Union de la gauche) : 49,63%

 

 

Démographie

Arrondissement central très fréquenté par les franciliens et les touristes, du fait de ses commerces, activités culturelles ou encore ses quartiers d’affaires, le 9ème arrondissement est aussi densément peuplé. Avec environ 27.000 habitants/km², le 9ème est plus dense que la moyenne Parisienne qui se situe autour de 21.000 habitants / km². Si la densité de population est aujourd’hui importante, elle l’a encore plus été par le passé : le nombre d’habitants a culminé à quelque 124.000 dans les années 1900, avant qu’il baisse de manière continue jusque dans les années 1990.

 

Ses habitants sont plutôt jeunes : environ 25% ont entre 15 et 29 ans et plus de 26% entre 30 et 45 ans contre des moyennes nationales de 18,6% respectivement 19,8%. En revanche, comme dans d’autres arrondissements centraux de Paris, il y a  peu d’enfants : 14,2% seulement des habitants ont entre 0 et 14 ans, contre 18,5% de moyenne nationale : les prix élevés et les logements étroits ont tendance à éloigner les familles. A partir de 45 ans et plus encore à partir de 60 ans, on tombe en-dessous des moyennes nationales : il est probable que les nombreuses animations du quartier attirent surtout les jeunes, au détriment des séniors qui privilégieraient un environnement plus calme et plus vert.

 

Les habitants du 9ème arrondissement sont plutôt aisés : le revenu moyen par unité de consommation est de 29909 €, soit environ 2/3 au-dessus de la moyenne nationale et on retrouve sans surprise une grande proportion de cadres supérieurs (près de 35% contre 8,8% dans la population française) et peu d'employés et d'ouvriers (11,7 respectivement 4,1%, contre 16,4 et 12,8 dans la population française).

 

Parc de logements

Le Parc de logements du 9ème  arrondissement est, comme dans tous les arrondissements centraux de Paris, essentiellement ancien (près de 89% des résidences principales datent d'avant 1949 et composé quasi-exclusivement d'appartements.

 

Les logements sont plutôt de  petite taille (plus de 53% de studios ou des deux-pièces), mais il y a également une proportion non-négligeable de grands appartements (14% en ont 5-pièces ou plus, soit plus que dans nombre de villes de banlieue). Il y a très peu d'HLM (environ 2,4% en 2008), et le taux de propriétaires-occupants de leur logement y est de 40%.

 

Du fait de sa densité importante de population, il faut noter trois caractéristiques générales du 9ème arrondissement : le manque presque total de verdure, une présence de vis-à-vis qui est presque incontournable et une quasi-impossibilité d’y garer une voiture, à l’exception des parkings publics souterrains.

Les quartiers

Le 9ème arrondissement se décompose en 5 quartiers :

 

Clichy-Trinité

Limites : Sud : rue de Châteaudun, rue Saint-Lazare, Est : Rue Pigalle, rue de la Rochefoucauld, rue Saint-Lazare, rue Taitbout, Nord : Boulevard de Clichy, Ouest : rue d’Amsterdam

Tout comme le reste du 9ème, le quartier Clichy-Trinité est très animé et très divers : le sud du quartier autour de la gare Saint-Lazare et de la rue de Châteaudun contient un grand nombre d’immeubles de bureaux ou transformés en bureaux. Plus au nord, les rues résidentielles bordées de beaux immeubles anciens sont ponctués de théâtres, musées et autres restaurants et boites de nuit, certains célèbres (théâtre de Paris, Casino de Paris, …). La cohabitation peut y être parfois difficile à cause des nuisances sonores que ces endroits génèrent la nuit. Le nord du quartier, coté boulevard de Clichy est dominé par des commerces de sexe, mais aussi d’instruments de musique.

 

Lorette-Martyrs

Limites : Sud : rue de Châteaudun, Est : rue des Martyrs, rue de la Tour d’Auvergne, rue de Rochechouart, rue Cadet, Nord : Bd de Clichy, Ouest : Rue Pigalle, rue de la Rochefoucauld, rue Saint-Lazare, rue Taitbout

Plus résidentiel que le quartier Clichy-Trinité, le quartier Lorette-Martyrs y présente pas moins les mêmes grandes caractéristiques : plutôt des bureaux dans la partie Sud, rues résidentielles animées ailleurs et richesse de théâtres, boites de nuit et restaurants. Comme ailleurs dans le 9ème on y trouve surtout des immeubles anciens avec un caractère incontestable, comme par exemple autour de la belle place Saint-Georges. La partie nord est également dominée par des commerces de sexe mais surtout d’instruments musicaux.

 

Lafayette – Richer

Limites : Sud : Bd. Haussmann, Bd Montmartre, Bd. Poissonnière, Est : rue du Faubourg Poissonnière, Nord : rue Lafayette, rue de Châteaudun, Ouest : rue Taitbout

Le quartier Lafayette-Richer est très divers, avec un grand nombre d’immeubles de bureaux notamment dans sa partie sud-ouest, en prolongation du quartier de l’opéra (dont des sièges sociaux, tel celui du Figaro, d’Areva…), des lieux d’animation plutôt à l’est (le Grand Rex, les Folies Bergères, le musée Grévin…). Le quartier comporte également un grand nombre de rues résidentielles, certaines très anciennes (telles les cités de Trévise ou Grévin, datant de la première moitié du 19ème siècle) avec souvent de beaux immeubles de caractère. Le quartier est également bien doté en commerces, avec plusieurs rues commerçantes (rue Cadet, rue du Faubourg Poissonnière…).

 

Province – Opéra

Limites : Sud : Bd. de la Madeleine, Bd des Capucines, Bd des Italiens, Est : Bd. Haussmann, rue Taitbout, Nord : rue de Châteaudun, rue Saint-Lazare, Ouest : rue Vignon, rue du Havre

Le quartier Provence-Opéra est assez peu peuplé, car une grande partie de sa superficie est occupée par l’Opéra et les Grands Magasins. De plus, un grand nombre d’immeubles autour de l’Opéra et des boulevards ont été totalement ou partiellement convertis en bureaux. A noter que le quartier, très fréquenté par les touristes, comporte également un grand nombre d’hôtels.

 

Trudaine -Rochechouart

Limites : Sud : rue Lafayette, Est : rue du Faubourg Poissonnière, Nord : Bd. de Rochechouart, Ouest : rue des Martyrs, rue de la Tour d’Auvergne, rue de Rochechouart, rue Cadet

Le quartier Trudaine-Rochechouart est le plus populaire du 9ème. En effet, il touche à l’Est Barbès-Rochechouart ainsi que (presque) la gare du Nord. Il ressemble pas moins au reste de l’arrondissement bien qu’on trouve aussi quelques immeubles plus modestes ainsi que quelques immeubles récents.

 

Commerces

Le 9ème arrondissement est particulièrement bien doté en commerces de toute sorte. Si mes grands magasins autour du boulevard Haussmann n’ont plus besoins d’être présentés, le reste de l’arrondissement est également bien équipé en magasins permettant de s’approvisionner facilement : plus d’une dizaine de supermarchés de ville et des nombreuses boulangeries et autres commerces de bouche. Il n’y a qu’un marché (certainement faute de place) situé place d’Anvers (vendredi 15h – 20h30). En revanche, il y a plusieurs rues commerçantes, dont je citerais notamment la rue des Martyrs, la rue Cadet ou la rue Edouard VII.

Transports

Comme tous les arrondissements centraux de Paris, le 9ème bénéficie d’une excellente desserte en transports en commun, avec pas moins d’une quinzaine de stations de métro (lignes 2,3, 7, 8, 9, 12), deux stations de RER (Auber sur la ligne A et Haussmann sur la ligne E) et la proximité de deux grandes gares (Saint-Lazare et Gare du Nord). En revanche, le trafic routier est difficile (et le stationnement encore plus) ce qui rend l’arrondissement peu pratique pour ceux qui ont besoin d’utiliser au quotidien une voiture.

  

Petite enfance

Crèches : 

  • Crèche Drouot : 11, rue Drouot (4e étage), tél : 01 42 46 02 99
  • Crèche La Rochefoucauld : 25, rue de La Rochefoucauld, tél : 01 48 74 77 12 
  • Crèche Martyrs : 34, rue des Martyrs, tél : 01 42 85 45 10
  • Crèche Ballu : 25, rue Ballu, tél : 01 42 80 25 66 
  • Crèche de la Tour d'Auvergne : 18, rue de la Tour d'Auvergne, tél : 01 53 20 44 70 
  • Crèche Turgot : 13, rue Turgot , tél : 01 53 20 32 15 
  • Crèche 15 ter Tour d'Auvergne : 15ter, rue de la Tour d'Auvergne, tél : 01 49 70 89 70 
  • Crèche Dunkerque : 69 bis rue de Dunkerque, tél : 01 49 70 83 15 
  • Crèche Massé Pigalle : 43, rue Victor Massé, tél : 01 53 20 41 60 
  • Crèche Chaptal : 26, rue Chaptal, tél : 01 53 20 65 90

 Haltes garderies :

  • 11, rue Drouot (5e étage), tél : 01 42 46 01 77 
  • 15 ter, rue de la Tour d'Auvergne, tél : 01 49 70 89 74 
  • Les petits chaperons rouges : 21 rue de Provence, tél : 01 53 24 61 25 

Crèches collectives agrées par la Ville de Paris :

  • Les Globes Trotteurs : 42, rue Le Peletier, tél : 01 42 80 39 74, Web : www.crescendo.asso.fr 
  • Atelier Berlioz : 18bis, rue de Bruxelles, tél : 01 42 82 90 50 
  • Crèche Charivari : 12, rue Fromentin, tél : 01 45 26 79 09 web : www.crescendo.asso.fr 

Structures privées :

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31 décembre 2011 6 31 /12 /décembre /2011 00:40

 

Ecoles 

La ville de Montreuil n’est hélas pas très réputée pour la qualité de ses écoles. De fait, les classes favorisées qui s’installent à Montreuil font appel souvent à des techniques permettant d’éviter à leurs enfants un parcours scolaire « normal » : écoles privées (avec en conséquence un manque de place dans le privé à Montreuil, mais aussi dans la ville voisine de Vincennes), choix d’options permettant de se retrouver dans un meilleur collège ou du moins dans la meilleure classe du collège, etc.

Ecoles maternelles : 

Ecoles publiques :  
  • Anne FRANK – 37 rue Colbert – Tél. 01 48 58 41 90
  • Anatole France – 18 rue Anatole France – Tél.  01 42 87 46 38
  • Danielle CASANOVA – Rue Danielle Casanova – Tél. 01 42 87 40 06
  • Daniel RENOULT – Rue Daniel Renoult – Tél. 01 48 54 69 25
  • DANTON – 48 rue Rochebrune – Tél. 01 42 87 95 10
  • Louis ARAGON – 30 rue du Sergent Bobillot – Tél. 01 42 87 17 02
  • DIDEROT – 15 avenue Walwein – Tél. 01 42 87 42 86
  • Georges MELIES – Square Alice – Tél. 01 48 59 17 77
  • Guy MOQUET – 10 rue des Epernons – Tél. 01 42 87 78 96
  • Henri WALLON – 3 rue Henri Wallon - Tél. 01 42 87 97 58
  • JOLIOT CURIE – Rue I. et F. Joliot Curie – Tél. 01 42 87 24 25
  • Jean JAURES – 12 place Charles de Gaulle – Tél. 01 42 87 14 06
  • Jean MOULIN – 2 avenue Jean Moulin - Tél. 01 48 57 57 63
  • Jules FERRY – 44 rue Parmentier – Tél. 01 42 87 48 77
  • MARCEAU – 27 rue Marceau - Tél. 01 48 59 68 64
  • Marcelin BERTHELOT – 10 rue Marcelin Berthelot – Tél. 01 48 58 27 64
  • NANTEUIL – rue de la Montagne Pierreuse - Tél. 01 48 54 61 49
  • Françoise DOLTO – 21 rue Lavoisier – Tél. 01 48 59 44 77
  • Paul LAFARGUE – 20 rue de la Cote du Nord - Tél. 01 48 54 65 85
  • Romain ROLLAND – 56 rue des Blancs Vilains – Tél. 01 48 54 67 70
  • VOLTAIRE – 41 bis rue Voltaire - Tél. 01 48 59 10 39
  • ROSENBERG – 6 rue Delpêche – Tél. 01 42 87 69 64
  • Grands PECHERS – 15 rue Robert Legros – Tél. 01 48 57 31 33
  • Pablo PICASSO – 4/6 place du 14 Juillet – Tél. 01 48 59 92 11
  • Louise MICHEL - 31 boulevard Jeanne d'Arc - Tél. 01 55 86 15 00

La sectorisation des écoles maternelles est disponible sur le site de la ville :

Ecoles privées : 
  • Fidelis (catholique sous contrat) - 19 rue Saint-Denis, Tel : 01.42.87.08.83
  • Maison des enfants (Montessori) – 105 rue Emile Beaufils, Tel 01.48.44.55.66
  • Anatole FRANCE – 18 rue Anatole France – Tél. 01 48 70 61 70
  • BOISSIERE – 164 bld Aristide Briand - Tél. 01 48 70 61 71
  • Daniel RENOULT – 13 rue Daniel Renoult – Tél. 01 48 70 61 75
  • DANTON – 127 rue de Rosny - Tél. 01 48 70 61 76
  • DIDEROT 1 – 12 rue Pépin – Tél. 01 48 70 64 31
  • DIDEROT 2 – 12 rue Pépin - Tél. 01 48 70 61 87
  • Estienne D'ORVES – l06 rue Estienne d'Orves 01 48 70 61 83
  • FABIEN – 162 bld Aristide Briand – Tél. 01 48 70 61 89
  • Henri WALLON – 1 rue Henri Wallon - Tél. 01 48 70 61 90
  • Joliot CURIE 1 – rue I. et F. Joliot Curie – Tél. 01 48 70 61 91
  • Joliot CURIE 2 – rue I. et F. Joliot Curie - Tél. 01 48 70 61 92
  • Jean JAURES – 12 place Charles de Gaulle – Tél. 01 48 70 61 55
  • Jules FERRY 1 – 15 rue des Messiers - Tél. 01 48 70 61 95
  • Jules FERRY 2 – 56 rue Parmentier – Tél. 01 48 70 62 37
  • Marcelin BERTHELOT – 8 rue Marcelin Berthelot - Tél. 01 48 70 61 43
  • NANTEUIL – 13 rue de Nanteuil – Tél. 01 48 70 61 46
  • Paul BERT – 19 rue Lavoisier - Tél. 01 48 70 61 47
  • Paul LAFARGUE – 5 rue Paul Lafargue – Tél. 01 48 70 61 4
  • Romain ROLLAND – 56 rue des Blancs Vilains – Tél. 01 48 70 61 49
  • VOLTAIRE – 3 rue Paul Eluard – Tél. 01 48 70 61 58
  • Louise MICHEL - 31 boulevard Jeanne d'Arc- Tél. 01 55 86 15 00 

Ecoles élémentaires :

Ecoles publiques : 
  • Anatole FRANCE – 18 rue Anatole France – Tél. 01 48 70 61 70
  • BOISSIERE – 164 bld Aristide Briand - Tél. 01 48 70 61 71
  •  Daniel RENOULT – 13 rue Daniel Renoult – Tél. 01 48 70 61 75
  • DANTON – 127 rue de Rosny - Tél. 01 48 70 61 76
  • DIDEROT 1 – 12 rue Pépin – Tél. 01 48 70 64 31
  • DIDEROT 2 – 12 rue Pépin - Tél. 01 48 70 61 87
  • Estienne D'ORVES – l06 rue Estienne d'Orves 01 48 70 61 83
  • FABIEN – 162 bld Aristide Briand – Tél. 01 48 70 61 89
  • Henri WALLON – 1 rue Henri Wallon - Tél. 01 48 70 61 90
  • Joliot CURIE 1 – rue I. et F. Joliot Curie – Tél. 01 48 70 61 91
  • Joliot CURIE 2 – rue I. et F. Joliot Curie - Tél. 01 48 70 61 92
  • Jean JAURES – 12 place Charles de Gaulle – Tél. 01 48 70 61 55
  • Jules FERRY 1 – 15 rue des Messiers - Tél. 01 48 70 61 95
  • Jules FERRY 2 – 56 rue Parmentier – Tél. 01 48 70 62 37
  • Marcelin BERTHELOT – 8 rue Marcelin Berthelot - Tél. 01 48 70 61 43
  • NANTEUIL – 13 rue de Nanteuil – Tél. 01 48 70 61 46
  • Paul BERT – 19 rue Lavoisier - Tél. 01 48 70 61 47
  • Paul LAFARGUE – 5 rue Paul Lafargue – Tél. 01 48 70 61 48
  • Romain ROLLAND – 56 rue des Blancs Vilains – Tél. 01 48 70 61 49
  • VOLTAIRE – 3 rue Paul Eluard – Tél. 01 48 70 61 58
  • Louise MICHEL - 31 boulevard Jeanne d'Arc- Tél. 01 55 86 15 00 

La sectorisation des écoles primaires est disponible sur le site de la ville :

 

Ecoles privées : 
  • Fidelis (catholique sous contrat) - 19 rue Saint-Denis, Tel : 01.45.28.19.53
  • Henri Matisse (catholique sous contrat) – 88bis rue Jules Guesde, Tel 0145284470

 

Collèges

Publics : 
  • JEAN JAURES, 1 rue Dombasle - Tél : 01 42 87 49 84
  • COLONEL FABIEN, 81 avenue Colonel Fabien - Tél : 01 48 58 34 98
  • GEORGES POLITZER, 27 rue de la Côte du Nord - Tél : 01 45 28 52 95
  • JEAN MOULIN, 16 avenue Jean Moulin - Tél : 01 48 58 04 07 
    LENAIN DE TILLEMONT, 87 rue Lenain de Tillemont - Tél : 01 48 58 32 00
  • MARAIS DE VILLIERS, 6 rue du Marais - Tél : 01 48 18 12 90
  • MARCELLIN BERTHELOT, 2 rue de Vincennes - Tél : 01 48 57 08 01
  • PAUL ELUARD, 16 rue Raspail - Tél : 01 48 59 43 40

 

A noter que 3 sur les 8 collèges publics de Montreuil sont classés en ZEP (Paul-Eluard, Georges-Politzer et Lenain-de-Tillemont).

 

Privés :
  • HENRI MATISSE (catholique sous contrat) , 88bis rue Jules Guesde, Tel 0145284470
  • Fidelis (catholique sous contrat) - 19 rue Saint-Denis, Tel : 01.45.28.19.53
  • ORT – 39/45 rue Raspail, Tel 0149884650

A noter que le collège Henri Matisse affiche un taux de réussite au brevet des collèges de plus de 99%.

Lycées

Publics : 
  • EUGENIE COTTON, 58 avenue Faidherbe - Tél : 01 48 58 79 97 (taux de réussite au bac : 83,7% bac pro, 72,3 bac techno, 56,5% bac général)
  • JEAN JAURES, 1 rue Dombasle - Tél : 01 42 87 49 84 (taux de réussite au bac : 76%)
  • CONDORCET, 31 rue D. Chevalier - Tél : 01 48 57 50 63 (taux de réussite au bac : 77,1%)
  • LYCEE DEPARTEMENTAL D'HORTICULTURE, 16 rue Paul Doumer – Tél : 01 48 70 41 10.
Privés :
  1. HENRI MATISSE (catholique sous contrat) , 88bis rue Jules Guesde, Tel 0145284470 (taux de réussite au bac : 100%)
  2. Claude-Nicolas LEDOUX - E.B.T.P.(sous contrat), Angle rue E. Vaillant et rue des Fédérés Tél 0148081121
  3. Gregor Mendel, 55 rue François Arago, Tel 01.49.88.20.20
  4. ORT – 39/45 rue Raspail, Tel 0149884650 (taux de réussite au bac : 80%)

 

 

Impôts locaux

Les impôts locaux de Montreuil sont élevés, la ville étant classé deuxième ville la plus chère pour la taxe d’habitation parmi les villes de plus de 100.000 habitants (après Nîmes). Cette cherté contraste de plus avec un cadre de vie globalement assez modeste.

Si les taux ne sont que légèrement supérieurs aux moyennes nationales, les valeurs locatives prises en compte contribuent à rendre ces impôts élevés. De plus, comme dans d’autres villes plutôt pauvres, on doit compenser le fait que de nombreux ménages en sont exonérés. Les taux d'imposition sont les suivants :

Impôt

Taux municipal 

Taux municipal - moyenne nationale

Taux départemental 

Taux départemental - moyenne nationale

Taux régional

Taxe d'habitation

16,49%

14,97%

7,65%

7,39%

N/A

Taxe foncière

19,9%

19,32%

9,64%

10,84%

1,27%

Sécurité

La ville de Montreuil connait des problèmes importants d’insécurité, bien qu’inégalement répartis dans la ville. Trois secteurs sont classés en Zone Urbaine Sensible. Il s’agit des quartiers Montreau-Ruffins, Grands-Pêchers-Bel Air et La Noue-Clos Français. Si ces quartiers sont les plus touchés par le phénomène, ils n’en ont pas l’exclusivité. D’une manière générale, la partie haute de la ville connait des problèmes récurrents d’insécurité, mais celle-ci est également présente dans le centre-ville et de manière plus restreinte dans sa partie basse.

Les autres secteurs identifiés comme difficiles et concernés par « la politique de la ville » sont : Bas Montreuil Ouest (un secteur autour de la Rue de Paris), Branly/Boissière, Centre-ville/Jean Moulin / Espoir / Fédération,  Montreau/Ruffins (secteurs hors ZUS) et Ramenas/Fabien Lagrange (le secteur dit « Bas Montreuil Est », entre L’avenue du président Wilson et la rue de la Fédération est également classé, mais probablement pour d’autres raisons (à priori, opération de rénovation de l’habitat ancien dégradé).

Risques naturels

Les seuls risques naturels à Montreuil sont liés aux mouvements de terrain, qui peuvent être liés aux carrières, à la dissolution du gypse ou au retrait-gonflement des argiles. Les cartes des risques sont disponibles sur le site internet de la préfecture de la Seine-Saint-Denis.

Le risque le plus important lié aux carrières se situe autour du parc des Beaumonts, mais ce n’est pas le seul endroit où il est présent : un risque faible avec quelques points ou le risque est moyen ou fort est présent sur une grande partie du haut Montreuil, dans le bas Montreuil en limite de Paris et autour du parc Jean-Moulin (il est à noter que sauf rares exceptions, les zones les plus exposées ne sont pas construites).

Les risques liés à la dissolution du gypse, faibles à moyens sont surtout présents dans un secteur autour du centre-ville et plus faiblement dans une partie du Bas-Montreuil.

Enfin, Montreuil est très exposé au risque argile, avec un très grand secteur du haut Montreuil en risque fort, et le reste de la commune en risque moyen à faible.

 

Emploi

La ville de Montreuil abrite un bon nombre de sièges sociaux ou établissements d’entreprises privées (Ubisoft, Nouvelles Frontières, BNP Paribas, Air France…) ainsi que de services publics (URSSAF de Paris, CNAM-TS, AFPA, ACOSS, UCANSS, TRACFIN…) ou ministères. En tout, environ 30.000 emplois seraient localisés à Montreuil, essentiellement dans les quartiers du Bas-Montreuil, à proximité de Paris. De plus, les habitants du bas-Montreuil, à proximité du métro, ont un accès facile au bassin d’emploi de Paris. De plus, les quartiers en proximité de Vincennes disposent d’un accès au métro 1 et au RER A, offrant un accès direct au centre de Paris et à la Défense et, vers l’est aux quartiers de bureaux de Val-de-Fontenay ou de Marne-la-Vallée.

L’accès vers les zones d’emploi est en revanche beaucoup plus problématique dans le haut-Montreuil. Le métro est à plusieurs kilomètres et l’accès en bus toujours long (souvent 20 minutes ou plus) et parfois aléatoire. L’arrivée du tram améliorera à peine  l’accès vers Paris, mais permettra de rejoindre un peu plus facilement la Plaine-Saint-Denis avec le Stade de France et les nombreux immeubles de bureaux du secteur.

Prix de l’immobilier

Cette rubrique a été mise à jour : 04/12/2011. Le dernier prix moyen des transactions dans la ville, communiqué par la chambre des notaires est de 4780€/m² (3eme trimestre 2011).

Studios 

Le marché des studios à Montreuil est relativement réduit, dans la mesure où l’offre est  assez restreinte (la ville compte relativement peu de studios). En revanche, la demande est assez forte, poussée par le côté « à la mode » de Montreuil.

Premier prix : 70-85.000€ : petit studio (15-18m²), souvent déjà loué, dans des petits immeubles anciens sans charme situés le plus souvent dans le secteur du bas-Montreuil ou dans les quartiers aux alentours de la mairie.

 

Budget serré : 85-100.000€ : studio d’une vingtaine de mètres carrés. On en trouve dans tous les secteurs, mais pour un prix égal on peut exiger d’un bien situé dans le haut-Montreuil quelques m² de plus ainsi qu’une meilleure qualité générale.

 

Budget moyen : 100-135.000€ : studio entre 20 et 25m². En haut de la fourchette on peut commencer à viser des immeubles semi-récents de bonne qualité, alors que dans le bas de la fourchette on se contentera plutôt d’immeubles anciens modestes ou l’on devra se contenter des quartiers les moins recherchés.

 

Budget confortable : 135-160.000€ : studio d’une trentaine de m² (moins en bas de la fourchette), dans des immeubles récents ou semi-récents bien entretenus. Dans le haut de la fourchette on visera les quartiers les plus recherchés et agréables du bas-Montreuil.

 

Budget illimité : A plus de 160.000€, on ne fait plus aucun compromis : à ce prix on peut exiger des studios de bonne taille (35 – 40m²) ainsi qu’un quartier et un immeuble impeccables. A plus de 200.000€ il n’y a pratiquement plus de marché pour les studios, sauf des très grandes surfaces, généralement des 2-pièces décloisonnées.

2-pièces

 

Premier prix : moins de 125.000€. Si on trouve des 2-pièces à Montreuil pour moins de 125.000€ (et même à partir de 100.000€), il ne faudra pas être exigeant. A ce prix on trouve des tout petits appartements, généralement de moins de 30m², dans des immeubles anciens et parfois avec beaucoup de travaux. En haut de la fourchette on peut viser des surfaces un peu plus généreuses, à condition de prospecter les quartiers les moins prisés du haut-Montreuil.

 

Budget serré : entre 130.000 et 160.000€  dans cette fourchette, assez vaste, on peut en règle générale trouver des appartements d’assez bonne taille (entre 38 et 50m², selon qu’on soit en bas ou en haut de la fourchette), dans les quartiers du haut-Montreuil comme la Boissière et dans des immeubles sans standing particulier. Les surfaces chutent dramatiquement dès qu’on s’approche du bas-Montreuil et notamment de Vincennes ou Saint-Mandé : dans ces quartiers on peine, pour le même budget, à dépasser les 30m², même en haut de la fourchette. Entre les deux, des secteurs comme la mairie ou Signac peuvent constituer des compromis acceptables.

 

Budget moyen : Le cœur du marché des 2-pièces se situe à peu près entre 160.000 et 190.000€. Le contraste est le même : si ce budget permet d’acquérir un deux-pièces d’une taille correcte (45 à 55m²) et même de viser des immeubles de bon standing dans le haut Montreuil, il ne permettra guère d’acquérir plus de 35m à 40m² dans les « bons » coins du  bas-Montreuil (sauf peut-être dans des immeubles donnant sur la rue de Paris…).

 

Budget confortable : Un budget entre 190.000€ et 250.000€ devrait en toute logique permettre d’éviter les quartiers les moins cotées du haut Montreuil. Pour autant, il ne  permet pas de faire des folies : En bas de la fourchette on se contentera d’environ 45m² autour de la mairie de Montreuil et d’environ 40m² dans les quartiers les plus prisés. Même en haut de la fourchette on aura du mal à dépasser les 45m² en limite de Vincennes ou St. Mandé.

 

Budget illimité :Il faut au moins 250.000€ pour avoir un deux-pièces de taille à peu près décente dans les meilleurs quartiers de Montreuil. Mais les très rares appartements de qualité et de belle surface (environ 50m²) peuvent même s’afficher dans ces quartiers à 300.000€

3-pièces

 

Premier prix : Entre 160.000 et 190.000 € : à ce prix on ne trouve pratiquement que des petits 3-pièces (moins de 60m², mais le plus souvent autour de 50m²) dans des immeubles évoquant souvent les HLM des années ’60 et dans de quartiers peu attrayants.

 

Budget serré : Entre 190 et 235.000 € il est possible de viser des 3-pièces de taille correcte (jusqu’à 60-70m²) dans des immeubles sans trop de problèmes du moment où l’on reste dans le haut-Montreuil, loin du métro (hormis aux alentours du Parc des Beaumonts, d’où le metro reste à peu près accessible à pied). Si on vise le secteur de la mairie ou le quartier Paul  Signac, l’on devra se contenter de surfaces plus réduites, autour de 50m².

 

Budget moyen : Il se situe à peu près entre 235 et 300.000 € ce qui est une plage assez large, signe du contraste entre les différents quartiers de la ville. En bas de la fourchette on peut viser des appartements d’une bonne taille (jusqu’à 70m² ou plus), mais situés dans des quartiers peu recherchés et/ou dans des copropriétés peu attractives, comme des tours ou barres de grande hauteur. Vers le haut de la fourchette on peut trouver des appartements très récents ou neuf dans les quartiers « en rénovation », mais aussi quelques biens dans le bas-Montreuil, dans des immeubles anciens, souvent autour de la rue de Paris, entre 50 et 60m².

 

Budget confortable : Entre 300.000 et 370.000€ on peut viser des appartements classiques dans les quartiers du bas-Montreuil, d’une soixantaine de mètres carrés. Si l’on souhaite des biens de standing, il faudra probablement pousser les recherches au moins jusqu’à la mairie, voir un peu au-delà.

 

Budget illimité : Au-dessus de 370.000€ on restera dans les quartiers les plus cotés du bas-Montreuil et du centre-ville et on pourra viser des appartements de bonne taille (70-100m²) dans des immeubles de bonne qualité, récents ou anciens type Haussmanien. Au-delà de 450.000€ il n’y a plus de marché sauf produits exceptionnels.

4-pièces :

 

Premier prix : 150 - 180.000€ : Petit 4-pièces (60-70m²) dans de grandes résidences dans le haut-Montreuil, comme dans la rue Saint-Denis.

 

Budget serré : 180 - 250.000€ : Pour ce prix, il est possible de viser des résidences plus classiques dans le haut-Montreuil, mais également des petits appartements, plus proches du métro, dans des résidences souvent de taille importante et typées années 60 dans le quartier Signac ou encore à proximité du parc des Beaumont ou du parc Montreau. En haut de la fourchette on peut viser le quartier de la Noue ou, avec un peu de patience, des biens dans des quartiers plus centraux, ou il faudra toutefois faire attention à la qualité de l'immeuble et prévoir beaucoup de travaux.

 

Budget moyen : 250 - 320000 : Dans le bas de la fourchette on trouve notamment des appartements de bonne taille (à partir de 85m²) dans de quartiers moins recherchés (Montreau, La Noue, Boissière). A partir de 300.000€ on peut viser les quartiers autour de la Mairie (Villier Barbusse, Signac...), y compris dans des immeubles récents, mais pour des surfaces généralement moindres.

 

Budget confortable : 320 - 400.000€ : Un budget de 320.000€ peut permettre certes de viser un bel appartement dans he haut-Montreui, mais ce n'est toujours pas suffisant pour les quartiers en limite de Vincennes. Pour cela il faut compter au minimum 350000€, en encore pour des petites surfaces (autours de 70m²). Il n'y a guère qu'autour de 400.000€ qu'il est possible de trouver des 4-pièces de taille correcte (80m² ou plus) et en bon état dans ces quartiers. Enfin, si l'on est prêt à monter dans le haut-Montreuil, au-delà de la mairie il n'y a pratiquement plus de marché au-delà de 350000€, et même à ce prix on devrait pouvoir s’offrir un bien irréprochable.

 

Budget illimité : A plus de 400.000€ on peut viser des appartements neufs de bonne superficie dans le bas-Montreuil ou des appartements semi-récents ou anciens sans aucun défaut, que ce soit l'emplacement ou l'état de l'immeuble. Au-delà de 500.000€ il n'y a pratiquement plus de marché, sauf des biens atypiques (grands lofts, etc).

5-pièces et plus

 

L'offre de 5-pièces à Montreuil est rare. Les 5-pièces conçus comme tels à l'origine se trouvent souvent au cœur des cités. En dehors de celles-ci on trouve souvent des appartements issus de la fusion de plusieurs appartements plus petits ou de l'aménagement de surfaces qui n'étaient pas destinées initialement à l'habitation, ce qui crée une offre souvent originale, bien que restreinte

 

Premier prix : 250 - 300.000€ : 5-pièces en proximité des cités à réputation difficile (Montreau-Ruffin, La Noue...).

 

Budget sérré : 300 - 400.000€ : Appartement à proximité des quartiers difficiles, mais dans immeubles sans problèmes, ou appartement à proximité du centre-ville, mais dans des immeubles moins attrayants (grande copropriété, immeuble typique 1960...)

 

Budget moyen : 400 - 500.000€ : Appartement standard (une centaine de m²) dans des immeubles et quartiers corrects, par exemple autour du centre-ville. 

 

Budget confortable : 500 - 600.000€ : Duplex ou loft dans un quartier recherché (bas-Montreuil), de taille standard (100m² environ). NB : si le budget a beau être confortable, l'offre elle reste retreinte...

 

Budget illimité : plus de 600.000€ : Ce budget permet de se faire plaisir avec un appartement atypique (duplex, loft, atelier aménagé...) de belle superficie (autour de 150m² minimum) en parfait état et dans un quartier agréable, typiquement à proximité de Vincennes.

Maisons :

 

Premier prix : 140 - 250.000€ : En bas de la fourchette on peut trouver des petites maisons ouvrières en copropriété, de moins de 40 m ² avec une petite cour, autour du centre-ville ou dans le haut-Montreuil. Il ne faut pas espérer une superficie de plus de 50m² ou un bout de jardin à moins de 200.000€. Vers 250.000€ on peut trouver dans certains quartiers une petite maison de 60m² avec cour ou petit jardin.

 

Budget serré : 250 - 350.000€ : En bas de la fourchette on peut viser des petites maisons de 60-70m², indépendantes ou en lotissement, avec un peu de terrain, dans le haut-Montreuil ou dans des quartiers limitrophes au centre-ville (Signac, Villiers-Barbusse...). A partir de 300.000€, il est possible de trouver des maisons d'une superficie assez importante (autour de 100m²) dans les quartiers à réputation moins favorables, comme la Boissière. Dans le haut de la fourchette on pourra même viser dans ces quartiers une maison "standard", autour de 120m² avec 400m² de terrain, dès lors qu'on est moins regardant sur l'emplacement et qu'on accepte de faire quelques travaux. Dans le centre-ville, les compromis devront être plus nombreux : une superficie moindre, autour de 80m² et un petit jardin ou une simple cour.

 

Budget moyen : 350.000 - 500.000 : Entre 350 et 400.000€ il est possible de trouver une maison de bonne taille (quoique souvent un peu atypique) dans les quartiers les plus éloignés du haut-Montreuil. Les belles maisons sans défaut et avec terrain peuvent même s'afficher 450.000€ ou plus.  En revanche, la proximité du métro, même à proximité des cités se paye généralement au moins 400.000€ pour une maison avec 3 chambres, même avec peu de jardin. Dans le haut de la fourchette on peut en trouver une avec un peu de jardin dans le centre-ville ou les quartiers adjacents (Villiers-Barbusse, Signac), mais il n'y aura guère que des biens atypiques ou des ateliers à rénover entièrement dans le bas-Montreuil.

 

Budget confortable : 500 - 700.000€ : Dans cette gamme de prix on peut commencer à chercher une maison familiale dans le bas-Montreuil. Toutefois, dans le bas de la fourchette l'on se contentera le plus souvent d'un bien à rénover et d'un jardin minuscule. Toujours dans cette gamme de prix on peut avoir une maison familiale standard (voir exceptionnelle en haut de la fourchette) autour du centre-ville ou encore un bien d'exception dans le haut-Montreuil.

 

Budget illimité : Plus de 700.000€ : A plus de 700.000€ il n'y a plus de marché dans le haut-Montreuil. A ce prix, on visera des biens d'exception (autour de 150m² ou plus) dans le bas-Montreuil ou éventuellement dans le centre-ville. Les beaux ateliers aménagés en lofts en limite de Vincennes peuvent toutefois valoir jusqu'à 1,2 millions d'euro. Par ailleurs, même aux alentours de 1 million d'euros les maisons avec un grand jardin restent rares dans le bas-Montreuil.

 

Projets urbains

Montreuil est toujours une ville en pleine rénovation, aussi les projets urbains sont nombreux et ambitieux. Reste à suivre leur réalisation dans une ville ou la pression fiscale est déjà importante :

  • L’arrivée du tramway T1 jusqu’à Val de Fontenay, avec une traversée de Montreuil au niveau de l’actuelle A186 (8 stations sur la commune de Montreuil). Le début des travaux est prévu en 2014 et la mise en service en 2017. Mon avis : le tramway est certes plus rapide que le bus, mais cela reste un moyen de transport relativement lent. Le mérite principal de cette desserte est à mon sens un accès facilité des habitants du Haut-Montreuil vers les RER A (Val de Fontenay) et E (Noisy le Sec ou Val de Fontenay) et accessoirement vers la Plaine Saint-Denis avec sa zone d’activités.
  • La prolongation du métro : il y a deux projets de prolongation du métro qui pourraient améliorer la desserte du haut-Montreuil :

-       La prolongation de la ligne 11 vers le centre commercial de Rosny-2, avec deux stations à Montreuil, qui desserviraient l’hôpital intercommunal, ainsi que le quartier Boissière. La mise en service est estimée pour 2019.

-       La prolongation de la ligne 9 jusqu’aux murs à pêches, avec une station supplémentaire à Sept Chemins. Cette prolongation est parfois évoquée ici ou là, mais elle ne semble pas pour l’instant faire l’objet d’un projet bien défini.

  • La piscine écologique : elle ouvrira courant 2013 sur un site situé au bout de l’A186, entre les rues Saint Antoine et Maurice Bouchor, à côté de la déchetterie. Elle aura un espace extérieur (piscine, petit bin et activités aquatiques : toboggan, etc.), un espace intérieur et un espace de remise en forme.
  • Le plan de rénovation urbaine et sociale (PRUS) la Noue : il s’agit d’un projet de rénovation assez classique dans ce type de cité : reprise des espaces publics par la ville, ouverture du quartier sur la ville, démolition de certains parkings et d’une passerelle, aménagement des pieds d’immeubles… (pour plus de détails, voir le site de la ville). Le projet, dont le financement semble difficile, doit être finalisé en 2014 pour sa première tranche. La fin de la deuxième tranche est plus incertaine et dépendra des possibilités de financement. Mon avis : ce projet ne me parait pas très ambitieux, et de plus son financement ne parait pas intégralement assuré. A mon sens il s’agit plus d’une opération d’entretien presque normale pour un quartier qui vieillit que d’un grand projet à proprement parler, il ne faut pas en attendre des résultats spectaculaires.
  • Le plan de rénovation urbaine et sociale (PRUS) Bel Air – Grands-Pêchers : L’opération de rénovation de ce quartier difficile est en cours depuis 2008. Les travaux se finiront vers 2013-2014 et consistent en un mélange de démolitions (quelques logements plus la galerie commerciale), des réhabilitations de logements, la création de nouvelles rues pour désenclaver le quartier, construction de nouveaux logements et d’une nouvelle galerie commerciale…). Mon avis : il s’agit d’un projet plus ambitieux et plus concret que pour le quartier de La Noue mais il est vrai que le quartier en a certainement encore plus besoin… Si Bel-Air – Grands Pêchers restera sans aucun doute un quartier défavorisé, ces travaux vont néanmoins plutôt dans le bon sens.
  • Le quartier de la mairie : en travaux depuis longtemps, la fin de l’aménagement du quartier de la mairie se précise. Entre l’été et la fin 2012, il est prévu la livraison des logements, l’ouverture du parking public, du centre commercial (pour rappel, il sera organisé autour d’un Carrefour Market) et du cinéma.
  • Le bas-Montreuil : Pour l’aménagement futur du bas-Montreuil (voir le site de la ville pour plus de détails), la municipalité a créé deux zones d’aménagement concertées (ZAC) : une autour de la rue de Paris, avec comme priorité la résorption de l’habitat insalubre, y compris si besoin par des acquisitions foncières ou des expropriations et une deuxième en dehors de celle-ci, visant notamment la maitrise par la ville du développement de ce quartier soumis à une forte pression foncière (équilibre entre les logements et les activités, offre de logements sociaux, avec un objectif affiché de 40%, etc.). Un total de 3000 logements nouveaux est prévu sur ces sites.  Il est également prévu la requalification de certaines rues (dont la rue de Paris), des équipements publics (écoles, …), etc. Les ZACs seront en principe opérationnelles dans la deuxième partie de 2012. Mon avis : il s’agit d’un exercice délicat pour la ville qui se doit de rénover ces quartiers anciens et hétéroclites, avec encore des nombreux logements insalubres, tout en gardant leur caractère populaire, menacé par la « boboïsation » du secteur et la montée en flèche des prix de l’immobilier.
  • L’éco-quartier des hauts de Montreuil : Aujourd’hui la mode est aux éco-quartiers et l’équipe municipale de Montreuil, dont la majorité est justement écologiste ne pouvait pas faire exception..

Le projet se déroulera essentiellement autour de l’actuelle A186 et sa prolongation vers Fontenay-sous-Bois (rue de la Cote du Nord, rue des Ruffins) qui accueillera la ligne 1 du tramway dont le terminus est actuellement à Noisy-le-Sec.  Une prolongation vers le Nord, entre les rues de Rosny et Edouard-Branly permettra d’améliorer également une partie du quartier Branly-Boissière.

Les principaux points forts du projet sont les suivants :

-       Construction de 900 logements sur le site Boissière-Acacia (autour de la rue de l’Acacia) autours des réservoirs d’eau

-       Requalification du site Saint-Antoine – Murs à Pêches, avec l’aménagement de 20 hectares de « murs à pêches » avec également construction de quelques 400 logements, d’un groupe scolaire, ainsi que d’une nouvelle piscine

-       « Tram Ouest » : Démolition de l’A186 et sa transformation en boulevard urbain, réhabilitation des secteurs alentours avec notamment la construction d’environ 900 logements, d’équipements publics (écoles, crèches), etc.

-       Ruffins : rénovation de ce secteur aujourd’hui l’un des plus défavorisés de la ville, avec construction de 800 logements environ, d’équipements publics (école…) et du développement du pôle universitaire.

Mon avis : ce projet me paraît extrêmement ambitieux ; il concerne une partie importante du territoire de la ville, et porte sur la construction de pas moins de 3000 logements, plus des équipements publics, sportifs, etc. Il n’y a pas de planning clair (on parle juste des premières tranches qui seraient livrées en 2013). Cela fait beaucoup à mon sens et je pense que le chantier mettra très longtemps à se réaliser. De plus, il reste à prouver l’intérêt des acheteurs pour ces quartiers réputés difficiles (même si on vise leur amélioration) et pour des produits immobiliers finalement pas très attractifs (immeubles avec un quota de logements sociaux prévu entre 35 et 40%, alors que les ménages à revenus moyens qui prospectent ces quartiers éloignés visent aujourd’hui plutôt des maisons individuelles). Reste également à voir comment une ville pas vraiment riche et assez endettée réussira à financer tout cela, de plus dans une période budgétairement difficile qui s’annonce.

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